=====================================================================================
On peut mentir à une personne une fois mais on ne peut pas mentir à tout le monde tout le temps. Ainsi, le prestigieux journal « Le Monde », à propos du retour en force du président de la transition Andry Rajoelina, en 2018, a résumé la situation en ces termes :
« Son principal rival, l'ex-président Marc Ravalomanana - qu'il avait renversé lors d'une révolution en 2009-, avait déjà renoncé à se présenter il y a un mois. L'affrontement des deux hommes était considéré par la communauté internationale comme un obstacle majeur à l'organisation d'élections. Mais ce double désistement a changé la donne et a été largement salué cette semaine par la communauté internationale, qui a rapidement débloqué près de 12 millions d'euros pour la préparation des élections ».
Cet article est paru dans « Le Monde », édition Afrique du 20 janvier 2013 (ci-dessus). Combien de personnes, et jusqu’à quand encore, ces créatures au service du mal continueront-elles à défier cette vérité de l’Histoire, comme les colons qui ont corrompu l’histoire de Madagascar dans les livres scolaires d’avant 1972 ? Or, actuellement, les jeunes Malagasy savent qu’il n’y avait pas que « Ranavalo la cruelle » (c’est ce qu’on nous avait appris à l’école, avant 1972) qui était une reine à Madagascar.
Pour Marc Ravalomanana, l’homme qui adorait le chiffre 7, Dieu ne lui a permis que 7 ans de pouvoir car il s’est conduit comme un… damné. Aussi, calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.
Cet autre avocat du diable Ravalomanana -du barreau de Paris-, au même titre que le Sud-africain Brian Currin, s’est permis le luxe de sortir un ouvrage intitulé : « Madagascar, une démocratie en péril : honni soit qui « Mali » pense ». Jeu de mots infantile et contenu imbécile, à la gloire de l’un des frères Ranjeva (il y a Raymond le juriste, Marcel le Général et Louis le voleur). Me Brouillet ne parle pas des méfaits de ce dernier à la Banque centrale de Manakara en 2009. Au fait, à quel moment, Me Brouillon a-t-il mis les pieds à Madagascar ?
Heu, au risque de me répéter, et à l’adresse de l’éminent Raymond Ranjeva et cet autre avocat français Jacques Brouillet (qui brouille toutes les pistes), re-voici la définition de « coup d’état » :
Un coup d'Etat est la prise du pouvoir dans un Etat par une minorité grâce à des moyens non constitutionnels, imposée par surprise et utilisant la force. Les auteurs d’un coup d’État, ou putschistes, s’appuient en général sur tout ou partie de l'armée et bénéficient du soutien d’au moins une partie de la classe politique et de la société civile. Le coup d'Etat, qui est réalisé par un petit groupe, se distingue de la révolution qui a un caractère populaire et massif.
Autre définition similaire : Un coup d'État est un renversement du pouvoir par une personne investie d'une autorité, de façon illégale et souvent brutale. On le distingue d'une révolution en ce que celle-ci est populaire. Le putsch est un coup d'État réalisé par la force des armes.
Le journal "Le Monde" est donc dans le vrai. Bizarre que cette ignorance, de la part de ces hommes qui ont tout de même suivi des études de droit poussées. Comme quoi, lorsque l’homme le plus intelligent au monde est motivé par des intérêts bassement financiers, il devient le dernier des imbéciles.
Enfin, toujours dans ce domaine de la vérité de l'Histoire, au lendemain de la démission de Marc Ravalomanana, la très renommée chaîne de Ted Turner, CNN, avait relaté la réalité vraie.
" Marc Ravalomanana as resigned as Madagascar' president "
Mais les mensonges de Ravalomanana, devant la SADC, au Sawziland, le 25 mars 2009, ont déferlés sur le web à travers plus d'une centaine de blogs et de sites -financés par le président démissionnaire et fuyard- qui se sont donné les mots d'ordre : "coup d'état" et "putsch". Se basant sur ce qui s'était passé, en début de soirée de ce 17 mars 2009, à l'Episcopat d'Antanimena.Or la démission (remise de ses pouvoirs à un "directoire militaire" créé de toutes pièces et non inscrit dans la Constitution de la IIIè république) a été télédiffusée le matin sur la TVM et entendue à la RNM. Puis, Ravalomanana s'est évaporé dans la nature...
Et cela a marché durant trois ans, trompant nombre de décideurs du monde. Depuis, la majorité de ces supports à la gloire de l'homme d'Imerikasinina n'est plus actualisée. Actuellement, ces décideurs connaissent, peu à peu, cette vérité historique. Mais le dernier carré de Ravalomanana persiste -bien que prêchant pratiquement dans un désert-, n'étant même plus payé. Cela émane d'une mauvaise habitude de dire du mal de son prochain et par une haine viscérale pour Andry Rajoelina. Tout simplement. Ces créatures-là oublient que la vérité finit toujours par triompher. Pour les cornichons entêtés, je rappelle que www.madagate.com est un journal en ligné créé en février 2001. Nous allons donc sur nos 12 ans d'existence et nous ne serons jamais là pour la gloriole de quelque dirigeant démagogue que ce soit. Nous sommes là pour devenir une référence crédible pour les archives historiques de Madagascar: qui a dit quoi; qui a fait quoi, où et à quel moment.
Jeannot Ramambazafy – 21 janvier 2013