Comment surveiller 5.000 km de littoral sans flotte garde-côtes digne de ce nom, sans personnel qualifié et intègre ? Bois de rose, richesses naturelles et minières pourront « s’évader » pendant encore très longtemps
DES FRONTIERES PASSOIRES
Entrée libre
Le surtitre et titre de notre article décrivent parfaitement les cieux et les littoraux de notre cher pays : la Grande île. Puisque Madagascar constitue un espace insulaire, elle n’a pas de frontières au sens propre du terme (ni naturelles ni artificielles. En tout cas, c’est du ni… ni).
Les frontières malgaches (véritables et légales) sont les « gates » d’embarquement et de débarquement des infrastructures aéroportuaires et portuaires. Sinon, les plages de débarquement sur lesquelles les bateaux à fonds plats du genre LCT peuvent « beacher ». Il en existe 5500 km moins la somme des longueurs des falaises et celles des embouchures des fleuves et lagunes.
Zorro est arrivé !
« Ne me demandez surtout pas comment j’ai atterri au pays… seul ! », dixit Ravalomanana Marc. Remercions le Bon Dieu que les mercenaires du type Bob Denard, et autres membres du commando israélien sioniste, ou encore sud-af du temps de l’apartheid n’avaient pas fait autant. Heureusement que Deba, en tant qu’Amiral de la Flotte qui se respecte, faisait de son premier souci la souveraineté nationale sous toutes ses formes. Lui qui était le champion de l’équilibre régional, les bonnes gens du littoral malgache se sentaient « proprio » de la Grande île et y étaient à jamais jaloux, quant à sa protection.
Mais pas Ebola.
Ebola, quand tu nous tiens ! La protection des « frontières » (« gates », littoraux, cieux) est énumérée parmi les strictes mesures à prendre par tous (y compris la vile populace). Comment matérialiser une telle recommandation qui ne revêt qu’une futile morale ? Ni l’ACM, ni l’ASCENA, ni les agents de frontières (Police, gendarmerie, santé, compagnies de transport aériennes, dockers, sécurité civile…), personne ne l’a vu traverser et passer en toute quiétude une des « frontières » malgaches, à moins qu’il n’ait été débarqué par un LCT à Ambila, ou parachuté par un drone quelque part, car seule le drone peut échapper au contrôle des militaires chargés de la défense anti-aérienne… Cela a épaté plus d’un.
Ebola, toi qui peux entrer par simple courrier postal, aie pitié de nous, n’imite pas notre ancien Président du retour de son exil ! Zorro est arrivé, mais pas Ebola !
Razaka Oliva
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LANITR’I GASIKARA
Misy mitete
« Misy mitete ato amy FIEFIP ! », hoy ny Filoham-piangonana iray tao amy ny FFKM efa misotro ronono izay, raha nanambara izy fa nisy tsiambaratelon’ny FFKM tonga eny anivon’ny Fanjakana. Ny FIEFIP moa dia Filankevitra Ekiomenika momba ny Fiainam-Pirenena, na SEFIP tany aloha. Midika izay fa paikady sy teti-panorona mahakasika ny raharaha politika io « nitete » io.
Indramina io fomba fiteny sarisary fanaon’ny Filoham-piangonana misotro ronono io enti-milaza fa mitete ny lanitr’i Gasikara. Matetika moa dia avy eny an-danitra, amy ny alalan’ny rôplanina, no itodiana eto an-drenivohitra. Mahalana ihany no mitody any an-tafian-dakana any amorontsiraka ny vahiny. Raha ny fidirana ara-dalàna sy tena azo antoka tsy hahitan-doza eto amintsika, dia tsy misy afa-tsy ny eny amy seranam-piaramanidina sy eny amy seranan-tsambo. Ireo ihany no hany vavahady fidirana eto amy ny Nosy.
Anisan’ireo voalohan-teny natoan-dRavalomanana tetsy Faravohitra moa ny hoe aza manontany ny fomba nahatongavako sy izay niaraka tamiko ianareo mpanao gazety. Dia nahatalanjona sy nahagaga tokoa! Samy nitonona ho tsy nisy nahalala sy tsy nisy nahita izay nidirany, fa dia hoe: “Niditra an-tsokosoko”. Izany no mpiantoka ny aintsika Malagasy, samy niala pas daholo. Kanefa dia efa nampiomana teo amy ny MAGRO i Ravalomanana Lalao fa ho avy izy. Tabera Randriamanantsoa nilaza fa efa tamy zoma izahay no nahafantatra fa ho avy Ravalomanana.
Ry nandray andraikitra isanisany, hoy ny Tompo hoe: Miambena! Miverina in-12 ao anaty Baiboly io teny baiko io. Miambena tsara sao dia ny “Ebola” tsy hita maso no miditra amy ny alalan’ny valopy mande paositra.
Razaka Oliva