Le monde en marche ne pourra jamais se suspendre au profit de Marc Ravalomanana et sa clique d’adorateurs invertébrés qui ont la volonté de faire plonger la Grande île de l’Océan Indien vers un sous-développement plus qu’avancé, pour une question d’orgueil très mal placé au détriment de 20 millions de Malgaches de Madagascar. Il y a une fin à tout ici-bas.
M. Deiss à la droite du Secrétaire général Ban Ki Moon
Bye bye Soldat Gros Louis !
Vendredi 11 juin 2010, à New York, l’Assemblée générale des Nations Unies a élu par acclamation Joseph Deiss à la présidence de sa 65e session. Et voici comment la presse helvétique commente l’élection de cet ancien conseiller fédéral suisse : « M.Deiss a été préféré au Belge Louis Michel, ancien commissaire européen et ancien ministre des affaires étrangères du Plat Pays ». Déception totale donc pour Marc Ravalomanana qui, après Niels Marquardt, l’ambassadeur américain déclassé simple consul, vient de perdre un « allié » de poids…
En ce qui concerne la décision du ministre des Affaire étrangères malgache de ne pas prendre la parole au cours de la réunion de haut niveau sur les Omd, M. Deiss a alors souligné que : « C’est sur une base « volontaire et souveraine » que Madagascar a décidé de ne pas prendre la parole ». En effet, privilégiant la sagesse aux disputes, Sem Hippolyte Rarison Ramaroson avait, auparavant, tenu une réunion de travail avec le Président de l’Assemblée générale M. Joseph Deiss, les Représentants de la Sadc et de l’Union Africaine, afin d’expliquer cette décision souveraine de Madagascar.
Le ministre Hyppolite Rarison Ramaroson et le représentant permanent auprès de l'Onu, Zina Razafy-Andrianarivelo
Car, face aux manoeuvres des Etats membres de la Sadc pour empêcher de nouveau Madagascar d’exercer ses pleins droits à la parole (Me Alexis Thambwe Mwamba de la RD Congo en a été la piètre illustration lors de la 64è AG, en 2009), la délégation malgache avait préféré préserver, dans la dignité, le climat d’apaisement et de sérénité qui devrait présider les travaux de l’Assemblée générale.
Le ministre Hyppolite Ramaroson et son homologue sud-africain, Maite Nkoana Mashabane, qui lui a assuré que son pays appuiera Madagascar dans le processus électoral très proche
Cet habile repli stratégique du ministre malgache des Affaires étrangères a ainsi permis de créer un environnement de quiétude aux Nations Unies, un geste hautement diplomatique qui semble rapprocher la Grande île vers un début de consensus. A l’issue de cette rencontre, le Président de l’Assemblée générale a exprimé sa gratitude à tous les Etats membres africains, y compris Madagascar, pour leur soutien à l’objectif de la réalisation des Omd, et notamment sur la réduction de la pauvreté.
Le ministre des Affaires étrangères malgache et un diplomate turc
Toujours dans le cadre de ses activités au siège de l’Onu, le ministre Hippolyte Rarison Ramaroson a assisté à l’ouverture officielle du débat général de la 65ème session de l’Assemblée générale, marquée par l’intervention du Président des Etats-Unis M. Barack Obama et d’autres chefs d’Etat et de gouvernement. Le Chef de la diplomatie malgache a également assisté au Sommet du Conseil de Sécurité qui a débattu de la question « Comment assurer au Conseil de Sécurité un rôle effectif dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale ». La Turquie a assuré la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de septembre.
Jeannot Ramambazafy – 24 septembre 2010