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Home Vie politique Dossier Guantànamo sur Madagate.com: le modèle américain du respect des droits de l’homme…

Guantànamo sur Madagate.com: le modèle américain du respect des droits de l’homme…

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Alors comme çà, à Madagascar on ne respecte pas les droits de l’homme ? Première à monter au créneau, Hillary Clinton gavée de rapports magnifiques, rédigés par des membres de « l’US Embassy Compound, Point Liberty , Lot 207 A , Andranoro-Antehiroka, Antananarivo (105), Madagascar.

Dernier invité de... Marc: Guy Maxime Ralaiseheno (ancien Maire d'Ankaraobato et actuellement membre du Congrès de la Transition)  qui va parler de "la transition malgache issue coup d'état de 2009" à des étudiants de l'université de Boston. Il n'y a rien de mieux pour jeter de l'huile sur le feu made in USA

Alors comme çà, le service de communication de cette même US Embassy abreuve les jeunes journalistes du rêve américain, de bourses, de voyages d’études -et autres voyages sentant l'impérialisme culturel à plein nez-, sans sortir de l’ornière d’un decorum de Dysneyland. Mais les USA sont-ils vraiment le modèle parfait (en malgache « madio tsy misy pentina ») en matière de respect de droits de l’homme ? Voire… Saddam Hussein : pendu ; Oussama Ben Laden : assassiné. Mais Guantanamo est toujours là, dix ans après sa création, malgré les promesses de Barack Obama. Voici un article très lumineux d’Amnesty International France sur ce centre de détention très « spécial » que peu sinon aucun media malgache n’a traité en profondeur dans ses colonnes. Medias malgaches habitués aux « tantara mitohy » (histoires en série) pour se dénigrer les uns les autres. Le gendarme du monde diabolise à outrance le « cas » malgache pour la défense d’intérêts opaques, mais on fait l’impasse sur un chancre dont il ne veut pas se débarrasser.

Très prochainement, je vous narrerai l’histoire d’Américains à Madagascar (grâce à des investisseurs attirés par un miroir aux… lémuriens) qui préfèrent les singes aux hommes. D’ici une décennie à peine, un autre danger à caractère bactériologique et viral planera aussi sur la Grande île de l’océan Indien qui risque de devenir une colonie américaine… Mentez, désinformez, déformez les faits, il en restera toujours quelque chose. Mais on va voir si comme d'habitude, l'ambassade américaine à Madagascar va oser déclarer : "le rapport d'Amnesty International France ne reflète en rien la politique du gouvernement américain". "The song remains the same ?"...

Jeannot Ramambazafy

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GUANTANAMO : UNE DECENNIE D'ATTEINTES AUX DROITS HUMAINS

10 janvier 2012

A l’occasion des 10 ans du centre, le rapport "Guantánamo: A Decade of Damage to Human Rights" met en lumière le traitement illégal infligé aux prisonniers de Guantánamo et expose en quoi ce centre de détention constitue encore une atteinte aux droits humains.

En s’abstenant de fermer le centre de détention de Guantánamo Bay, le gouvernement des États-Unis lègue un héritage toxique en matière de droits humains.

Guantánamo est devenu le symbole de 10 années de non-respect systématique des droits humains dans la réponse apportée par les États-Unis aux attentats du 11 septembre 2001. Le gouvernement américain a foulé aux pieds les droits fondamentaux dès les premiers transferts de prisonniers. Alors que Guantánamo entame sa 11e année d’existence, ces manquements se poursuivent.

Barack Obama avait promis qu'il pouvait fermer Guantànamo, mais... Ce sera pour son prochain mandat ? S'il est réélu, of course. Ainsi donc, pour les petits malins de l'ambassade d'Andraharo, les prisonniers malgaches sont traités comme ci-dessus ? Comme des lémuriens ? Bravo ! Mais où sont les photos alors ?

Malgré la promesse faite par le président Barack Obama de fermer le centre de détention de Guantánamo avant le 22 janvier 2010, 171 hommes y étaient toujours incarcérés à la mi-décembre 2011. Au moins 12 prisonniers transférés à Guantánamo le 11 janvier 2002 y sont toujours détenus. L’un d’entre eux purge une peine de réclusion à perpétuité après avoir été déclaré coupable par une commission militaire en 2008. Les 11 autres n’ont toujours pas été inculpés.

Le gouvernement de Barack Obama – en fait de larges sections des trois branches du gouvernement fédéral – ont adopté le cadre de la « guerre » mondiale mis en place sous le gouvernement de George W. Bush. Le gouvernement a ainsi affirmé en janvier 2010 qu'une cinquantaine de détenus de Guantánamo ne pouvaient être ni inculpés ni libérés, mais devaient être maintenus en détention militaire pour une durée indéterminée, sans inculpation ni jugement, au titre de l’interprétation unilatérale que font les États-Unis des lois de la guerre.

Rob Freer

« Tant que les États-Unis n’aborderont pas la question de ces détentions sous l’angle des droits humains, l’héritage de Guantánamo perdurera, qu’il soit fermé ou non ». (Rob Freer, chercheur sur les États-Unis)

Ce centre de détention, établi quatre mois après les attentats du 11 septembre sur une base navale américaine à Cuba, est devenu un symbole de torture et de mauvais traitements.

Il est certain qu'à Antanimora ou à Tsiafahy, les prisonniers sont mieux traités

Parmi les prisonniers qui y sont toujours incarcérés, certains ont été victimes aux mains des États-Unis d’actes de torture et de disparitions forcées avant d’être transférés à Guantánamo. L’obligation de rendre des comptes n’a pas ou presque été mise en œuvre pour ces crimes relevant du droit international commis dans le cadre d'un programme de détentions secrètes ayant reçu l’aval du président.  Le gouvernement américain a systématiquement bloqué les démarches d’anciens détenus visant à obtenir des réparations pour ces violations des droits humains.

En 10 ans, seul un des 779 détenus incarcérés à la base a été transféré aux États-Unis pour être jugé devant un tribunal fédéral de droit commun. D’autres ont comparu devant des commissions militaires dans le cadre de procès iniques. Le gouvernement a aujourd’hui l’intention de requérir la peine de mort contre six détenus jugés dans ces conditions.

Le gouvernement de Barack Obama fait porter la responsabilité de son incapacité à fermer Guantánamo sur le Congrès, qui n’a pas veillé, il est vrai, à ce que les États-Unis respectent les principes internationaux relatifs aux droits humains dans ce contexte.

CLIQUEZ ICI POUR LE RAPPORT ENTIER EN ANGLAIS (PDF 64 PAGES)

Aux termes du droit international, ni le droit national ni la politique ne peuvent être invoqués pour justifier le fait de ne pas honorer les obligations inscrites dans les traités. Une branche du gouvernement ne saurait faire porter le chapeau à une autre pour les manquements d’un pays envers les droits humains. Le droit international exige de trouver des solutions, pas des excuses.

Source : http://www.amnesty.fr

 

Mis à jour ( Mercredi, 01 Février 2012 22:33 )  
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