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Madagascar ou la République de l’Oubli et de l’Omission de Rajaonarimampianina

Arrivé à l'âge de 61 ans par la grâce de Dieu, ce régime me fait profondément honte d’être Malgache. Alors que cette IVème république semblait être porteuse d’espoirs pour les générations présentes et à venir -celles qui nous remplaceront d’ici quelques années-, c’est le pays tout entier qui retombe dans un obscurantisme culturel infernal. Or, il est universellement connu que « la Culture c’est tout ce qu’il reste lorsqu’on a tout oublié ».

Hery Rajaonarimampianina, premier président de passage de cette IVème république, lui-même, a « oublié » sa naissance en 2010. Comme il a « oublié » et n’a pas voulu réhabiliter les grandes étapes de l’Histoire de la nation malgache : 13 mai 1972, 10 août 1991, 7 février 2009. Mais surtout la naissance des trois précédentes républiques (14 octobre 1958, 21 décembre 1975, 18 septembre 1992). Comment, dès lors, peut-il prétendre aller quelque part s’il ne sait même plus d’où il vient ? Là est son drame et non pas celui du peuple qui, lui, demeure. Mais il n’est pas le seul car ses trois prédécesseurs, après Philibert Tsiranana, ont agi comme si, avant eux, Madagascar n’avait jamais eu d’histoire, à part la tragédie sanglante du 29 mars 1947. Celle des épris d’indépendance et de liberté morts pour rien, en regard de la situation socio-politique prévalant en ce mois d’octobre 2015.

Devoir de mémoire, concernant le 14 octobre 1958, naissance de la 1ère république de Madagascar, année de naissance d’Hery Rajaonarimampianina d’Antsofinondry. Mais aussi large panorama des Chefs d'état qui se sont succédé, périodes de transition comprises.

Le Général de Gaulle: « Il faut que chaque pays acquiert une structure qui lui permette d'être une entité, de jouer son rôle, d'acquérir son autonomie. Il faut que les peuples aient la faculté de se développer suivant leurs caractères propres et accèdent à la gestion de leurs affaires particulières ». Tu parles Charles!

A la veille du retour de l'Indépendance de Madagascar, voici la teneur du décret n°60-555 du 1er avril 1960

Décret n° 60-555 du 1er avril 1960

Décret relatif à la situation administrative de certaines îles relevant de la souveraineté de la France

Le président de la République,

Sur le rapport du Premier ministre et du ministre d'Etat,

Vu la Constitution ;

Vu l'acte du 23 août 1892 portant prise de possession, au nom de la France, des îles Glorieuses ;

Vu la prise de possession, au nom de la France, des îles Juan de Nova, Europa et Bassas da India en octobre 1897,

Article 1

Les îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India sont placées sous l'autorité du ministre chargé des départements d'outre-mer et des territoires d'outre-mer.

Article 2

Ce ministre peut confier leur administration à l'un des fonctionnaires relevant de son département.

Article 4

Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent décret.

Article 4

Le premier ministre et le ministre d'Etat chargé du Sahara, des départements d'outre-mer et des territoires d'outre-mer sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Par le président de la République : CHARLES DE GAULLE
Le Premier ministre, MICHEL DEBRÉ
Le ministre d'Etat, ROBERT LECOURT

DECISION DES NATIONS UNIES DU 12 DECEMBRE 1979


****************************

JUILLET 1958
Le gouvernement français décide la participation des populations d'outre-mer au référendum. Le Comité Consultatif Constitutionnel comprend des Africains, notamment Léopold Sédar Senghor et Philibert Tsiranana. Félix Houphouët-Boigny, lui, siège au gouvernement comme Ministre d'Etat.

13 JUILLET 1958
Message du général de Gaulle aux populations d'outre-mer annonçant la création d'un ensemble fédéral.

16 JUILLET 1958
Pierre Messmer est nommé Haut-commissaire général pour l'A.O.F. (Afrique occidentale française). Son homologue en A.E.F. (Afrique équatoriale française) est Yvon Bourges.

25 JUILLET 1958
Une ordonnance amende la loi-cadre sur une disposition essentielle : désormais le Vice-président du Conseil de Gouvernement (désigné par l'Assemblée Territoriale) en sera "Président" à la place du Haut-commissaire à Madagascar et des Gouverneurs, "Chef du Territoire".

25-27 JUILLET 1958
Le Congrès du Parti du Regroupement Africain à Cotonou, auquel participent le Mouvement Social Africain et la Convention Africaine, voit les partis africains - articulés en Parti du Regroupement Africain et en Rassemblement Démocratique Africain - prendre position contre tout projet créant une fédération négatrice des autonomies et demander une confédération multinationale de peuples libres et égaux.

8 AOÛT 1958

Dans une allocution radiodiffusée, le général de Gaulle annonce que les territoires africains auront à se prononcer entre l'Indépendance et être membre de la Communauté.

20-26 AOÛT 1958
Voyage du général de Gaulle au Tchad, à Madagascar, en A.E.F. (Fort-Lamy, Brazzaville) et en A.O.F.  (Abidjan, Conakry, Dakar).

14-15 SEPTEMBRE 1958
Le Parti Démocratique de Guinée, réuni à Conakry sous la présidence de Sékou Touré, décide de choisir l'Indépendance en votant NON au référendum.

28 SEPTEMBRE 1958

Tous les TOM (territoires d'Outre-mer) à l'exception de la Guinée de Sékou Touré, votent OUI à la nouvelle constitution.
Cinq territoires: Saint-Pierre et Miquelon, la Côte Française des Somalis, l'Archipel des Comores, la Polynésie Française et la Nouvelle-Calédonie choisiront ultérieurement de conserver leur statut de Territoire d'Outre-mer.
Douze territoires sur les treize de l'A.E.F., de l'A.O.F. et de Madagascar, votent OUI. Il y a 7 471 000 OUI contre 1 121 000 NON. Seule la Guinée de Sékou Touré vote NON à la majorité. Ces douze territoires choisiront dans les trois mois qui suivirent le statut d«'Etat membre de la Communauté» tel que prévu dans la nouvelle Constitution. Ils transformeront leur Assemblée territoriale en Assemblée Constituante afin d'établir leur constitution.


4 OCTOBRE 1958. Naissance de la Communauté française
Promulgation de la Nouvelle Constitution qui paraîtra au Journal Officiel de la république française, le 5 octobre. Les États de la Communauté jouissent de l'autonomie interne, s'administrent eux-mêmes, et gèrent démocratiquement et librement leurs propres affaires.

Les Etats africains membres de la communauté:

7 octobre 1958
Une ordonnance invite les territoires à choisir dans un délai de quatre mois leur futur statut : "État membre de la Communauté", "Territoire d'Outre-mer" ou "Département d'Outre-Mer".
En Afrique et à Madagascar, tous les territoires, sauf la Cote des Somalis et les Comores, choisiront le statut d'État, membre de la Communauté. Seul le Gabon hésitera pendant un temps entre le statut de département d'Outre-mer et le statut d'État, membre de la Communauté.


Tampon de campagne pour le referendum du 28 septembre 1958

14 OCTOBRE 1958


Les Assemblées Provinciales de Madagascar proclament la République Malgache, État membre de la Communauté.

26 JUIN 1960


RETOUR DE L'INDEPENDANCE DE MADAGASCAR APRES 64 ANS DE COLONISATION

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Les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Il s’agit des personnalités qui ont dirigé Madagascar, soit dans une période « normale » (après des élections au suffrage universel), soit durant une période de transition. D’où le titre car le terme « les Présidents des républiques » ne saurait être adéquats.

PREMIERE REPUBLIQUE

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Philibert TSIRANANA (de 1959 à 1972)

Né le 18 octobre 1910, considéré comme le Père de l’Indépendance de Madagascar dont la République a été proclamée le 14 octobre 1958. Il fut le premier président de la première République de cette Grande île de l’océan Indien. Il est le fondateur du Parti Social Démocrate (PSD). Pris dans la tourmente d’un soulèvement estudiantin, en mai 1972, à cause d’un autoritarisme certain, il remet les pleins pouvoirs au Général Gabriel Ramanantsoa. Philibert Tsiranana décède le 16 avril 1978.

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Gabriel RAMANANTSOA (de 1972 à 1975) -TRANSITION-

Né le 13 avril 1906. En mai 1972, il reçoit les pleins pouvoirs du Président Tsiranana. Il sera officiellement à la tête du pays à partir du 11 octobre 1972 jusqu’au 5 février 1975. Ce jour-là, face à de fortes pressions populaires, liées à un contexte socio-économique devenu difficile sinon tendu, il remet, à son tour, les pleins pouvoirs au Colonel de gendarmerie, Richard Ratsimandrava, alors ministre de l’Intérieur. Le Général Gabriel Ramanantsoa décède le 9 mai 1979.

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Richard RATSIMANDRAVA (1975) -TRANSITION-

Né le 21 mars 1931. Il reçoit les pleins pouvoirs du Général Gabriel Ramanantsoa. Le Colonel Richard Ratsimandrava est connu pour son système d’administration basé sur le «fokonolona», qui met en valeur les collectivités décentralisées. Le 11 février 1975, il est assassiné. C’est-à-dire, six jours seulement après sa prise de fonction en tant que Chef de l’Etat malgache.

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Gilles ANDRIAMAHAZO (1975) -TRANSITION-

Né le 5 mai 1919. Immédiatement après l’assassinat du Colonel Ratsimandrava, un Comité national de direction militaire ou Directoire militaire, composé de 18 officiers issus de toutes les armes et des six provinces du pays, représentant également toutes les tendances politiques, est créé, afin de gérer cette crise politique. Le Général Gilles Andriamahazo est nommé pour le présider, du 12 février au 15 juin 1975. Il faisait donc fonction de Chef d’Etat. Rappelons qu’en mai 1972, le président Tsiranana l’avait nommé Gouverneur militaire de la ville d’Antananarivo. Le Général Andriamahazo décède le 13 septembre 1989.

SECONDE REPUBLIQUE

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Didier RATSIRAKA (de 1975 à 1992)

Né le 4 novembre 1936. Fondateur du parti de l’Avant-garde pour la rénovation de Madagascar ou AREMA, il a été le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Ramanantsoa puis Président de République Démocratique de Madagascar. Il a écrit sa politique générale de l’Etat dans le « livre rouge » (« Boky mena »). Il était le seul Président de la IIème République de 1975 à 1992

TROISIEME REPUBLIQUE

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Albert ZAFY (de1993 à 1996) -APRES LA TRANSITION DE 1991-1992-

Né le 1er mai 1927, ce cardiologue a été ministre de la Santé dans le gouverment Ramanantsoa. A la suite de la convention dite du Panorama, le 31 octobre 1991, une Haute Autorité de l’Etat (HAE) est créée, présidée par Zafy Albert, en attendant l’élection présidentielle anticipée. Elle a eu lieu en 1993 et Zafy Albert l’emporta au second tour, face à Didier Ratsiraka, avec un score très serré de 50,10% contre 49,90%. Sous la coupe d’une motion d’empêchement diligentée par les Députés de Madagascar, Zafy Albert quitte le pouvoir et désigne un Chef d’Etat intérimaire en la personne de Norbert Lala Ratsirahonana qui, le 5 septembre 1996, a organisé une élection anticipée en décembre 1996.

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Norbert Lala RATSIRAHONANA (de 1996 à 1997) -TRANSITION-

Né le 18 novembre 1938, Norbert Lala Ratsirahonana était le Président de la Haute cour constitutionnelle (HCC). Le 5 juin 1996, il est nommé Premier ministre par le Président Zafy Albert. Celui-ci empêché, M. Ratsirahonana devient à la fois Chef de l’Etat et Chef du gouvernement intérimaire. Ce sera la quatrième période de transition qu’aura connu le pays.

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Didier RATSIRAKA (de 1997 à 2002)

Après quatre années d’exil en France, Didier Ratsiraka retourne au pays et se présente à l’élection présidentielle de décembre 1996. Il battra le Professeur Zafy au second tour. En décembre 2001, il se représente face à un nouveau candidat : Marc Ravalomanana. Les résultats du scrutin ayant été contestés, une grave crise mine le pays. Après des mois de confrontations parfois meurtrières, l’Amiral Ratsiraka, en juin 2002, est contraint de repartir pour une second fois en exil en France.

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Marc RAVALOMANANA (de 2002 à 2009)

Né le 12 décembre 1949. Homme d’affaires dans l’agro-alimentaire, il monte sur la scène politique en se faisant élire Maire de la ville d’Antananarivo (1999-2001). En décembre 2001, il se présente comme candidat à l’élection présidentielle. Les résultats sont contestés, amenant à une crise politique. Malgré des accords de Dakar I et II, il s'autoproclame Président le 22 février 2002, avant de devenir devient Président de la République, le 6 mai 2002, après la fuite de Marc Ravalomanana. Réélu en décembre 2006, Marc Ravalomanana démissionnera le 17 mars 2009, sous la pression du mouvement populaire, en remettant ses pouvoirs à un Directoire militaire, qui a remis, à son tour, les pleins pouvoir à Andry Rajoelina, Leader de la Révolution Orange.

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Andry RAJOELINA (de 2009 à 2014) -TRANSITION-

Né le 30 mai 1974, Homme d’affaires dans le secteur de la communication, il fait son apparition dans l’arène politique en se portant candidat à la mairie d’Antananarivo. Il est élu le 12 décembre 2007. En décembre 2008, suite à la fermeture de la station radio Viva lui appartenant, il entre dans l’opposition. Leader de la « révolution orange », le Directoire militaire lui a remis les pleins pouvoirs, le 17 mars 2009, transfert de pouvoir valisé par la Haute Cour Constitutionnelle, le 21 mars 2009. Il était le Président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) puis Président de la Transition et Chef d’Etat, jusqu’à l’élection du premier Président de la IVème République le 20 décembre 2013. Il quitte officiellement ses fonctions, le 24 janvier 2014, après une remise symbolique de la clé de Madagascar au président élu, Hery Rajaonarimampianina, au Palais d’Etat d’Iavoloha. En 2013, il a décrété que la journée du 14 octobre sera chômée mais payée. Hélas, son successeur l'a "oublié"...

QUATRIEME REPUBLIQUE

Madagascar : les Chefs d’Etat malgaches, de Tsiranana à Rajaonarimampianina

Hery RAJAONARIMAMPIANINA (de 2014 à …)

Elu au suffrage universel direct à deux tours, avec 53.49%, le 20 décembre 2013, Hery Martial Rakotoarimanana Rajaonarimampianina est devenu le Premier Président de la IVème République de Madagascar. Né le 06 Novembre 1958, il est expert comptable, économiste et financier de formation. Durant la période de Transition (2009-2014), il était le ministre des Finances et du Budget du Président Andry Rajoelina dont le soutien, durant la campagne présidentielle pour le second tour, lui a permis d’avoir battu le candidat Jean Louis Robinson (46,51%). Ne pas préciser ce fait serait une aberration de l'Histoire même.

Après avoir reçu symboliquement la clé de Madagascar, des mains du président sortant, Andry Rajoelina, le 24 janvier 2014, le Président élu, Hery Rajaonarimampianina prête serment de respecter la Constitution malgache comme la prunelle de ses yeux, lors d’une cérémonie d’investiture organisée par la HCC, le 25 janvier 2014 à Mahamasina.

NOTE

A compter du 25 janvier 2014, le Président élu Hery Rajaonarimampianina avait 100 jours de période de grâce pour prouver qu'il n'est pas un homme fort mais un dirigeant éclairé à la tête d'institutions fortes et de collaborateurs compétents dans leur domaine respectif... Or, il n'a eu cesse de ressasser que c'est le Président (donc lui) qui décide. Cela allait -et va toujours-  à l'encontre de son discours d'investiture... Deux ans après, le peuple malgache tout entier continue à aller de déception en déception. Et lui, le président-qui-décide est devenu amnésique jusque dans ses belles promesses électorales. Il va très mal finir... Comme tous ses prédécesseurs élus. Ce n'est plus qu'une question de temps, malgré sa folie -car ç'en est une- de vouloir instaurer sournoisement une dictature bleue Hvm avec la complicite la HCC (Haute Cour constitutionnelle) et une CENI (Commission électorale nationale indépendante) juge et partie. L'Histoire jugera et l'a déjà jugé: c'est une pécheur par oubli (irresponsabilité) et par omission (négligence)

DOSSIER HISTORIQUE DE JEANNOT RAMAMBAZAFY - 16 octobre 2015

Source des timbres : http://www.histoire-et-philatelie.fr

Mis à jour ( Vendredi, 16 Octobre 2015 10:17 )  
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