Comme prévu dans le programme des activités liées au Festival cinématographique international de Cannes 2021, le « Fashion Show » organisé par le « Better World Fund » (BWF) de Manuel Collas de la Roche, dans sa 5è édition et dans le cadre de ce Festival de renommée mondiale, s’est effectivement tenu au « 3.14 Plage », sur la Croisette à Cannes, dans la soirée du 12 juillet 2021.
Au programme, la projection du court métrage « The Raphia Journey » de Geoffrey Gaspard -jeune réalisateur photographe originaire d’Antsiranana-, produit par Eileen Akbaraly, fondatrice de Made for a Woman (M4aW) Madagascar. Ce documentaire, axé sur le savoir-faire artisanal des femmes malagasy avec le raphia -mais, également, destiné à la sensibilisation sur la protection de l’environnement et le développement durable-, a vivement été acclamé par une audience captivée.
Vint ensuite un défilé exceptionnel de mannequins de classe internationale qui ont mis en valeur des créations de Pietro Paradiso et divers accessoires en raphia tissés par les vaillantes artisanes de Madagascar dont le savoir-faire n’est que trop ignoré : chapeaux, tuniques, sacs… « richly coloured », réalisés à la main, dans la tradition du patrimoine vivant de Madagascar. Produits sans produits chimiques dangereux ni métaux lourds…
Voici d’ailleurs le message d’Eileen Akbaraly : « Les clients réclament de la transparence sur l’origine des matières, des produits qui ont un sens, une identité enchâssée dans un territoire. L’acte d’achat est aligné sur un certain rapport au monde, qui valorise le geste humain et témoigne d’un équilibre naturel ».
Ce film de 5mn et le défilé de la beauté des pièces uniques façonnées dans les ateliers M4aW (Made For A Woman) à Madagascar ont valu à Eileen Akbaraly le trophée « Unity-BWF - Best Commitment » (meilleur engagement), décerné par le Collectif pour la paix et le vivre-ensemble Union-Life International. Trophée qui lui a été remis en mains propres par Manuel Collas de la Roche fondateur de « Better World Fund ».
Mais trêve de bavardage, un évènement pareil ne se raconte pas avec des mots mais avec des photos. En voici, en voilà et bravo à ces deux jeunes Malagasy que sont Eileen et Geoffrey ! Car quoi que disent les « beaucoup paroles » stériles en actions patriotiques, ils sont bel et bien Malagasy et œuvrent pour faire mieux connaître, mieux mettre en valeur cette Grande île de l’océan Indien.
Jeannot Ramambazafy
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Jeannot Ramambazafy