Décidément, plus le temps qu’il va passer sur terre lui est compté, plus il continue à débiter conneries sur conneries. Il ? C’est le candidat Jean Louis Robinson qui préfère salir son honneur et son honorabilité plutôt que de laisser de bons souvenirs à la postérité.
Le soir du 20 décembre 2013, jour du scrutin, Jean Louis Robinson arrose "sa victoire". Le médecin est-il aussi devenu un devin (buveur de vin) ?
Le 22 décembre 2013, interviewé et pris en vidéo par des journalistes d’Afp (Agence France-presse), il a -après s’être targué d’être (déjà ) vainqueur à 60% sur le résultat de moins du demi du quart des 20.001 bureaux de vote, bouteille de champagne à l’appui- prononcé la phrase de trop. Ecoutez et lisez :
« Nous avons gagné à Madagascar. La plateforme a gagné, la mouvance a gagné, je pense qu’il va falloir être logique actuellement. Sur toute la ligne on a gagné et si, par exemple, ils disent que c’est eux qui mènent, ils mentent parce qu’il y a eu beaucoup de fraudes. Et on (on qui ?) contestera si c’est Hery qui va gagner. Je ne le pense pas, parce que ce n’est même pas pensable ». Il aurait donc du être seul et unique candidat alors ?!
Hôtel Carlton Anosy, 23 décembre 2013. Après avoir ameuté la presse locale et internationale basée à Antananarivo, et accusé tous ceux qu'ils pouvaient accuser de fraudes électorales, Jean Louis Robinson n'a pas pu apporté la moindre parcelle de preuves de ses accusations. "Elles sont au QG...". Il prend les journalistes pour des plus cons que lui ma parole !
Le 23 décembre 2013 donc, même rengaine de « bourrage d’urnes » et de « bulletins pré-cochés ». Le hic est qu’il n’a apporté aucune preuve tangible sur ses accusations qui me rappellent le forcing du « premier tour dia vita » de 2002. Mais nous sommes en 2013... Où donc veut-il en venir ? Bien avant ses dernières conneries, il avait avancé ce qui suit, le 21 décembre 2013 :
« Pour le moment, d’après les résultats reçus, parce que c’est comme toutes les communications ( ?), il y a un écart de plus de 10%, et on ne peut pas faire autrement maintenant avec tous les efforts qu’ils (qui « ils » et quels efforts ?) qu’ils ont fait, eh ben l’écart ne change pas. Voilà . Le message c’est que jusqu’aux résultats il faut être serein (ah bon ?) et ne pas, disons provoquer les uns ou les autres parce que çà ne sert à rien. Le peuple a élu celui qu’il voulait et les députés qu’ils veulent ( ?), je pense que c’est pas la peine de provoquer ou d’entrainer les manifestations dans la ville ou dans les provinces ».
Ah bon mais qu’est-il en train de faire actuellement ? A l’entendre parler, et si on suit son déraisonnement, il y a, depuis le 21 décembre 2013, « des manifestations dans la ville et dans les provinces ». On attend les photos alors…
Le maître déchu et son élève (en passe d'être déçu) en train de potasser
l'art de manipuler les simples d'esprit
En tout cas, si les paroles s’envolent, les écrits restent. Mais, encore une fois, qu’il soit élu ou non, Jean Louis Robinson, est un personnage extrêmement dangereux. D’honorable médecin et judoka dont le fair-play a été reconnu de tous, il est devenu un sale petit politocard calculateur et provocateur qui suit les traces de Marc Ravalomanana. On sait comment ce dernier a fini : rejet du peuple (surtout celui des 17 régions où Mister Robinson est, en ce moment des décomptes, battu à plate couture), démission, fuite, mensonges sur mensonges puis interdiction de quitter l’Afrique du Sud où il est mis en examen par la justice du pays de Nelson Mandela qui doit se retourner dans sa tombe à chaque fois que Jean Louis Robinson a le culot de prononcer son nom.
Hôtel Carlton, 23 décembre 2013. Pour Jean Louis Robinson, voilà donc une preuve irréfutable, translucide, imparable...
Pour l'heure, il a eu l'outrecuidance de demander à ce qu'on arrête les décomptages. Il prend ceux qui veillent jour et nuit, les électeurs et toute la communauté internationale pour ses valets, ma parole ! Il a oublié jusque ce que le mot "procédure" veut dire. Cela pue le "Ravalomananisme" à plein nez. Il s'agit de "l'art" de manipuler les foules en faisant l'épouvantail (celui qui créé l'épouvante). Mais la majorité ricane de ses gesticulations: il brassera de l'air longtemps et pour rien. Les descendants des "Menalamba" ne sont pas des oiseaux...
Si ce n'est toi, c'est donc ton frère ? Mais où est la preuve, hein ? Ce n'est que supputation,
malgré la ressemblance frappante... Car si le crapaud bave, la pie, elle, jacasse
Au moment et à l'heure où je boucle cet article, les résultats provisoires pour 6845 bureaux de vote sur 20.001 (plus que le quart) est le suivant : Hery Rajaonarimampianina : 52,27% ; Jean Louis Robinson : 47,73%. Alors ? « Mino fotsiny ihany e ! ».
Jeannot Ramambazafy – 23 décembre 2013
INFO DERNIERE
VU SUR LE SITEÂ MADAGROW.COM
Pour 8934 bureaux de vote sur 20.001
Hery Rajaonarimampianina : 53,16%
Jean Louis Robinson: 46,84%