A droite, James Andrianalisoa, Dg de l’Aviation civile de Madagascar (ACM) qui a osé porté plainte
Un mail m’a été transféré tard dans la nuit du 4 novembre 2014. Il émane de Jean-Marc Dumoulin, expert en aéronautique de l’Aviation Security Professional Management Course (AVSEC-PMC), programme de formation prodigué par l’Organisation d’aviation civile internationale (OACI) qui est un organisme spécialisé des Nations Unies.
Antsirabe. Au fond, l'aéroport dénommé techniquement AJT
Je ne suis pas expert en la matière, lui si. Ainsi, dans ce mail, il y a des tas de chiffres et des annotations claires indiquant que l’Aviation civile de Madagascar (ACM) -qui a osé porter plainte contre Marc Ravalomanana et Jean Marc Koumba !- est le premier coupable de négligence et manque de professionnalisme. Sont complices, dès lors encore, le ministre des Transports, le ministre de la Défense nationale et tous les premiers responsables de la police malgache de l’Air et des Frontières. Dès lors, si Madagascar est vraiment un état de droit, comme le régime Rajaonarimampianina aime à le claironner, Jean Marc Koumba et les quatre autres boucs émissaires, appréhendés à Antsirabe et déportés loin de leur famille, doivent être relâchés dans l’immédiat, les accusations de complicité ne tenant plus la route.
Car techniquement parlant, Marc Ravalomanana, venant d'Afrique du Sud, n’a pas pu atterrir directement à Antsirabe à bord d'un petit avion. Alors ? J’ai moi-même effectué un vol à partir de Johannesburg pour Antananarivo, à bord d’un autre petit avion et il avait fallu s’arrêter à Toliara pour prendre du carburant. La chape d’un mensonge au niveau international couvre le retour de l’ancien président, mais le régime actuel malgache, pris de panique, a fait la dernière chose qu’il ne fallait pas faire : accuser et emprisonner des personnes sans preuves tangibles, sans mandat, sans droit à la défense et sans présomption d’innocence.
Ci-après la teneur -très technique- du mail reçu.
Jeannot Ramambazafy – 5 novembre 2014
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