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Ravalomanana retour: madagate.com finira par rétablir la vérité unique

Mark Twain avait dit : « Un mensonge peut faire le tour de la terre, le temps que ma vérité mette ses chaussures ». Aujourd’hui, l’heure est venue et ce que je me tue à vous dire depuis deux ans, restera exacte. Et Harisoa Razafitrimo, ministre des Affaires étrangères, le 19 juin 2014, a amené tout le monde vers cette vérité qui a donc mis ses chaussures… -Un dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY-

TRANSCRIPTION DE LA VIDEO


« [Mikasika an’i Marc] Ravalomanana, tsy misy an’izany « mi-bloqué » ny pasipaorony izany mihitsy. Raha ohatra te-hody aty Madagasikara marina, dia afaka maka « sauf-conduit » na « laissez-passer ». Ary tsy izy akory no mitabataba fa matoa misy olona hafa mitabataba, zavatra hafa no kendrena aorian’izay zavatra izay. Izay no mahatonga ahy mametraka ny fanontaniana hoe : inona ny tombontsoan’ilay olona mivoy izao resaka izao.

Ingahy Marc Ravalomanana sy ny Filoha Hery Rajaonarimampianina

Ny Filoham-pirenena sy Andriamatoa Ravalomanana dia efa nifampiresaka, nifanazava ary efa mipetrapetraka daholo ny zavatra rehetra. Inona indray ny antony hitabataban’ny olona sasany ? Izay fotsiny, angamba, no tiako ambara… Hitanareo : matoa izy mbola tsy mody, mety misy antony ao. Matoa mbola tsy mody izy dia mety hoe ahofan’ny namany, fa tsy izy akory, amina resaka pasipaoro ny tsy fodiany aty. Dia misy antony ao, fa tokony halalininareo. Ianareo anie mpanao gazety e ! Afaka mamakafaka hoe : inona ny antony tsy mbola hafahan’ingahy Ravalomanana. Azoko omena « piste » iray ianareo : anontanio ny ao amin’ny Masoivohon’ny « Afrique du Sud ».

TRADUCTION


En ce qui concerne Marc Ravalomanana, il n’y a vraiment aucun problème de « passeport bloqué ». S’il veut réellement rentrer à Madagascar, il peut demander un sauf-conduit, un laissez-passer. En plus, ce n’est pas lui qui fait des histoires mais s’il y a des personnes qui argumentent avec cette histoire de passeport bloqué, le but doit être tout autre…

Roland Ravatomanga, ministre de l'Elevage de la transition, reconduit dans le gouvernement de Kolo Roger, et Brian Currin, avocat sud-africain de Marc Ravalomanana

(Ndlr : Brian Currin était récemment à Madagascar, avec cette histoire de passeport bloqué dans ses bagages. Il est reparti bredouille sans même avoir pu rencontrer le président Rajaonarimampianina). C’est pourquoi je me pose la question suivante : quel est l’intérêt de ces personnes à mettre en exergue cette histoire de passeport ?


Le Président de la république et Monsieur Ravalomanana se sont rencontrés, ont discuté et tout a été dit… Pourquoi encore cette histoire de passeport, de la part de certaines personnes ? C’est ce que je voulais vous dire aujourd’hui. Vous savez, s’il n’est pas encore rentré c’est qu’il y a une raison. S’il n’est pas encore rentré, ce sont ces personnes qui se croient plus royalistes que le roi car, lui (Ravalomanana) n’a jamais fait aucune allusion à propos de son passeport « bloqué ».

Il y a bien une raison et vous êtes des journalistes, non ? Vous pouvez faire des investigations à ce sujet. Je vais vous donner une piste : pourquoi n’alliez-vous pas poser la question à l’ambassade d’Afrique du Sud ?

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La vérité vraie et unique est ce que j’ai déjà écrit, il y a deux ans :

Je suis vraiment navré de porter ce titre de journaliste, après bientôt 30 ans de métier face à la désinformation systématique de jeunes loups, pantins de politiciens, et qui se complaisent à se croire le 4è pouvoir personnifié. Voici un cas qui devra faire l’objet d’une étude dans les écoles de journalisme. Sous le couvert de « recueillement » et « d’indiscrétions ».

Selon Eugène Rajaofera donc, le Président de la Transition serait responsable de cet "empêchement" de Marc Ravalomanana de revenir dans son pays. Malheureusement, en une journée, beaucoup de lecteurs auront gobé cette énième intox jusqu'au fond de leur esprit déjà embrumé par les manigances de politicards de la Grande île. Encore heureux qu'il n'a pas été question d'un NOTAM (Notice for Airmen). Mais qui sait, demain dans Midi Madagasikara ? Ils n'en sont plus à une propagation de fausses nouvelles près là-bas. Et cela, juste pour défendre les intérêts d'une personne qui n'est jamais que de passage ici-bas. Pauvre Madagascar qui a hérité d'une jeunesse inconsciente pour son propre avenir

L'article ci-dessus a paru à la «Une » du quotidien Midi Madagasikara du 3 juillet 2013, créé en 1985 par la vénérable Marthe Rajaofera Andriambelo. Que peut-elle bien penser de ce "journalisme débridé" ?

Ce « scoop » révélé, voici un article écrit en anglais que je ne vais pas traduire. Que les traducteurs traduisent, et que les « interpréteurs » interprètent selon la position du politicien dont ils sont les porte-parole.


Acting Judge MH Mabena (Constitutionnal Court of South Africa) had heard a case between the former president of Madagascar, Marc Ravalomanana, living in South Africa after a coup in his country during 2009, and a group of eight Malagasy applicants. Originally the eight wanted a court order preventing Ravalomanana from leaving South Africa and making him hand his passport to the court registrar. This was so that he would have to stay here while the Directorate for Priority Crime Investigations (the Hawks) continued trying to establish whether Ravalomanana should be charged with crimes against humanity. When the matter was argued in September, however, the eight suggested a compromise approach to the travel restrictions.

Afterwards, both sides filed heads of argument and Acting Judge Mabena then wrote a decision which he delivered on November 19. During Nel’s speech at The Hague he said South Africa took its obligation to co-operate with the ICC seriously. But, he said, despite new internal laws to ensure co-operation, it wasn’t always easy to provide the assistance needed to investigate such crimes.

Acting Judge Mabena’s decision gives us a glimpse into some of these difficulties.

The eight applicants claim Ravalomanana has committed crimes against humanity, with responsibility for the killing of many civilians by the presidential guard in Antananarivo in 2008 and 2009. In 2010, Ravalomanana was tried in absentia by a Madagascan court, convicted of murder and sentenced to life imprisonment. Since his arrival in South Africa, originally seeking political asylum, Ravalomanana has been given permanent residence.

The acting judge outlined some of the terms of Ravalaomanana’s continuing stay in South Africa, noting that while he was offered limited VIP protection, there were also curbs on his freedom to which he had agreed. The applicants feared that if he left South Africa our courts would lose jurisdiction and the local investigation against him would have to stop. Instead they want the investigation to be finalised and appropriate action taken.

They told the court that the Hawks were trying to establish whether Ravalomanana was involved in crimes against humanity involving murder and torture as part of a widespread systemic attack directed at a civilian population. They also referred to claims that, while living in South Africa, he was involved in a plot to kill Malagasy officials.

Ravalomanana’s legal team argued that his movement should not be restricted. Not even the Rome Statute, setting up the ICC, permitted South African courts to make an order conflicting with our Bill of Rights: like anyone else, he was entitled to travel freely.

The judge, however, pointed to Constitutional Court decisions holding that under certain conditions rights may be limited, and he sanctioned restrictions on Ravalomanana’s freedom of movement so as to facilitate investigations. He can travel freely within South Africa while his passport is lodged with the investigating team; travel abroad, however, is limited to attending Southern African Development Community (SADC) meetings and then only as long as a formal, written SADC invitation is presented to the investigation team. He may also travel to Madagascar if there’s an official SADC recommendation to that effect. But once he’s back, his passport must be returned within 72 hours.

It’s not clear how much this outcome will satisfy either side – or the investigators. But the case does illustrate that South Africa, as part of the wider world, can’t escape involvement in the problems of how to support the ICC in its work of ensuring there’s no impunity for anyone who commits crimes against humanity.


Sources : Carmel Rickard and SAFPI (South African Foreign Policy Initiative), November , 29, 2012

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Voici le résumé de la situation actuelle de Marc Ravalomanana, en français.


Bloemfontein, 5 février 2013. Dans une déclaration, la Haute Cour de justice d'Afrique du Sud a rejeté la requête en appel du président malgache évincé, Marc Ravalomanana, à propos de la restitution de son passeport.

Selon une déclaration faite en début février 2013, la Cour Constitutionnelle a pris en considération la requête en appel. Elle a conclu que cette restitution n'était pas dans l'intérêt de justice, à cette étape de l’enquête. « La demande est rejetée ». Le passeport de Ravalomanana a été confisqué en septembre [2012] par la justice sud-africaine. La Haute Cour lui permet de quitter le pays (Afrique du sud) uniquement pour assister (lorsqu'il est invité à assister) à des réunions régionales [sous-entendu: organisées par la SADC].

Lorsque l’on cherche et que l’on cherche bien, on trouve toujours la vérité vraie. Nul n’est aussi aveugle que celui qui ne veut pas voir ; nul n’est aussi sourd que celui qui ne veut pas entendre.


"Cases dismissed" signifie cas (ou requêtes) rejetés

Et malheureusement aussi, seuls 15% de la population Malagasy ont accès à Internet. Ce qui permet à ces zèbres de mentir comme ils veulent. Malgré cela, lisez bien les journaux de Mamy Rakotoarivelo (Midi Madagasikara, Gazetiko). Vous m’en direz des… nouvelles et vous les reconnaîtrez par leur "Une" contraires à la vérité vraie et unique dévoilée ici.

Mais si nous revenons au texte en anglais, il y a toutefois la phrase : " He may also travel to Madagascar if there’s an official SADC recommendation to that effect. But once he’s back, his passport must be returned within 72 hours". Il pourrait aussi aller à Madagascar s’il existe une recommandation officielle émanant de la SADC. Mais une fois de retour (en Afrique du Sud), son passeport devra être restitué dans les 72 heures.

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Par ailleurs, le 26 septembre 2012, à New York, j’ai eu une discussion en aparté avec le président sud-africain, Jacob Zuma, qui vient d’être réélu, en mai 2014 :

Siège des Nations Unies à New York, le 26 septembre 2012. Ci-dessus, une photo comme çà, çà ne s'invente pas et çà ne se truque pas. Mais avant de poser pour la postérité, j'ai eu le temps de poser au Président Jacob Zuma, une question simple, en aparté, brusquement (il fallait le faire j'en conviens): "Quel est votre avis à propos de l'ancien président Marc Ravalomanana?".

Il a été un peu désarçonné, sinon étonné par mon intrépidité mais a réussi à répondre de manière aussi simple et très limpide: "Le gouvernement d'Afrique du Sud ne fait jamais d'ingérence dans des décisions prises par la Justice, au nom de la séparation des pouvoirs". Tout compte fait alors, mon anglais est tout de même compréhensible. Et idem pour ma compréhension de la langue de Shakespeare. Car cette question et sa réponse se sont faites avant que le photo reporter, Victor G. Andriananjason, a appuyé sur son déclencheur. Comme s'il m'avait laissé le temps pour faire parler le Président Zuma. En tout cas, je reste persuadé qu'il aurait répondu de la même manière à un autre journaliste. Je vois déjà d'ici les "médiaboliques" qui vont écrire que je suis devenu le conseiller "politique" du président Rajoelina. Erreur: je suis et resterai journaliste. J'étais uniquement à la recherche de la vérité prise à une source on-ne-peut-plus fiable.

Jeannot Ramambazafy, envoyé spécial à New York

Mis à jour ( Dimanche, 22 Juin 2014 10:10 )  
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