Jose Eduardo Dos Santos, actuel Président de la SADC, pour un mandat d’une année
Comme il a été indiqué dans le programme officiel du 31è Sommet de la SADC qui s’est récemment tenu à Luanda, Capitale de l’Angola, un communiqué officiel final signé par le Dr Tomaz Salomao sera remis aux médias internationaux, le 23 août 2011. Cependant, l’actuel Président de la SADC, et aussi Président de l’Angola, Jose Eduardo Dos Santos, a donné la vision de la SADC sur la situation à Madagascar, à l’issue de ce 31è Sommet.
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L'organisation était moins optimiste sur une feuille de route menant vers de nouvelles élections à Madagascar où l'ancien président Marc Ravalomanana a été évincé en 2009 par l’actuel homme fort, Andry Rajoelina.
Le Président angolais Eduardo Dos Santos recevant le Président Andry Rajoelina, le 18 mai 2011
Le Président Angolais, Jose Eduardo Dos Santos, actuel Président de la SADC, a déclaré aux journalistes que « les efforts des médiateurs régionaux pour résoudre l'impasse ont été bloqués ». (Ndlr : par qui ?).
Ravalomanana a refusé de signer une feuille de route soutenue par la SADC, qui maintiendrait Rajoelina comme le président d'un gouvernement transitionnel, et permettrait son retour d'exil en Afrique du Sud, seulement lorsque les conditions de sécurité seront « favorables ».
«Le sommet a réaffirmé son engagement au soutien du processus de médiation à Madagascar », a déclaré la SADC qui a promis « d’amener les parties prenantes à mettre en application effective la feuille de route ». (Ndlr : c’est ce qu’a tenté de faire le Dr Leonardo Simao, qui était donc bien mandaté par la SADC. Il a quitté la Grande île, le 19 août mais une délégation de la SADC -issue de l’Afrique du Sud, de la Zambie et du Mozambique- est en route sur la Grande île pour appuyer ses efforts, diversement interprétés).
Ces personnes ont été abattues dans le dos, à des dizaines de mètres du Palais
Ravalomanana risque de passer sa vie en prison s'il revient, après avoir été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité pour l’assassinat de 36 manifestants par sa garde présidentielle durant les troubles de 2009 (Ndlr : sans sommation, le 7 février 2009, devant le Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, hors de la zone rouge).
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Gilbert Raharizatovo, journaliste devenu politicien à plein temps
Actuellement, les parties prenantes malgaches ("Stakeholders"), chacune de leur côté, se démènent pour trouver des solutions «à la malgache» qui, tous comptes faits, n’aboutiront à rien, sinon à agacer encore plus la Communauté internationale qui souhaite des élections sans toutefois confondre vitesse et précipitation. Il sera difficile, en effet, comme l’a si bien dit Gilbert Raharizatovo (ancien journaliste, ancien ministre de la Communication, actuel membre du CST) de trouver « l’équilibre des faibles »… C’était lors de l’émission « L’invité du Zoma » du 19 août 2011 sur TvPlus. Mais pour lui, il faut trouver « une dynamique de sortie de crise » dont le premier « déclic » serait de trouver un vrai « Premier ministre de consensus ». C’est bien dit, bien expliqué. Mais c’est aussi retourner à la case départ. C’est-à -dire remonter le temps de deux ans. Le pays peut-il se le permettre ? En tout cas, la SADC doit se décider de manière qui ne prêtera à aucune équivoque possible. Le consensus et l’inclusivité recherchés (100%) relevant de l’utopie. 23 août 2011 sera-t-elle vraiment la dernière des dernières chances, depuis le Sommet de Maputo II en 2009 ? Pour ce qui est de la tenue d’élections cette année, il faut rappeler, ici, que le 31 août est la date butoir légale si l’on veut qu’il y ait effectivement des élections en novembre 2011. Mais lesquels ? Pourquoi pas celles de « Sefo Fokontany » (Chefs de quartier) si l’on veut réellement partir de la base ?
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Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY
(Source en anglais traduit en français : South African Press Agency – SAPA)