Le Couple Mialy et Andry Rajoelina, incarnant l’avenir de Madagascar
Discours de Monsieur Andry RAJOELINA, Président de la Transition
Palais d’Etat d’Iavoloha, le 26 juin 2012
Malgaches, mes Amis Compatriotes de toute la Grande île,
Vous tous, ici présents,
C’est avec le cœur empli d’amour que je vous salue à l’occasion de cette Fête nationale !
Je te salue ô Madagasikara, Terre-de-nos-Ancêtres, que nous aimons et que nous chérissons !
Je m’adresse également à tous les foyers malgaches, à qui j’envoie des félicitations comblées de joie et d’amour !
Et je m’adresse plus particulièrement à vous, Forces Armées - Dernier rempart de la Nation, car ce jour vous est spécialement dédié.
Aussi, permettez-moi, Forces armées Malagasy, Police Nationale, Corps des Eaux et des Forêts, Agents des services pénitentiaires, Corps des Sapeurs Pompiers ainsi que tous les éléments qui ont participé à la Grande Parade simultanément organisée à travers tout le pays, de vous remercier et de vous féliciter. La célébration des 52 ans du retour de notre Indépendance s’est très bien déroulée, faisant ainsi honneur à tout le Peuple Malgache.
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Nous avons recouvré notre Indépendance en 1960.
“Indépendance”: un mot lourd de sens pour la génération actuelle dont nous faisons partie.
Car nos aïeux, nos grands-parents, nos parents, ont souffert le martyre, ont fait de pénibles sacrifices, certains ayant même péri pour que nous retrouvions cette Indépendance.
L’Indépendance constitue l’essence même de la Souveraineté nationale ;
La Souveraineté est le moteur de la Fierté nationale ;
Et de la Fierté nationale nait le Patriotisme !
52 ans plus tard, nous devons toujours redoubler d’efforts pour que nous soyons réellement indépendants.
Une Indépendance dans les décisions touchant à l’avenir de notre Nation et non une dépendance vis-à-vis des contraintes d’autres nations ; une Indépendance économique et non une tutelle éternelle de nations étrangères ! C’est pour cette Indépendance que nous devons lutter car elle traduit littéralement le sens de « ne plus être dépendant d’autrui ».
Cette Indépendance, nous pouvons l’atteindre si nous nous donnons tous la main. Nous pouvons parfaitement produire de la richesse à partir de nos propres richesses car nous en possédons aussi bien sur terre, sous terre que sous la mer.
Mais pour y parvenir, il faut que nos cœurs battent à l’unisson; que nos esprits ne fassent qu’un et nos voix s’accordent pour notre Patrie.
Nous devons nous unir pour que notre pays ne pas tombe dans le piège de la division voire de la guerre civile.
L’heure n’est pas au dénigrement ne menant nulle part ; le moment n’est pas aux reproches mutuels. L’heure est à l’entraide, l’unité, l’union de l’esprit et du cœur.
Il est urgent de résoudre les problèmes actuels ; mais il est plus important de trouver des solutions pérennes, c’est-à-dire des solutions qui dureront encore dans les 5, 10, 50 ans à venir.
Cela, pour que Madagascar puisse se développer dans la sérénité et le bon sens ; pour que règne dans notre Nation la paix durable et que l’alternance du pouvoir dans le respect de la démocratie, soit une réalité vécue ; afin que la population se focalise sur le vrai développement.
Lorsque tout cela sera accompli, alors oui : nous serons réellement indépendants !
Mon plus cher souhait pour Madagascar, est qu’il y règne une vraie stabilité politique durable.
Malgaches mes Amis,
C’est pour Madagascar, Terre-des-Ancêtres, que je vous demande, à nous tous sans exception, de parler d’une seule et unique voix, lorsqu’il s’agit de notre Nation, lorsque l’on parle de Madagascar.
Pour Madagascar, le but et l’objectif étant d’aider et de plus être aider ; de prêter et de ne plus emprunter ; d’être médiateur et de ne plus faire l’objet de médiation ; d’être un modèle et de ne plus être puni.
Je veux partager avec vous, Le partage est le fil conducteur qui me guide quotidiennement dans la gestion de notre Nation !
Comme je vous l’ai souvent répété : quel que soit l’endroit où il existe une médication pour guérir Madagascar de ses maux, je serai toujours prêt pour la chercher !
Je l’ai démontré depuis assez longtemps car je suis uniquement guide par l’Amour de la Patrie!
Et c’est pour cela que je lance un appel à chacun de nous afin d’œuvrer dans l’intérêt de la Nation. Parce c’est Madagascar qui doit être sauvé, c’est le peuple qui a besoin d’aide, c’est la Nation qui a besoin d’une refondation durable.
Nous les politiciens et les responsables ne devons pas constituer un facteur de blocage. Nous ne devons être ni un problème ni un fardeau pour la Nation mais nous devons être des modèles et des solutions pour les générations à venir et pour la Nation.
Mon plus cher souhait pour notre Grande île est que Madagascar devienne le pays le plus développé dans cette région de l’océan Indien et que le peuple malgache connaisse joie et bonheur. Comme ce que l’on fredonne dans l’hymne national : “Hiadana sy ho finaritra, eh sambatra tokoa izahay !” (Que cette Île de nos ancêtres connaisse joie et bonheur et que nous soyons vraiment heureux)
Puisse alors que le peuple malgache à Madagascar tout entier soit vraiment heureux! Et, par synergie, la Nation se lèvera, se redressera et ne se courbera plus jamais ! Ayons confiance en cela !
Que la Volonté de Dieu soit faite !
La Patrie est sacrée !
Misaotra Tompokolahy, Mankasitraka Tompokovavy!
Traduction libre de Jeannot RAMAMBAZAFY – 26 juin 2012