A gauche, la page de couverture pelliculée, à droite la page 6 de cet ouvrage de format de poche en quadrichromie
« Hery Rajaonarimampianina : les 100 jours d’un homme de pouvoirs ». Tel est le titre du livre rédigé par Jeannot Ramambazafy, présenté à la presse malgache, ce vendredi 4 juillet 2014 au restaurant « Bon Accueil », Ambatonakanga, Antananarivo à 10h30.
En attendant de plus amples informations, en voici l’introduction.
INTRODUCTION
D’habitude, un livre d’Histoire sur un dirigeant n’est publié qu’après sa mort, ou lorsqu’il n’est plus au pouvoir. Cependant, usant de l’exception confirmant toute règle, j’ai considéré comme une urgence la narration et la publication des premiers cent jours au pouvoir d’un homme qui n’a jamais été prédestiné à être le premier président de la IVème république de Madagascar. Mais aussi, le 8ème président de la république et le 11ème chef de l’état malgache, après Philibert Tsiranana, Gabriel Ramanantsoa, Richard Ratsimandrava, Gilles Andriamahazo, Didier Ratsiraka (deux fois), Zafy Albert, Norbert Ratsirahonana, Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina (photos ci-dessus, du haut vers le bas et de gauche à droite).
Pourquoi cet ouvrage ? Pourquoi pas, répondrai-je. L’Histoire politique de la Grande île de l’océan Indien manque crucialement d’archives. Et son Histoire tout court, qui n’est pas un exercice de style, a trop longtemps été « créée » par des étrangers -et même des nationaux-, selon les intérêts qui les animent. Avant le 13 mai 1972, par exemple, les écoliers malgaches à Madagascar apprenaient que leurs ancêtres étaient les Gaulois ; que « Ranavalo » I était une reine cruelle…
En tant que journaliste d’investigation, j’ai fait en sorte que cet ouvrage repose sur des documents authentiques et véridiques. Il ne s’agit pas d’un roman -de fiction qui plus est- ou une biographie mais d’un ouvrage historique pour que les générations présentes et à venir comprennent la suite des évènements.
Ayant voté pour le candidat n°3, j’use aussi de mon droit double de citoyen et de journaliste, de révéler ce qui s’est réellement passé, du 25 janvier 2014 au 30 mai 2014, date de présentation officielle du parti politique HVM (« Hery vaovao ho an’i Madagasikara »). Et plus encore…
Pourquoi lui ? L’être humain, en général, a tendance à devenir amnésique sur certains faits passés, au fil du temps. Concernant Hery Rajaonarimampianina, il est devenu, à mon sens, un cas particulier. En effet, quatrième président malgache élu à avoir prêté le même serment de respecter la Constitution comme la prunelle de ses yeux, en moins de 100 jours, il a réussi le triste exploit de piétiner plusieurs fois ce texte fondamental, à travers des démarches… historiques.
Par ailleurs, mon argument n’est pas de faire une biographie sur le personnage mais de démontrer jusqu’à quel point les intellectuels malgaches de tous bords sont les premiers responsables du sous-développement de Madagascar, en brandissant sans aucune honte les notions d’état de droit ; de respect de la Constitution et des droits de l’Homme ; de démocratie. Mais en agissant de manière tout à fait contraire, au grand dam des électeurs et du pays tout entier. Quant à moi: « NY RARINY SY NY HITSINY ARY NY FAHAMARINANA NO MIBAIKO ! » Seule la Vérité me guide, et il n’y a qu’une seule Vérité.
Jeannot RAMAMBAZAFY