O lereitsy a ! Tsy afaka mody intsony aho e !
C’est officiel : la justice sud-africaine -entièrement indépendante des pouvoirs exécutif et législatif- a tranché. Elle vient de décider que le président démissionnaire malgache, Marc Ravalomanana ne peut plus être en mesure de quitter son lieu de résidence qu’est la ville de Johannesburg.
Que dire ? Tout récemment encore, à ses partisans du côté de Manakara (Est de Madagascar), il avait déclaré via téléphone portable : « J’ai toujours mon passeport avec moi ! ». Il était loin de la vérité alors. Cela signifie aussi que les gesticulations deMamy Rakotoarivelo n’ont aussi servi à rien. Un Mamy Rakotoarivelo qui a osé dire, avant cette interdiction de sortie officielle, qu’il allait « annuler » cette décision. Me Hanitra Razafimanantsoa ne lui a donc pas dit qu’une décision de justice ne peut être annulée sans un recours en appel ?
De son côté, Brian Currin est devenu un avocat terne et (bien) payé pour ne pas briller par une efficacité digne de Ravalomanana… « C'est une tentative désespérée, malhonnête et malveillante visant à empêcher Marc Ravalomanana de retourner à Madagascar pour se présenter à la prochaine élection présidentielle », dixit le brillant « Lawyer ». Pour dire que la justice sud-africaine est de mèche avec Andry Rajoelina, sans doute ?
Rappelons que c’est le 12 septembre 2012 que l’autorité judiciaire du pays de Mandela l’avait prié de ne pas quitter son lieu de résidence et de lui remette son passeport.
Dans certains milieux diplomatiques de la Capitale malgache, règne un certain «ouf » soulagement. Et ici, la vérité ne sort pas de la bouche d’enfants. En effet, ici, on dit que le gouvernement de Jacob Zuma est de plus en plus irrité par le manque de devoir de réserve de l’ancien président malgache. Particulièrement, ses envolées lyriques concernant un éternel retour imminent et, surtout, son entêtement à vouloir se présenter à l’élection présidentielle de mai 2013. La somme de toutes déclarations de rentrer, étalées sur trois ans ? Marc Ravalomanana ne peut plus… sortir, en plus de ne plus pouvoir intervenir par appels téléphoniques, étant donc mis en examen (de l'"Horroris cause toujours").
Jeannot Ramambazafy – 22 septembre 2012