A Madagascar, comme chaque année, ce mois de novembre 2014 est dédié à la lutte contre le diabète. A Antananarivo, il existe un centre qui est spécialisé dans le traitement de cette maladie avec la spiruline. Il s’agit du dispensaire de l’EKAR (Eglise catholique romaine), à Antanimena, dirigé par le Dr Séraphine Feziny.
Mais qu’est-ce que le diabète ?
Il s’agit d’un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Il se manifeste par un taux élevé de glucose dans le sang. On parle alors d’hyperglycémie. Signes visibles généraux du diabétique : soif intense, urine abondante, amaigrissement rapide. Cela résulte de la disparition des cellules bêta du pancréas qui ne fabrique plus d’insuline. Pour la suite, allez voir le Dr Feziny.
Et qu’est-ce que la spiruline ?
La spiruline dans son état naturel
Il s’agit d’une algue de couleur bleue verte à qui l’on prête des vertus médicinales. En fait, il s’agit d’un aliment extrêmement riche en protéines, en fer, en bêta-carotte, en vitamines, en minéraux et en oligo-aliments.
Impact de la spiruline sur le diabète
Présentation à Madagascar et ailleurs...
De par sa structure et sa composition, la spiruline permet de réguler et d'abaisser le taux d'insuline. Ce qui a un impact positif pour les diabétiques. Des études ont, en effet, révélés qu’après trois semaines de traitement avec la spiruline, le taux d’insuline des patients volontaires a abaissé au bout de trois semaines.
Avantages du traitement à la spiruline à Madagascar
La spiruline disponible au dispensaire Ekar Antanimena
Certains Européens surnomment la spiruline « l’or vert de Madagascar ». Effectivement, cette algue est disponible dans la Grande île de l’océan Indien, particulièrement dans le Sud-Sud Ouest. Ce qui a un impact très positif sur son prix de vente et le coût du traitement.
Traitement
Attention ! S’il n’est pas besoin d’être ou de tomber malade pour prendre de la spiruline -tout le monde peut en manger en complément nutritionnel-, tout traitement doit faire l’objet d’une démarche stricte.
Au dispensaire de l’Ekar, à Antanimena, on établit d’abord un diagnostic qui sera suivi d’une prescription des médecins spécialistes, selon la morphologie des patients. Il ne faut jamais oublier que toute automédication a ses revers… Durant ce mois de novembre 2014, les consultations y sont gratuites.
Jeannot Ramambazafy – Photos : Harilala Randrianarison