Siège du Pnud, Andraharo, 19 novembre 2012. Dans le processus électoral, vers des élections en 2013, l'Union européenne participera à hauteur d'1,4 million d'euros. Déclaration de l'ambassadeur Leonidas Tezapsidis (au micro, ci-dessus, au côté de la Présidente de la CENI-T, Béatrice Atallah.
« Il y a la preuve de l'appui des bailleurs de fonds, des partenaires qui se sont engagés à accompagner le processus, politiquement et financièrement, et nous avons répondu à l'appel de la SADC, de l'Union africaine, une fois que la feuille de route a été signée, pour aller de l'avant. Nous avons fait tout le nécessaire pour qu'aujourd'hui nous puissions signer et donner le feu vert pour le transfert à ce fonds commun.
Ce n'était pas sans difficulté. Il y a eu des contestations ; il y a eu plusieurs questions mais je crois qu'il faut les mettre en arrière. Le gouvernement a exprimé, a souligné son engagement politique ; il y a eu une appropriation, elle a été tout récemment claire pendant le dialogue politique entre l'Union européenne et Madagascar par le ministre des Finances, et les fonds nécessaires ont donc été trouvés. En 2013 il y aura des besoins et il y a des besoins, malheureusement, en 2012.
Le travail que la CENI-T a fait est très important. J'ai à côté de moi, avec grand plaisir, la Capitaine de ce Bateau. Déjà , il y a des marins qui ont commencé à nager, parfois sans avoir de salaire -mais çà c'est le miracle malgache-. Tous les recenseurs qui font un travail formidable, nous allons les payer, les appuyer. Le pays, j'espère (rires). La contribution initiale -aujourd'hui, il s'agit d'une signature de convention de financement de 1,4 millions de dollars, avec le PNUD- c'est un début, au niveau européen. Cela va continuer, je l'espère, à la fin de cette semaine, ou au début de la semaine prochaine, avec les Ong spécialisées pour l'éducation, la sensibilisation des électeurs et aussi des médias. Ce sont activités extrêmement importantes.
Il y a d'autres actions qui, nous l'espérons, seront financés en début de l'année prochaine, mais déjà le processus est engagé. Je voudrais, quand même, signaler ce qu'ont dit mes collègues : c'est bien, du point de vue technique de faire les choses aussi bien que possible, pour avoir un processus qui est crédible, qui n'est pas contesté au niveau technique. Mais la partie politique est extrêmement importante. La feuille de route n'est pas encore mise en œuvre dans sa totalité. Nous attendons avec impatience la SADC, l'Union africaine, mais c'est un travail qui doit se faire par les Malgaches eux-mêmes. Nous espérons bien qu'on ne laissera pas cette responsabilité à la Capitaine de ce Bateau mais que tous les « dieux », entre guillemets, tous les acteurs politiques vont faire le nécessaire pour qu'il y ait, pas une tempête, mais un apaisement qui est crucial et absolument nécessaire et essentiel pour le bon déroulement de cette élection cruciale, ce processus crucial, parce que ce n'est pas une élection sinon cela aurait été très facile, et que dans huit mois, douze mois, on aura un retour à l'ordre constitutionnel et, avec ce retour, le retour des bailleurs de fonds qui vont faire tout le nécessaire.
Un grand merci au travail fait par : d'abord la CENI-T, par les Nations Unies, par les autres collègues et, certainement, par le gouvernement. Nous sommes là pour voir avec vous comment ce travail -qui commence maintenant- va évoluer. Et nous attendons avec impatience, espérons-le avant la fin de cette semaine-ci, une invitation pour la première réunion du Comité de pilotage où tous ceux qui participent à ce travail pourront regarder le plan de travail ».
Transcription : Jeannot Ramambazafy
Photos : Harilala Randrianarison