L'heure n'est plus à la polémique d'esclave émancipé (celui qui ne sait pas quoi faire de sa liberté... d'expression).
Il faut que Madagascar ait au plus vite des dirigeants élus. C'est cela le retour à l'ordre constitutionnel tant attendu par tous. Le comportement très "yo-yo-tique" de la Communauté internationale augure une nouvelle ère de colonisation mais dans un style encore plus exécrable: souffler le chaud et le froid avec un chantage très "capitaliste".
Mais Andry Rajoelina est un jeune homme qui fait partie de la génération de Malgaches qui ne veut plus de néo-colonialisme, ni de paternalisme intéressé par plus que de servilité bonne pour dinosaures habitués à la mère-patrie... Quatre ans qu'on a tout essayé pour tenter de l'abattre. Alors oui: Dieu existe et protège les justes. A quoi bon traduire les vidéos de ce dossier. si Madagascar intéresse vraiment la Sadc, l'Ua, l'Ue, l'Onu, l'Oif, ils n'ont qu'à les faire traduire. On n'en est plus à une (mauvaise) interprétation près de toute bonne volonté à sortir de pays de cette crise et de cette 5è période de transition qu'à traversé la Grande île de l'océan Indien.
Mais deux propositions sont tout de même à dégager. Et d'un, Andry Rajoelina ne voit aucun problème à retirer sa candidature si Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka font de même. Pour çà , il faudra attendre le déluge. La seconde proposition découle de la première. Car, et de deux: si le peuple malgache le veut (il le veut mais certains politiciens malgaches la rejettera systématiquement), c'est d'organiser les législatives avec des ressources propres en respectant le calendrier pré-établi.
Effectivement, ce sera là le grand changement attendu comme le Messie (le vrai). En effet, de Philibert Tsiranana à Marc Ravalomanana, en passant par Didier Ratsiraka et Zafy Albert, la présidentielle passait toujours en premier. L'Histoire nous rappelle comment ils ont TOUS fini. Sans exception. Et contrairement à une élections présidentielles, jamais, au grand jamais, des législatives à Madagascar n'ont entrainé des contestations ayant amené le peuple à recourir à la rue.
Mais l'enjeu étant les richesses du pays, certains Malgaches, complices de la Communauté "galliéniènne" (du général qui a appris comment régner en divisant), vendront jusqu'à leur mère (c'est la fête des mères demain), pour survivre dans le luxe et le stupre avant de mourir comme le mendiant du coin de la rue. En tout cas, nous sommes tous prévenus: à partir du moment où le putschiste mauritanien (auteur d'un authentique coup d'état selon la définition même, en 2008) a été candidat à l'élection de ce pays et a été élu. Il s'agit du général Mohamed Ould Abdelaziz pour les ignares et les gens de mauvaise foi. La fameuse communauté internationale a bien émis son couplet préféré de vierge effarouchée mais consentante. Cependant, le fait est qu'un putschiste est devenu président élu, pour le retour à l'ordre constitutionnel de son pays. Alors ? Alors rien. A mon âge, il ne me reste plus qu'à prier pour les imbéciles, les forts en gueules et les futurs colonisés.
Le développement de Madagascar ne se fera pas de mon vivant. Mais je reste persuadé que la ténacité d'Andry Rajoelina montrera la voie à suivre aux grands bâtisseurs du nouveau Madagascar. Ceux qui sont à l'école primaire, actuellement, et à qui on inculquera le sens de l'honneur et du patriotisme. Cela commence par remettre dans les programmes scolaires malgaches l'éducation civique et morale, avec un système de motivation comme les bons points et les tableaux d'honneur de mon époque.
Allez, gavez vous d'intox, de désinformation et de "guerre civile", mais vous ne vous en sentirez pas mieux. En tout cas Bonne Fête des Mères à tous. Aux bons comme aux méchants.
Jeannot Ramambazafy - 26 mai 2013