Une sortie très dédaigneuse vis-vis des journalistes
Mais quelle mouche a donc piqué Lala Arisoa Razafitrimo, ministre des Affaires étrangères, qui a des dizaines d’années de pratique diplomatique ?
La question se pose car à son retour d’on-ne-sait-plus où, elle a eu une réplique très cinglante, très peu diplomatique, envers les journalistes présents à la résidence de l’Ambassadeur de l’Indonésie (le 20 août 2014, à l’occasion du 69è anniversaire de l’indépendance de ce pays) et qui n’avaient fait que leur devoir : celui de recueillir des informations à propos de l’éventuel retour de l’ancien président Marc Ravalomanana. En effet, sa seule et unique réponse a été : « Tsy hiteny aho na hitomany eo ianareo ». Traduction littérale : je ne répondrais pas même si vous vous mettez à pleurer.
Si le silence radio est le mot d’ordre, il y a d’autres manières de s’y prendre pour ne rien expliquer. C’est cela la diplomatie : l’art de dire sans rien révéler, sans être dédaigneuse
Mais c’est extrêmement grave çà  ! Ne serait-ce qu’au niveau du langage diplomatique et au droit du public à l’information. Mais quel est donc le nom de ce virus qui mine les membres de ce régime Rajaonarimampianina, et qui leur font avoir un comportement dédaigneux ? Certes, le pouvoir change les êtres humains. Seulement, de la part de Lala Arisoa Razafitrimo, c’est très… étrange. En tout cas, déjà une seconde bévue de la part de cette Dame qui portait beaucoup d’espoir, après l’histoire de la liste d’une centaine de personnes frappées d’IST (Interdiction de sortie du territoire), qui n’a reçu aucune infirmation, aucune confirmation. Serait-ce le virus Ebo…ulement intellectuel (Ebolaïus intelligentsia) ? Et jamais deux sans trois : quelle sera la prochaine étrange affaire dans le pur style des Rivo Rakotovao et Henry Rabary-Njaka nommés par le Président Rajaonarimampiania comme elle ? Effectivement, c’est triste à … pleurer.
« Au ras des pâquerettes » signifie physiquement très bas, la pâquerette étant une petite fleur. Mais très vite, un sens figuré voit le jour. La langue française a tendance à se servir des métaphores de la hauteur pour parler de choses de qualité. Ainsi, une chose importante et de bon niveau sera "haute" à l'inverse de quelque chose de médiocre qui sera "basse". Le XVIe commence à évoquer cette expression "ras terre avec les pâquerettes" puis elle est reprise au XVIIIe avec "à ras de terre avec les pâquerettes". Petit à petit, "de terre avec" est supprimé. L'image de la pâquerette est conservée pour son caractère médiocre, banal. (L’internaute.com)
Jeannot Ramambazafy – 21 août 2014