Cloué au lit par une rage de dents, j’ai prêté mon appareil photo à ma fille Maheva, également ancienne de l’Ecole Sacré-Cœur d’Antanimena ou ESCA, afin qu’elle puisse ramener -pour vous- des images de cette soirée au « Pic Vert » sis à Ambatobe Antananarivo, le vendredi 20 avril 2007. Je vous laisse juges des résultats
Bon, c’est un fait : être fille de journaliste ne veut pas dire être journaliste soi-même. En effet, dans ce genre de soirée à près de 800 personnes ayant payé leur place, soit il faut avoir du culot pour prétendre prendre de bons clichés, soit il faut avoir du métier. Comme Maheva est sage et qu’elle n’a pas l’âme d’une baroudeuse –même si parfois, si-, je vais tâcher de vous faire un reportage dans les normes, avec ce qu’elle a ramené. Heureusement qu’elle a pris des notes. Allons-y.
Arrivés, elle et son mari, sur le coup de 22H, la salle du « Pic Vert » à Ambatobe était pleine comme un œuf. Parmi ces centaines d’anciens de l’ESCA, un de la promotion 1959 et l’actuel ministre de la Santé, Jean-Louis Robinson, grand judoka parmi les judokas du budokan de cette école qui a commencé à voir le jour 11 février 1932 , lorsque les frères du Sacré-Coeur achetèrent 900 mètres carrés de terrain à Antanimena. De nos jours, c’est un établissement catholique prestigieux qui est doté d’une école supérieure dont les sortants trouvent immédiatement du travail. Bon, je ne vais pas m’éterniser à faire l’historique de cette école. Passons aux photos. D’abord un plan de la salle sur lequel vous pourrez peut-être lire quelques noms d’anciennes et anciens. Puis –et çà chapeau Maheva !-, le menu de ce dîner dansant avec les animateurs. A savoir : Francis Turbo, Willy et Nanja, Fafah du groupe Mahaleo et Jacky Z, le roi des soirées disco…thèques. Protocole et hiérarchie obligent, viennent deux photos de la table d’honneur avec le couple Robinson. Certes, c’est un judoka, mais il n’aurait fait aucun prise se rapprochant un peu plus. Non ? En tout cas, aucune hésitation pour avoir ce cliché très rapproché de cette « Drag Queen ». Car cette femme en rouge est un homme. Cela se voit, hein ? Après une approche timide de quelques tables et on voit Maheva elle-même sur une des photos, en débardeur beu, elle nous propose une photo de la scène et une affiche « vestimentaire » avec un rappelle –écrit en bas- qu’il se passera encore un autre évènement le 18 mai 2007, toujours dans le cadre des 75 ans de son ancienne école.
Avec ce maigre butin mais qui vous informera tout de même -et il vaut mieux cela que rien du tout, n’est-ce pas ?-, à moi de pondre la suite. Lors de cette soirée mémorable, destinée à lever des fonds pour ce fameux 18 mai, les présentations se sont faites promotion par promotion. Et l’on a su que beaucoup ont trouvé leur âme sœur dans cette école et que leur couple dure toujours. Quel est l’ancien qui ne connaît pas la définition de la musique à l’ESCA ? C’est « l’art de combiner les sons d’une manière agréable ». Parmi ces anciens, beaucoup de cadres d’entreprises et de chefs de leur propre entreprise. Je ne citerai pas de nom car Madame Publicité Gratuite (prénom et nom) me l’interdit. Mais je peux tout de même vous donner ce que les trois heureux, sur les quinze « primés », à la tombola et autres pochettes surprises ont gagné. 1. Un billet AR Tana-Paris offert par la compagnie nationale de l’Hexagone ; 2. un week-end dans un hôtel d’Antaninarenina pour deux et des soins de beauté ainsi qu’un agrandissement photo sur une bâche de 60X80 ; 3. Un téléphone fixe et un abonnement de six numéros d’un magazine revue mensuel. Voilà ce que je peux vous dire sur ce dîner dansant qui ne s’est achevé qu’aux aurores. Souhaitez-moi une bonne santé pour ce 18 mai 2007 et remercions tous Maheva pour ses efforts de vous apporter des informations madagate.com vision, à son corps défendant.
Photos : Maheva Yony Ramambazafy
Texte : Jeannot Ramambazafy