Lalatiana Rakotondrazafy, Fidèle Razarapiera et Rocco Rasoanaivo (médaillon)
Décidément, il est vrai que Madagascar est le pays de tous les impossibles. Mais comment ne pas réagir au comportement totalement démoniaque de Lalatiana Rakotondrazafy qui a entraîné dans son sillage, une tête brûlée, en l’occurrence, Rocco Rasonaivo alias Roc et Fidèle Razarapiera, un garçon mal dans sa peau qui a pourtant eu l’occasion de briller dans le monde du journalisme ?
Où se trouve Lalatiana Rakotondrazafy sur la photo ci-dessus, prise le 15 décembre 2010 ?
Il y a une limite à tout : en s’acharnant vaille que vaille sur Andry Rajoelina, comme elle l’a fait le 13 mai 2012 à Ankorondrano, Lalatiana Rakotondrazafy perpétue la démarche de Judas, celui qui était toujours assis à la droite de Jésus mais qu’il a trahi pour 30 deniers. Cette Lalatiana-là n’était-elle pas à la fois, conseillère d’Andry Rajoelina et de Mialy Rajoelina ? Rémunérée en conséquence, véhiculée, dotée d’un numéro de téléphone sans rien payer, sans compter les hautes relations tissées grâce à cette position privilégiée. Mais cela ne lui a pas suffi. Elle se croyait tellement intouchable avec son émission qui a dérivé totalement, qu’une fois celle-ci suspendue, sur Viva radio, Lalatiana Rakotondrazafy a carrément versé dans la démence. Car à présent, sur radio free fm, elle prononce le nom de Dieu à tort et à travers, comme toutes les impies qui veulent cacher leur diablerie. J’avais déjà rappelé, et c’est vraiment dans la Bible : qui sème le vent récolte la tempête et malheur à celui par qui le scandale arrive.
Et voilà que c’est arrivé bien plus tôt que prévu pour elle et ses acolytes inconscients. Non contente de jouer le rôle de Judas au féminin à Madagascar, elle fait fouler au pied le métier de journaliste même, à travers un Rocco Rasoanaivo alias Roc, connu pour être une tête brûlée et « un peu fou sur les bords », comme il s’est lui-même qualifié en public. « Je donne 48 heures au ministre de la Communication pour démissionner. Passé ce délai, les journalistes descendront dans la rue ». Entendu, par cette belle voix armée (il a bien des bras armés, non ?), le 13 mai 2012 à Ankorondrano et depuis une semaine. Il faut savoir que ce Rocco est le « Président » d’un syndicat de journalistes créé au pied levé et dont la Secrétaire générale n’est autre que Lalatiana Judas. Ils font semblant d’ignorer le principe exact d’un syndicat.Et l'autre tare de Judas, c'est l'art du mensonge éhonté, ne l'oublions pas.
Fidèle Razapiera, lui, ne sera jamais que le fil suivant l’aiguille (« kofehy manara-panjaitra »). Cela transparaît par son manque de maturité, pour ne pas dire plus… Après s’être mis à dos bon nombre de personnes et personnalités, en dévoilant des conversations privées sur leur radio infernale, ce qui est totalement interdit quoi qu’il arrive, aussi bien en matière de journalisme qu’en matière de savoir-vivre et de savoir-faire, voilà qu’ils s’attaquent au corps même du métier de journaliste. Ben, si la démocratie est bien la loi du grand nombre, on ne sait plus qui va rire jaune dès demain, en lisant ce qui suit. Mais, animés par la fuite en avant, ils risquent de faire pire, en se réfugier dans la trappe du renversement de rôles. Ils joueront à merveille le rôle de victimes, avec Brett Bruen (Conseiller à l’ambassade des U.S.A.) comme témoin privilégié. Mais victimes de quoi si ce n’est de leurs propres calculs insensés de politiciens opposants déguisés ? Je préfère, et de loin, les « Zanak’i Dada », les vrais. Ceux qui vouent, jusqu’ici, un culte aveugle mais fidèle à Ravalomanana. Jusqu’à leur mort ? C’est une autre histoire…En tout cas, la récupération (politique, bien sûr) ne va pas tarder, venue de partout, partout, partout... A commencer par le CAF (Club des auditeurs de free fm) structuré comme un parti... politique et les Jeunes Free (embrigadés comme les jeunesses Arema et Tim d'antan).
Enfin, après bientôt 30 ans de journalisme, ce n’est pas maintenant que je vais permettre à des jeunes écervelés -qui n’ont pas supporté de quitter brusquement le pouvoir et ses artifices, sauf Roc-, de salir la mémoire des vrais journalistes (morts et encore en vie) qui ont lutté (et luttent) de manière noble, logique et responsable, dans le respect de l’éthique et de la déontologie.
Jeannot Ramambazafy
Rédacteur en Chef de madagate.com, crée en février 2001, qui s’associe aux signatures qui suivent.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Déclarations de Patrons de presse et de Journalistes
Face aux agissements du Syndicat des Journalistes de Madagascar, des Patrons de presse et Responsables de Rédaction dans la Capitale avaient déjà réagi pour manifester leur position par le Communiqué conjoint de presse en date du 04 Mai 2012 (voir pièce afférente).
Par ailleurs, des Journalistes publics et privés, en exercice au niveau de Districts (Mananjary, Nosy Varika, Ikongo, Ifanadiana, Antsalova, Ambatomainty, Morafenobe, Maintirano, Mahajanga, Mitsinjo, Toliary, Ambatondrazaka, Amparafaravola, Ambanja, Antsohihy, Antsiranana, Ambilobe, Anivorano Nord, Analalava, Mandritsara, Toamasina, Vavatenina, Mananara Nord, Mahanoro, Marolambo, Antanambao Manampotsy, Vatomandry, Soanierana Ivongo, Sainte Marie, Anjozorobe, Soavinandriana, Ambohidratrimo, Fenoarivo Be, Andramasina, Manjakandriana, Arivonimamo, Sambava, Antalaha, Andapa, Vohémar , Grand Sud – Est, etc), ont également emboîté le pas à ces Patrons de presse et Responsables de Rédaction pour vivement dénoncer les agissements dudit Syndicat, par le truchement de Communiqués signés et dont les auteurs se sont librement identifiés (voir pièces afférentes).
Ainsi, consécutivement à toutes ces déclarations et contrairement aux allégations et autres critiques formulées par ledit Syndicat, la liberté de presse, fondement de la Démocratie, fonctionne régulièrement dans le pays.
En tout cas, la Commission Spéciale à la Communication Audiovisuelle (CSCA), présidée par le Ministre de la Communication, tient encore à réitérer qu’elle défend énergiquement cette liberté de presse par l’application, contre quiconque est en défaillance dans ses pratiques journalistiques, des textes régissant le métier de Journaliste, afin d’éviter à ce que cette liberté ne débouche vers l’anarchie.
Quoi qu’il en soit, la CSCA et son Président attirent l’aimable attention de tout un chacun qu’ils n’ont absolument rien à voir dans les affaires judiciaires qui touchent actuellement des Journalistes et des Organes de presse, étant entendu qu’ils n’y sont, en aucun cas, partie prenante.
Le présent Communiqué de presse s’avère utile et nécessaire pour rétablir la vérité, face à la manipulation de l’opinion publique perpétrée par certains.
Antananarivo, le 14 Mai 2012
La Commission Spéciale à la Communication Audiovisuelle (CSCA)