Lorsqu’un évènement est digne d’être rapporté dans le respect d’une exactitude constatée de visu, madagate.com ne se gênera jamais pour décrire « l’envers du décor ».il en est ainsi pour ce doublé de danse sportive à Madagascar, fruit d’un travail acharné effectué par André Haja Resampa et Claude Germain, des sommités de cette discipline en France et sur le continent africain. Dans la Grande île, Rijamanitra a contribué sans relâche, pour faire des 3 et 4 mars 2007 une réussite, grâce à une organisation impeccable. Un chef-d’œuvre de professionnels
Plus de 800 inscrits ! Amis visiteurs, vous allez dire : Ah, ce Jeannot Ramambazafy! Que de superlatifs! En fait, je m’étonne moi-même. En tant que journaliste d’investigations, j’ai eu beau chercher les failles mais franchement, je n’en ai pas trouvé. Tout a commencé il y a trois ans déjà . A cette époque, 30 Malgaches s’étaient inscrits pour le stage. L’année suivante, ils furent 130. Et jamais deux sans trois, en cette année 2007, ils sont plus de 800 inscrits ! Ce succès a amené André Haja Resampa, Président de l’association de promotion de la danse sportive à Madagascar (A.P.D.S.M) et Claude Germain, membre et représentant de la fédération internationale de danse sportive pour la région Afrique, à organiser deux évènements en deux jours. Primo, le 3ème Open de Madagascar de danse sportive, secundo, le 1er Master’s international d’Antananarivo. Ce qui signifie une participation de danseurs professionnels issus d’Europe (France, Allemagne, Slovénie….) et d’Afrique (Afrique du Sud, Lesotho…).
Ainsi, pour les déplacements intercontinentaux, Air France a été très « Open ». Même chose pour les inscriptions gratuites, de la part de l’Alliance française de Tananarive. Concernant le gymnase couvert, haut lieu de ces stages, la Commune urbaine d’Antananarivo en a fait une priorité pour ces futur(e)s champion(ne)s. Enfin, pour l’hébergement de tous ces «vahiny», il y a le Hilton Madagascar, l’Hôtel Grégoire et l’Hôtel Sabirali. Mais pour qu’un évènement soit un succès avant même son déroulement, rien ne pourrait être possible sans les médias. Comme ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace, André et Rijamanitra ont littéralement donné de leur personne pour faire le tour des médias de Tana : MaTv, Tvm, Mbs, TvPlus…. Sans compter la dizaine de quotidiens paraissant régulièrement dans la Grande île. En fait, voilà bien les clés de la réussite. Car le savoir-faire sans le faire-savoir n’est qu’ignorance de part et d’autre (quel philosophe, je fais hein ?...). Tout çà n’est point de la publicité gratuite mais un état de fait qu’on ne peut escamoter pour d’obscures raisons d’intérêts. OBS OI entre dans la… danse Mais ce n’est pas tout. Cette phase c’est le avant. Pour le pendant, l’évènement sera relayé par des radios « jeunes »… Et, durant le déroulement proprement dit, OBS (Osmosis Business Solutions) Océan Indien -sponsor officiel qui mettra dans le panier des prix un ordinateur- entre dans la danse et mobilisera ses techniciens pour un appui logistique High Tech. Déjà , il ne reste plus que quelques billets pour le grand public qui ne parle plus que de ce « Dihim-bazaha ». Alors ? No comments… Mais, ce lundi 26 février, lors de la rencontre avec la presse malgache, André Haja Resampa et Claude Germain ont tout de suite jeté les bases du futur très proche : la msie en place d’un fédération autonome malgache qui sera la 10ème en Afrique et l’organisation du premier championnat de Madagascar. Alors ? Là , il y a à dire quelque chose… La balle est dans le camp des Malgaches eux-mêmes Il faut savoir que la danse sportive est une discipline complexe qui a ses règles et son hiérarchie spécifique elle-même basée sur des critères et des règles internationales. Certes, les Malgaches ont la musique et la danse dans la peau. Mais personnellement, j’ai constaté qu’ils ne veulent en faire qu’à leur tête. Ce qui est une marque d’indiscipline qu’il s’avère de corriger très vite si l’on veut avancer dans ce domaine déjà populaire. En effet, certaines figures sont imposées, finies les postures un peu trop improvisées. Même chose pour les tenues… Monsieur Germain a été très clair : « Nous ne sommes pas là pour faire du mercantilisme, loin de là . Nous voulons que cette discipline soit accessible à tous à Madagascar. Mais cela implique une discipline certaine. Nous sommes donc là pour instaurer une hiérarchie, créer une pyramide avec ce que nous possédons de connaissances et de techniques dans ce domaine. Mais il n’y a pas de sens unique. Nous devons nous donner la main, travailler ensemble… ». En clair, la balle est dans le camp des Malgaches eux-mêmes. Enfin, il faut savoir que la danse sportive peut se pratiquer dès l’âge de 6-7 ans. Concernant une polémique soulevée dans certains journaux du pays vis-à -vis d’une « autre fédération », M. Germain a affirmé « qu’il n’existe aucun problème dans la grande famille des danses de couple. Il pourrait s’agir d’une interprétation erronée de la réalité ». En tout cas, les danses de salon ne sont pas des danses sportives à proprement parlé. Les photos que nous vous offrons ne sont que l’infime partie d’un iceberg d’ambiance exceptionnelle. Elles ont été prises lors de cette rencontre avec la presse suivie de démonstrations. Ce n’est qu’un en-cas. Restez branchés sur notre site, vous aurez encore mieux après les 3 et 4 mars 2007. Promis ! Vous aurez tous les noms, tous les classements, tout… quoi!
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