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C’est vers 12h 30 mn, ce jeudi 26 juillet 2012, que le jet privé transportant la délégation présidentielle en provenance de l’archipel des Seychelles, a atterri sur le tarmac de l’aéroport international d’Ivato.
Puis, le Président Andry Rajoelina a donné un point de presse dans le salon d’honneur de la Base Aéronavale d’Ivato (BANI). Là , il a parlé succinctement du déroulement de la rencontre sur l’île Desroches.
«Premièrement,  il convient de rappeler que l’objectif du tête-à -tête que j’ai eu avec l’ancien Président était de trouver une solution durable pour la crise malgache, pour le Peuple malgache donc pour Madagascar et non pour une personne. Une solution qui réside, notamment, dans la stabilité à Madagascar afin d’éviter l’explosion sociale, laquelle pourrait se solder par une guerre civile ».
« La rencontre s’est déroulée en deux temps, la première était un tête-à -tête qui n’a pu prendre fin qu’à 2h30 du matin ; et la seconde, qui a eu lieu hier (Ndlr : Mercredi 25 juillet 2012), a vu la présence du Chef d’Etat Seychellois et du Président d’Afrique du Sud. Tour à tour, nous avons exposé nos idées, nos points de vue et nos démarches pour mettre un terme à cette Transition prochainement ».
Par ailleurs, l’homme fort de la Transition a annoncé qu’une décision a été prise par les médiateurs de tenir très prochainement une seconde rencontre, compte-tenu de l’insuffisance du temps imparti pour les discussions. Au cours de cette seconde rencontre, les médiateurs évalueront la volonté et la détermination de chaque partie à résoudre réellement la crise. Celle qui s’entêtera à faire plonger le pays dans cette impasse sera sanctionné.
Interrogé sur l’ordre du jour de la rencontre, le Président Rajoelina a souligné que l’heure est actuellement au stade des propositions et qu’il est difficile, pour l’instant, de déterminer quoi que ce soit. « La question qui se pose est de savoir si la volonté de résoudre la crise existe vraiment. Personnellement, c’est cet état d’esprit qui m’a conduit à cette première rencontre. La SADC a pu avoir une idée sur celui qui a vraiment l’intention de résoudre la crise à Madagascar et sur celui qui constitue le facteur de blocage ».
Interrogé sur la position qu’il a défendue au cours de la rencontre à Desroches, le Président de la Transition a assuré qu’il n’a jamais pris de décision qui ne pourra apporter de stabilité pour le pays. « L’heure n’est plus à la démonstration de force. Il est temps de faire preuve de sagesse. Et la SADC a bien souligné qu’elle sanctionnera celui qui ne pense qu’à son intérêt personnel ou qui fait obstacle au processus de sortie de crise », a-t-il conclu.
Recueillis par Jeannot Ramambazafy
Photos : Harilala Randrianarison