Assis, de g. à dr., les Présidents du CSC, du FFM et du CMDN
Le forcing des médiaboliques à corrompre toutes les informations concernant Madagascar, en cette période de transition, ne fera jamais long feu dans l’Histoire politique du pays.
En fait, ce qui se passe au CCI Ivato n’est pas un conclave -comme prévu par et à la Primature, le samedi 1er juin 2013- mais une réunion de tous les signataires de la feuille de route (une dizaine d’entités politiques), sous l’égide du FFM (Comité de Réconciliation Malagasy), du CSC (Comité de suivi de suivi et de contrôle) et des Forces armées (CMDN, SEG, MFA, MSI). En fait, le mot conclave a été lancé sûrement parce qu'aucun journaliste n'a été autorisé à pénétrer dans la salle, une fois que la réunion a vraiment débuté. Pas de quoi crier au loup.
Présent, le PM Omer Beriziky a confirmé que le but est de trouver une solution consensuelle pour parvenir aux élections et que le FFM, le CSC et les Forces armées sont considérées comme des entités neutres, c’est-à -dire qui n’agissent que pour l’intérêt de la population malgache.
Tous les participants devront se donner la main pour accepter unanimement une solution pérenne pour tous et une mise en pratique viable. Et, pour mieux se concentrer, aucun journaliste ne peut assister à cette réunion et ils doivent tous éteindre leur portable. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas parler, mais sans faire de déclarations d’intention. Dans ce genre de situation, seuls les médiaboliques sont dans leur élément naturel pour annoncer toutes les interprétations qui leur passent par la tête. Mais au bénéfice de qui ?
Certes, l’actualité n’est pas figée, mais ce n’est pas ce lundi 3 juin 2013 que la solution jaillira comme par enchantement. D'ailleurs en cette heure où ce dossier est bouclé (19h45), ils sont tous enfermés avec interdiction de sortir avant qu'une résolution commune ne soit adoptée. Rappelons que la Feuille de route a été entièrement signée au petit matin du 17 septembre 2011 à l'hôtel "Le Paon d'Or", à proximité du CCI Ivato.
Jeannot Ramambazafy et Harilala Randrianarison, Ivato, le 3 juin 2013