Le monde entier et les Malgaches eux-mêmes vont enfin finir par se rendre compte pour de bon que le candidat Hery Rajaonarimampianina n’est qu’un vil usurpateur (il était déjà le remplaçant des docteurs Kolo Roger et Jules Etienne) et qu’il mènera Madagascar nulle part. Car sans programme ni conviction patriotique.
Ci-après une photo prise lors de la campagne présidentielle pour le second tour en décembre 2013.
Décembre 2013. Le candidat n°3 comme un cheveu dans la soupe au milieu de cette couleur orange. Et ce bras plié mollement indique un manque de conviction totale. On voit qu'il n'a pas l'étoffe d'un meneur d'homme. Alors élu ou pas élu, bof... Même moi j'ai voté pour lui, hélas. Mais parce qu'il y avait le jeune homme à côté de lui. Comme la majorité des 53% de votants qui lui ont permis d'accéder au pouvoir suprême. Après ? Il a renié tous ces gens autour de lui et fait des misères aux autres. Dernière en date, Lanto Rakotomanga, à sa gauche sur la photo, député élue MAPAR à Antananarivo II... Et çà continue, même dans son propre camp...
Ci-après, voici des photos prises ce vendredi 24 juillet 2015 à Fianarantsoa. Sans ces couleurs et sans les mêmes personnalités, à peu près, qu’en 2013, Hery Rajaonarimampianina n’aurait jamais été élu président de la république. En fait donc, vu ce qui se passe depuis bientôt deux ans à Madagascar, c’est son ingratitude totale qui lui joue des tours, et la voix de sa conscience l’empêche de se comporter comme un homme d’état. Il ne sera jamais qu’un expert comptable qui a sauté sur une bonne occasion d’être au pouvoir sans plus.
Question : jusqu’à quand ce président de la république élu "opportunistement" va-t-il continuer à vendre la patrie (« Tanindrazana »), à coups de promesses vaines et, jusqu’ici, en se vantant de ce qu’il n’a jamais initié ? Une chose est certaine : tous les hommes au pouvoir, actuellement, finiront par être les hommes les plus riches du cimetière.
Et la vie continuera sans eux, car c’est la population qui forme une nation et non un président fantoche entourés de nommés qui veulent s’imposer par des lois iniques et uniques au monde. Des exemples ? Un bulletin unique sans photo ni nom de candidat ; des chefs de quartier limogés parce qu’ils soutiennent une candidate alors que ce régime venait de publier une loi autorisant tout fonctionnaire (ministre, directeurs, chefs de service de l’administration publique) à participer activement à la campagne électorale actuelle ; l’interdiction de défilé en fanfare et d’être plus de 50 personnes pour faire du porte-à -porte ; l’existence d’une troisième liste électorale ; l’autorisation d’aller voter sans carte d’identité…
Bref, ils creusent leur propre tombe politique en voyant des « ennemis du développement » partout. Dans toute cette dictature, pas un mot de la part de la Ceni-t (Commission électorale INDEPENDANTE pour la transition -déjà ) qui est sous les ordres du ministre de l’Intérieur. Celui qui sait très bien faire danser ses mains (ICI).
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Jeannot Ramambazafy
Photos : Harilala Randrianarison