En 2009, Marc Ravalomanana avec les 4 chefs de file des églises chrétiennes de Madagascar ou FFKM dont le Pasteur Lala Rasendrahasina devenu éternel Président de la Fjkm où l'alternance semble un mot inconnu voire barbare
Ils étaient combien à avoir réélu le pasteur Rasendrahasina Lala et l’apprenti politicien fuyard Marc Ravalomanana ? 80 ! (liste ci-après). Ni plus ni moins. Ce sont les fameux « grands électeurs » censés représenter les adeptes de cette église Fjkm. La question est de savoir qui les a élus, EUX ? Il faut savoir, qu’en matière de religion, à Madagascar, bien qu’il n’y ait pas de chiffres officiels, environ la moitié de la population (se chiffrant actuellement à plus de 22 millions) est chrétienne. Il existe quatre principales dénominations chrétiennes : l’Eglise Catholique Romaine, l’Église Réformée Protestante de Jésus Christ à Madagascar (FJKM), l’Eglise Luthérienne et Anglicane, les Témoins de Jéhovah et les Adventistes du Septième Jour. Mais, arrive en force l’église de l’Apocalypse du « pasteur » Mailhol qui a versé dans la politique et ratisse large... Une importante minorité de citoyens malgaches suivent des religions traditionnelles indigènes. Les Musulmans constituent 10 à 15% de la population, et se concentrent surtout au nord, au nord-ouest et au sud-ouest de la Grande île. Des Indiens et Pakistanais aborigènes et ethniques constituent la majorité des Musulmans dans le pays, en même temps qu’un petit nombre d’Hindous.
Il paraît que les chrétiens, dans leur ensemble, ne font pas de politique politicienne. Quid alors des menées du HMV (Hetsiky ny Mpitondra Fivavahana) dont les meneurs sont en majorité pasteurs de la Fjkm alors ? Ce fameux HMF a versé dans le discours politique au nom de Ravalomanana sous le couvert de versets de la Bibla savamment choisis. Comme quoi Karl Marx a toujours raison : à la Fjkm, et les milliards de Ravalomanana aidant, la religion est bien l’opium du peuple. La preuve ? Ces deux réélections qui vont créer un plus grand schisme au sein de cette église déjà désertée depuis la démarche de ce HMF qui a pollué l’esprit même de la Bible des chrétiens. Pour l’heure, le HMF a encore de beaux jours pas tellement désintéressés devant lui : 4 ans plus exactement. Et dire qu’il existe des imbéciles qui comparent cette élection de « grands électeurs » à un vote au suffrage universel. Satané Marc Ravalomanana… Gràce à lui les sectes pullulent à Madagascar et les croyants se bousculent au portillon de la dime (10% de vos revenus) plus ou moins forcée, tête baissée.
Jeannot Ramambazafy
A PROPOS DE LA DIME
La dîme est un concept de l'Ancien Testament. La dîme était une exigence de la loi selon laquelle tous les Hébreux devaient donner 10 % de ce qu'ils avaient gagné et avaient cultivé au Temple (Lévitique 27:30; Nombres 18:26; Deutéronome 14:24; 2 Chroniques 31:5). Certains comprennent la dîme de l'Ancien Testament comme une méthode de taxation pour pourvoir aux besoins des prêtres et Lévites du système sacrificiel. Le Nouveau Testament n’ordonne nulle part, ni même ne recommande que les Chrétiens se soumettent à un système de dîme juridique. Paul dit que les partisans devraient mettre de côté une partie de leur revenu pour soutenir l'Eglise (1 Corinthiens 16:1-2).
Le Nouveau Testament n'assigne nulle part un certain pourcentage de revenu à mettre de côté, mais dit seulement qu'il doit être “selon sa prospérité” (1 Corinthiens 16:2). L'Eglise Chrétienne a essentiellement repris le chiffre de 10 % de dîme de l'Ancien Testament et l'a appliqué comme “un minimum recommandé” pour les Chrétiens dans leurs dons. Cependant, les Chrétiens ne devraient pas se sentir obligés à toujours donner la dîme. Ils devraient donner ce qu’ils sont capables, “conformément à leur revenu.” Cela signifie donner parfois plus, et parfois avoir l'intention de donner moins. Tout cela dépend de la capacité du Chrétien et des besoins de l'Eglise. Chaque Chrétien devrait diligemment prier et chercher la sagesse auprès de Dieu quant à savoir s'il faut participer à la dîme et/ou savoir combien il devrait donner (Jacques 1:5). “Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie.” (2 Corinthiens 9:7). Mais le paradis ne s'achètera jamais.
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"Une" de Midi Madagasikaraka du 23/08/2012, titre d'un article signé Eugène Rajaofera, of course !
LISTE DES GRANDS ELECTEURS DU GRAND SYNODE DE LA FJKM 2012 A MANAKARA
POUR LES ARCHIVES DE L’HISTOIRE
MPITANDRINA (Pasteurs) : 38
1. RASENDRAHASINA Lala Haja
2. IRAKO ANDRIAMAHAZOSOA Ammi
3. ZARAZAKA Jean Louis
4. RADIMISAON Andriamasinjara Jonah
5. MARINASY
6. RAFANONERANTSOA Valisoa
7. ANDRIAMAMPIANINA Zaka Hary Masy
8. RAMAMBASON Laurent William
9. RAKOTONIRINA Charles
10. RAKOTONDRAMANANA Arijaona
11. RABEVITA Saina
12. RAVELONANOSY Mamy Tiana
13. RANDRIAMISATA Roger
14. RAKOTOARIVONY Hubert
15. RABEHATONINA James
16. RAKOTONAVALONA Maholy
17. RAZAFINDRAMIARANA Claire Aimée (V)
18. TEHINDRAZANARIVELO D, Emmanuël
19. TOTOFENO Theïs Elia
20. ANDRIAMASINORO Fidimalala
21. JEAN D’ELINIVO Emmanuel
22. RAHARINOSY Andriamiadanavalona
23. RAZAFINDRAKOTO Hasinarivo Andriambalohery
24. RAKOTOTIANA Fidimanana Hervé Clément
25. RANDRIANANTOANDRO Andriamampionona
26. SOLOMANANA Razanakoto Ernest
27. ANDRIAMANAMPISOA Hermane Gideone
28. RAKOTOARISON Solofonjanahary
29. RAHOLIARISON Yves Aimé Richard
30. RAHARIJAONA Tombozafy Marcellin
31. RAZANADRASOA Charles
32. RAKOTOSON
33. ANDRIAMIARISOA Jeremia Romy
34. RAKOTOMANDIMBY Samuel
35. BERT Gera
36. RAJAONARIVELO Zaka Tiana
37. RATOVOSON Edouard
38. RAZAFINIARIVO Fidison Maxime
MPITANDRINA TPM (02)
1. RANDRIAMAMPIONONA Alfred
2. RAZAFIARISOA Juliette
LAIKA (Laïcs) : 30
1. RAVALOMANANA Marc
2. RADAVIDSON ANDRIAMPARANY Benjamin
3. RAJAON Davida
4. RAJEMISON RAKOTOMAHARO Guy
5. RAMADIMISAINA Jean Denis
6. RAKOTONDRAMBONINA Solofoniaina
7. RANDRIAMAMONJISOA Georges Henri
8. RA-PIERRE
9. RAKOTOMANDIMBY Benjamin
10. RAKOTONDRAZAKA Volantantely
11. RAKOTO MAHEFARINORO René William
12. ANDRIAMBOLAHARIJAONA Heriman
13. RASOANJANAHARY Viviane Alphonsine (V)
14. ANDRIANARIVELO René Olivier
15. RAZAFINDRAKOTO Henri Bonnel
16. RAZAFIMAMONJY Fernand
17. ZAFIHASINA Norbertine (V)
18. RANDRIANARIVONY Marka Daniel
19. RAZAFINDRABE Vivien José Aimé
20. RAMAMONJISOA Jean de Dieu
21. RABARIMANANTSOA Ihollande (V)
22. RAZAFIARIVONY Berthe Claire (V)
23. RALAIMIZA Heriarilanto
24. RAFARAMALANTO Vonimboahangy (V)
25. RAFALIMANAMIHANTA Monique (V)
26. ANDRIAMAHEFA Mparany Emile
27. RAZAFINDRAFILAZANA Dieu Donné
28. RANDRIAMAMPANDRIFIDISON D. Donné
29. RAKOTOMANDIMBINDRAIBE Mamisoa
30. RAMAROLAFY Alexandre
MPAMPIANATRA (Enseignants) : 10
1. RATSIMBA Hanta Prisca (V)
2. RANDRIANARIVO Maurice Dadah
3. Dr ANDRIAR Samuel
4. RAZAFINDRAMIARA Vololontsoa, Mpitandrina (V)
5. ADAVAO Dieu Donné
6. ANDRIAMAROMALALA Jaona
7. ANGELINE (V)
8. RASOLONIERANA Herisoa
9. RAKOTONDRANAIVO Domoina (V)
10. RAMAROLAHY Gabriel
Ci-après une analyse très pertinente à propos de la réélection du Pasteur Rasendrahasina et du président fuyard Ravalomanana
L’Eglise FJKM n’en finit pas avec ses démons
Une majorité des pasteurs de l’église réformée a élu Marc Ravalomanana comme vice-président laïc. L’événement n’étonne pas. Il témoigne tout simplement de la puissance de Mammon, le dieu de l’argent, et de son bras armé, le pasteur Rasendrahasina, réputé depuis toujours, comme l’âme damnée de l’ex-chef de l’Etat en exil en Afrique du sud. L’attelage qui traîne l’église FJKM vers sa destinée, sent le soufre et le XVII ème grand synode tenu à Manakara n’est pas prêt de renverser la situation. L’analyse du vote a attribué au pasteur Lala Rasendrahasina de fortes chances de rempiler comme président. La FJKM aura donc à sa tête les deux personnalités les plus controversées de Madagascar. La situation, née d’une éventuelle réélection de l’ancien chef d’Etat, fait craindre une implosion voire un schisme qui signera la honte suprême d’une Eglise historique.
Certains pasteurs ont déclaré qu’il faut sauver la FJKM du démon de la politique et revenir à la pureté originelle. Sont-ils une exception ou pire, une minorité ? Les fidèles suivront-ils le courant Rasendrahasina ? Rien n‘est moins sûr et c’est là que se situe le danger qui menace l’unité de la FJKM. L’opinion s’inquiète de son avenir. A la stupéfaction générale, le XVII ème grand synode a, en effet, cru bon de reconduire dès le premier tour (« de vita » comme en 2002), Marc Ravalomanana, à la réputation sulfureuse et dont les menées bloquent actuellement la sortie d’une crise dont il alimente les flammes.
Lala Rasendrahasina, actuel président de la FJKM, ferait retourner son père dans la tombe. Le pasteur Titus Rasendrahasina est une figure historique qui a pris les rênes de la FJKM après le départ de la maison-mère, la London Missionary Society (LMS). Son fils traîne sa robe pastorale dans la boue de la canaille et des fripouilles.
Il n’y a plus de FJKM. Les noms de deux grands protestants, Ravalomanana et Rasendrahasina, remplissent à longueur de jours ouvrables, les journaux qui se nourrissent de scandale. Il n’y a pire scandale pour une Eglise que d’abriter, sous couvert du nom de Jésus Christ, des dessous inavouables dont la politique politicienne et le culte rendu à l’argent. Marc Ravalomanana aura été la malédiction de son Eglise. Avant sa première élection au bureau central, le PDG de Tiko a distribué des téléphones portables à tous les participants du grand Synode tenu à Toliara. Il a été élu président des laïcs masculins (SLK). Personne ne devinait encore à l’époque, qu’un prédateur allait s’en prendre aux moutons du Seigneur, en entrant par la grande porte de la bergerie. Le cheval de Troie sera le pasteur Lala Rasendrahasina. Son élection lors du grand synode d’Ambatondrazaka a été un scandale rapporté à mots couverts par la presse.
Le Père Rémi Ralibera, représentant de la FFKM (Conseil des églises chrétiennes de Madagascar) a été déclaré, à l’époque, persona non grata, à la stupeur de l’assemblée. L’élection de Lala Rasendrahasina est passée comme une lettre à la poste. Tout cela a été payé de retour. Lors de la présidentielle de 2001, toutes les chaires diabolisaient Didier Ratsiraka et « conseillaient » aux fidèles de faire le « bon choix ».
Avec ce tandem hors du commun, le principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat ainsi que le thème de la laïcité sont devenus le marronnier de la presse. Ils occupaient l’actualité ou on en parlait en cas de vide événementiel.
La crise actuelle voit des pasteurs s’impliquer à fond dans le combat de la politique partisane contre Andry Rajoelina, le « tombeur » de Ravalo. La formation « HMF », un mouvement de pasteurs contestataires a souvent bénéficié des « Une » de la presse et compte même un martyr dans ses rangs lors de la rébellion du FIGN. Il faut, néanmoins, admettre que la molestation inimaginable dont Lala Rasendrahasina aurait été victime à l’épiscopat, Antanimena (tout un cinéma !), a été pour beaucoup dans la tiédeur des relations entre la Transition et la FJKM. Ou dans le classement de Madagascar dans la liste des « rogue states » ou des Etats voyous selon les Américains. Leur ambassadeur a été menacé, selon la légende, par une kalachnikov.
L’argent a toujours été l’arme de prédilection de Marc Ravalomanana. C’est le principal danger qui menace le pays dès que l’ex mettra les pieds sur le sol national. Rien, ni personne, ne résiste à l’argent, même l’Eglise. La stratégie de Marc Ravalomanana est claire. Il va faire de la FJKM sa tête de pont pour la reconquête du pouvoir. Mettre la main sur la FJKM est une priorité pour ce grand manipulateur, ce formidable bluffeur et ce menteur éhonté devant l’Eternel. M. Ravalomanana fait du mensonge une arme, de l’argent, un instrument, et de la FJKM, une couverture. Le pire sera qu’il ne recule pas devant l’opinion publique ni les conventions sociales ni la morale publique.
Soatiana M. R. (Ancienne professeur d’université en France)
Jeudi, 23 Août 2012
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AUTRE DOCUMENT D’ARCHIVES POUR LA POSTERITE SIGNE EUGENE… RAJAOFERA
Grand Synode FJKM de Mahajanga
Ravalomanana s’abstiendra-t-il d’y apporter son grain de sel ?
Si le président Marc Ravalomanana ne veut pas envenimer les critiques sur son ingérence dans les affaires internes de la FJKM, le grand synode FJKM qui se déroule depuis hier à Mahajanga est une occasion pour lui de se taire. Le fait que Marc Ravalomanana est à la fois président de la République et vice-président (représentant des laïcs) de l’église FJKM suscitait les critiques de ses adversaires. Pour certains observateurs, ce titre que porte le chef de l’Etat au sein de cette église l’amène à ne pas traiter sur un même pied d’égalité les autres églises qui composent le FFKM (Ekar, FLM et l’église anglicane). Les luthériens ne cessent de dénoncer ce traitement inégalitaire si les catholiques ont leur propre façon de le contester.
Six membres
Le bureau central de la FJKM sera renouvelé durant ce grand synode de Mahajanga. Les électeurs dûment mandatés auront à élire six individus pour composer le nouveau bureau. Ce bureau est composé d’un président, de deux vice-présidents (un pasteur et un laïc), d’un trésorier et de deux conseillers. Le suspens est total sur le sort du pasteur Lala Rasendrahasina, le président en fin de mandat. Par contre, le nom de l’actuel ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, Ivohasina Razafimahefa, circule à Mahajanga. Ivohasina Razafimahefa n’est pas un étranger au sein de l’église car il est déjà président du SLK (Sampana Lehilahy Kristianina). Le ministre de l’Economie, non moins secrétaire général du TIM, est pressenti comme le successeur de Marc Ravalomanana au poste de vice-président laïc. En tout cas, rien n’est encore sûr pour l’instant. Dans son discours d’ouverture du grand synode de Mahajanga hier, le président Marc Ravalomanana a invité les participants à se plier aux résultats de l’élection des nouveaux membres du « birao foibe » de la FJKM.
Eugène Rajaofera (Madagascar Tribune du jeudi 14 août 2008)
* Ndrl de www.madagate.com: le Pasteur Rasendrahasina et le Président Ravalomanana ont été réélus cette année 2008. Le monopole est total, l’alternance n’existant pas avec ces deux-là qui rempilent donc jusqu’en 2016. A l’époque, Eugène Rajaofera était un de mes collègues à Madagascar Tribune, qui écrivait comme tout journaliste qui se respecte. Mais depuis qu’il travaille pour Midi Madagasikara, appartenant à Mamy Rakotoarivelo, il œuvre dans un militantisme effréné pour les beaux yeux du dieu de son patron direct.