Le sinistre et cynique Paul Rabary, un NON ELU, qui croit tout se permettre jusqu’à empêcher que ces compatriotes soient soulagés de leurs problèmes, grâce à d’autres concitoyens, pour démontrer sa servilité à un autre Malgache qu’il prend pour son dieu tombé sur terre. Ils finiront tous par tomber par terre. Et de haut, çà fait très mal… Que le mot "Fihavanana" ne sorte plus de sa bouche, pour ce qu'il lui reste de jours à vivre ! Hautain et dédaigneux, il ne saurait plus faire partie de ses semblables
Cette fois-ci la coupe est pleine ! Alors que dans ses discours, le Hery Vaovao (Hery Martial Rajaonarimampianina Rakotoarimanana) déclarait qu’entre Malgaches il faut s’entraider, la dernière décision d’un ministre NON ELU, issu d’un gouvernement incompétent va entrainer le pays tout entier dans une spirale de haine contenue durable.
« Fa ny fitiavana no lehibe indrindra ». Le MAPAR en action avec le Député Lanto Rakotomanga, dans le second arrondissement d'Antananarivo
Avec pour slogan « Fa ny fitiavana no lehibe indrindra » (1 Corinthiens 13:13 dans la Bible), les députés ELUS sous la bannière du MAPAR, pour amortir les problèmes des parents d’élèves, liés à la prochaine rentré scolaire, ont mis en place un vaste programme de distribution de fournitures scolaires, d’enveloppes financières, dans les écoles primaires publiques (EPP) sur l’ensemble du territoire. Sauf « aval » des chefs CISCO (circonscription scolaire) qui n’avaliseront jamais ces actions illustrant parfaitement le "Fihavanana Malagasy". Mais pour ce sinistre ministre, l’adage malgache « Aleho halan’Andriana toa izay halam-bahoaka » devient « aleho halam-bahoaka toa izay halanam’Andriana » : mieux vaut être détesté par le peuple que par le roi [Hery Bien Aimé].
Et on voudrait faire croire, quelque part, que les chefs CISCO sont au-dessus du ministre et peuvent sortir une note de leur propre... chef ? Ministre lui-même NOMME par le président qui porte le nom du parti HVM ! Un peu de logique les gars !
Tout s’était bien déroulé dans les premier et second arrondissements d’Antananarivo durant le week-end dernier. Puis, subito presto, le petit Paul Rabary, le prenant de très haut de son poste de ministre de l’Education nationale (il est beau l’exemple d’éducation de haïr son prochain !), a décrété à travers une note de service officielle -avec des excuses de débile mental-, que la distribution de dons dans les EPP était désormais interdite. Du jamais vécu à Madagascar, un "scoop" !
Les raisons de cette réaction asociale pour un soi-disant sociologue? Primo : il s’agit d’une question d’orgueil car les fameux kits scolaires « présidentiels » (et non providentiels) que le pouvoir compte distribuer dans ces mêmes EPP ne sont que de la camelote pour pauvres, comparés à ce qu’offre le MAPAR ; secundo : il s’agit d’une question de jalousie car la gratuité scolaire promise par le Hery Vaovao lui-même ne sera qu’une utopie ; tertio : il s’agit de démontrer qu’ils sont au pouvoir et ont tous les pouvoirs. Voilà leur politique pour diriger la Grande île de Madagascar.
Face à cela ma question restera immuable : combien de temps comptent rester à leur poste tout ce ramassis d’individus bêtes, méchants et dépourvus d’humanité ? Ad vitam aeternam sans doute... Je préfère être un héros mort (ou emprisonné) qu’un lâche vivant obligé de ramper devant de tels individus qui ne méritent même pas de vivre. Je suis dur ? Oui, envers moi-même surtout, parce qu’avec ce genre de mortels (nous mourrons tous un jour) et la complicité des bailleurs pour cons, Madagascar s’enfonce vers la voie du sous-développement durable.
Et les pauvres deviendront plus pauvres, les riches plus riches grâce à tous ces pauvres qu’ils auront eux-mêmes créés ici-bas. Mais on ne finira pas de les étrangler dans leur tombe. Pour l’heure, ils sont encore vivants et démontre leur couardise par des actes veules et vils. Car seuls les lâches abusent de la puissance publique dont ils croient être les propriétaires éternels.
Et dire que le slogan signifie: "L' école est le meilleur des héritages". L'école de la haine et du clivage ?
Le pire, dans cette histoire déjà monstrueuse, c’est que même les journalistes sont interdits d’entrer dans ces EPP et de parler avec les institutrices et instituteurs. Ces derniers, de cœur de sanctions disciplinaires, n’osent plus rien dire mais n’en pensent pas moins. L’issue de cette réaction stupide ? Ils n’auront jamais le temps de comprendre leur douleur (méprisés par les gens), le jour où ils quitteront leur fauteuil douillet et rentable (pour eux). Car, tôt ou tard, ils redeviendront de simples citoyens. Qu’ils profitent bien de la situation alors. Comme dépenser plus 7000 euros pour une nuit dans un hôtel 5 étoiles, ou encore trouver miraculeusement un millions d’euros pour acheter le Café de la Gare, infrastructure appartenant à l’Etat mais gérée par Madarail comme bon lui semble. Et bien évidemment, comme par le passé, le BIANCO (Bureau INDEPENDANT anti-corruption) fera semblant de ne pas exister, car directement rattaché au père du fils de la belle-mère...Ce n'est pas la honte ("henatra") qui les étouffera en tout cas.
Mais tout cela est logique et le pire reste à venir. Car ces créatures ne sont pas là pour développer le pays mais pour se remplir les poches. Heureusement -pour la consolation des millions de Malgaches grugés- qu’un linceul n’a jamais de poches. Mais qui sait ? Ils sont tout aussi capables d’emmener des tas de caisses d’euros dans leur tombeau. Il ne faut plus jamais jurer de rien avec ces « immortels » sadiques. Combien d’années de prison cet article me coûtera ? Le monde entier sera au courant, pas de panique. J’opte pour 4 ans et trois mois maximum. C’est la durée du mandat du Hery Vaovao s’il parvient jusqu’au bout. Bah, Nelson Mandela a bien résisté durant 23 ans à Robben Island. Et merci d’avance, je serais enfin célèbre, avec séjour tout payé par l’Etat malgache ! En attendant, le peuple entier vous attend au tournant, ô hommes forts aux pieds d’argile.
Enfin, si certains Malgaches mal embouchés songent à une "campagne électorale" de la part du MAPAR, eh ben Madagascar ne se développera jamais, même en un siècle, avec ce genre de mentalité, cet art de trouver du n'importe quoi pour on ne sait quelle obscure raison. Ce sont des gens sans foi ni loi qui n'ouvriront la Bible qu'à l'approche de leur fin toujours tragique et qui ne sauront jamais dissocier le bon grain de l'ivraie. Lorsqu'ils se rendront compte que la meilleure manière de laisser quelque chose de bien sur cette Terre de passage, est de donner sans jamais rien demander en retour, il sera trop tard: la mort sera proche. Pour eux. Que dit 1 Corinthiens 13:13?
Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour; mais la plus grande des trois est l’amour.
Jeannot Ramambazafy – 1er octobre 2014