Catherine Ashton n’a vraiment rien à faire que de faire déclarations sans procéder à une quelconque vérification, à moins que Leonidas Tezapsidis, son représentant, trouve que c’est l’enfer à Madagascar ? On attaque mon pays dont je suis citoyen ? alors, dans le volet « de quoi je me mêle » je ne vais pas me gêner. De la pure investigation en tant que journaliste.
Catherine Ashton qui parle si bien d’élections et de sanctions n’a, elle, jamais été élue de sa vie. Et elle ignorera toute sa vie ce que sanction signifie. Je ne dévoilerai mes sources que pour ceux qui vont se sentir morveux…
L’actuelle Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et aussi vice-présidente de la Commission de l’Union européenne (nommée et non élue en 2009), doit son poste et son prestige à son journaliste de mari qui est un ami intime de l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair. C’est grâce à ce mari, qu’en 1999 elle a obtenu un siège -A VIE- à la Chambre des Lords, sans avoir été élue, après avoir été bombardée du titre de noblesse de Baronne « Ashton of Upholland » (comme dans François Hollande, mais au-dessus…). Ce, à la demande du parti travailliste (« Labour party »). Et après avoir travaillé pour une œuvre caritative dirigée par le Prince Charles…
Née en 1956, économiste de formation, cette « Ashton au-dessus de Hollande » n’a aucune expérience dans le domaine politique, ni même diplomatique d’ailleurs. En fait, de tous les postes qu’elle a obtenus, elle n’a jamais été élue. Ainsi des portefeuilles de Secrétaire d’Etat à l’Education (2001-2002), puis aux Affaires constitutionnelles (2004-2007) et à la Justice (2007). Lorsque Gordon Brown a été élu Premier ministre, l’Ashton sur Hollande a été nommée « Leader of the Lords ». Je m’arrête là pour cette histoire de pistons qui se pratique usuellement dans les hautes sphères politico-diplomatiques européennes. Pour les autres continents, cela doit être pire…
Mais le plus intéressant est ce qui suit
De nos jours, Catherine Ashton est plus payée qu’Angela Merckel, mieux rémunérée que Barack Obama. Voici ce que déclare ma source : « Dans une classe politique où rien ne compte tant que le pouvoir et l'argent et où l'on est prêt à tout pour l'obtenir (jusqu'à accepter un titre de noblesse), Catherine Ashton s'est particulièrement bien débrouillée puisqu'elle gagne aujourd'hui 363 000 euros par an (30 250 euros par mois) incluant une prime au logement et un budget de représentation, mais sans compter deux chauffeurs et une multitude d'autres avantages. Tout cela pour un poste sans obligation de résultats et sans responsabilités directes. Le pire qui puisse lui arriver c'est de le perdre… fortune faite. Si elle survit à son mandat de 5 ans, elle bénéficiera d'une pension de 70 439 euros et d'une prime de départ de 510 500 euros ». Sachant cela, elle doit se contre-ficher de ce qui peut advenir d’un pays comme Madagascar, ancienne colonie française, où elle ne mettra jamais les pieds. Et, en fait, c’est là où je veux en venir. Toutes les actions de Catherine Ashton, en ce qui concernent les pays qui ont eu ce malheur d’être francophones, sont dictées par la France. Pour les pays anglophones, c’est sûrement la chasse gardée de la perfide Albion. Je divague ? Voyez ce qui se passe au Mali et au Zimbabwe…
Et l’ONU dans tout çà  ? Je répète que Charles de Gaulle a eu raison de dire que ce n’est qu’un « Grand machin ». Qui se laisse… machiner car la machine ne peut tourner sans le financement des grands pays devenus puissants sur le dos des pays pauvres peuplés d’indigents anciens indigènes exploités à mort. Lisez attentivement le fac-similé ci-après. Mais ils n’auraient jamais été là où ils sont sans de tristes personnages comme Rasanjy qui a laissé un héritage qui se perpétue jusqu’au jour d’aujourd’hui.
Du temps de l'Amiral Ratsiraka, j'ai lu dans le Journal officiel que la production annuelle d'or de Madagascar était de... 01 (un) kilogramme ! Qui pille réellement les richesses de la Grande île de l'océan indien? Et on veut embrumer les esprits avec des histoires de bois de rose alors qu'il y a bien pire...
Certes, cela ne changera pas grand’chose à court terme, mais l’opinion publique mondiale doit connaître ce système de "pistonnage" qui semble anachronique si on écoute tous les discours officiels… Il est évident que le piston lave plus blanc que n’importe quelle lessive au monde.
Enfin, je rappelle les faits historiques suivants, pour les ignares. L’avenir de Madagascar se tient en une seule phrase :
1890 : l’Angleterre reconnaît à la France ses droits sur Madagascar, en échange du protectorat sur Zanzibar et sur le bas du Niger.
Quels droits et de quel droit ? Certainement de celui du plus fort en matière d’armement et de trahisons locales… Mais de nos jours ?
Jeannot RAMAMBAZAFY – 7 août 2013