Si madagate.com a été créé en février 2001 (deux mille un), le GTT, lui, est né juste après la démission et la fuite de Marc Ravalomanana qui l’a toujours financé pour effectuer des actions à sa gloire. 1947, 1972, 1991, 2002. Ce sont des années que ses membres ignorent, tous Français mal blanchis qu’ils sont. Ont-ils vécu la révolution orange de 2009. Assurément, non, bien au chaud dans le confort de la « Reny Malala » (Marianne). Ils se sont mobilisés comme un toutou au claquement des doigts (argentés) de leur maître qui a atterri, en premier lieu, au paradis des polygames.
Gilbert Darsot de GTT Marseille, Président
Christian Lehmann, GTT-SRA, Vice-Président
Dieudonné Ranarison, GTT Poitier, Vice-Président, Responsable commission communication
Nadia Ratsimbazafy, GTT Montpellier, Secrétaire
Hery Andriamparany, GTT Nancy-Metz, Médiateur, Responsable commission radio et événementiel
Patricia Lehmann, TIM-SFV, en charge des relations internationales et droits de l'Homme
Sylvie Razafintsalama, GTT La Réunion, Coordinatrice des projets à Madagascar
A l'extrême-droite: Naika Eliane, "membre individuel", devenue aphone depuis qu'elle émarge dans le budget du régime "putschiste"
Lettre ouverte à monsieur le Président Hollande
"Il est temps pour la France de changer sa politique envers ses anciennes colonies"
L’association GTT Réunion a œuvré pour le changement en France ne peut que se réjouir du résultat des dernières élections présidentielles. Elle attend aussi « le changement » dans la politique étrangère. GTT Réunion apporte son soutien aux législatives pour que ce gouvernement ait une majorité parlementaire et puisse réaliser les promesses de changement.
Le soutien de la France au putschiste Rajoelina sous le gouvernement Sarkozy n’est plus à démontrer. Il est à rappeler que Rajoelina est un auteur de coup d’état et se maintient au pouvoir par une dictature réprimant toutes formes de manifestations. La presse est muselée et on ne compte plus le nombre de prisonniers politiques.
Les agissements du gouvernement précédent a pérennisé la crise. Durant ces trois dernières années, La France signataire de l’accord de Cotonou et défenseur des droits de l’homme n’avait cessé d’apporter son soutien au putschiste Rajoelina et devenant ainsi un facteur de blocage dans la sortie de crise malgache.
Le gouvernement Sarkozy n’a de cesse pratiquer un double langage dans cette crise. Du bout des lèvres, Mr Sarkozy dénonçait un coup d’état et durant les trois années, la coopération militaire franco-malgache n’a fait que se multiplier :
- La France était le premier Pays à donner sa lettre de créance à Rajoelina. Mr Joyandet.
- La France a procédé à l’équipement en armes et véhicules du FIS–Forces d’Intervention Spéciales, mis en place par l’auteur du coup d’Etat.
- Deux officiers de l’Armée Française, Général B. Bourdoncle et Colonel F. Regnier, aux execrçant à la Réunion ont été décorés par le « Ministre malgache de la Défense» du « gouvernement putschiste »
- M Chataigner, « ambassadeur Français à Madagascar » étaient aux côtés d’A. Rajoelina dans toutes les négociations.
- Au mois de décembre 2011, le putschiste Rajoelina a été reçu par Mr Sarkozy à l’Elysée, méprisant ainsi 20 millions de malgaches.
- Des formations sur les stratégies anti-émeutes ont été prodiguées par des militaires français à leurs collègues malgaches. 40 militaires français se sont retrouvés ainsi sur le sol malgache.
Nous demandons que ce nouveau gouvernement mette fin à ces pratiques anti-démocratiques et partisanes. Il doit peser de tout son poids pour l’application de la feuille de route établie par la SADC dans son intégralité. Nous sommes solidaires des membres des institutions de transition actuels qui revendiquent le retour de M. le Président élu, la libération de tous les prisonniers politiques et la réouverture des radios d’opposition.
Le 6 mai dernier, La France vient de montrer aux yeux du monde ce que c’est une « vraie démocratie ». Que cette démocratie soit universelle et prenne un sens aussi en Afrique et surtout à Madagascar. Que les malgaches puissent choisir librement aussi leur Président.
Il est temps pour la France de changer sa politique envers ses anciennes colonies. Du temps est passé (50 ans), le temps des monopoles n’est plus de mise. Comme Le Président Hollande l’a souligné à juste titre, le potentiel des pays d’Afrique et la mondialisation exigent dorénavant la mise en place d’un partenariat équitable entre Etats dans un respect mutuel.
Que l’image de la France, pays de la liberté, égalité et fraternité, vienne enfin se refléter dans sa politique en Afrique et demeure la fierté du peuple français.
GTT REUNION
Le 23 mai 2012
Les voilà : ils se reconnaîtront, vous les reconnaîtrez
Et la vie continuera. Avec ces mêmes sourires ? Voire...