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Mahamasina : Culte du dimanche 11 janvier 2009 |
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Ainsi, le culte de la Foi chrétienne réunie (ou unifiée si vous voulez) a eu lieu dans un gymnase trop exigü. Et encore, si les peureux et les couards avaient surmonté leur peur de tout perdre (Seigneur jusqu’où va le matérialisme ?) la démonstration aurait été magistrale.
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Voici les membres de la Ffkm (Confédération des Eglises Chrétiennes à Madagascar) de la branche d’Antananarivo Renivohtra qui ont officié : Révérend Père Rakotondrasoa Jean Thimoté ; Pasteur Rakotobe Rajaomanjato ; Pasteur Ranaivoharivony Herimalala ; Pasteur Rakotomahandry Ivola ; Pasteur Ramaroson Oelinirina.
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L’homélie du jour était basée sur Corinthiens I 13 :4-13 : Hymne à la charité. Frères, l’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal,mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais. Un jour, les prophéties disparaîtront, le don des langues cessera, la connaissance que nous avons de Dieu disparaîtra. En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel disparaîtra. Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai fait disparaître ce qui faisait de moi un enfant. Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir, ce jour-là , nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là , je connaîtrai vraiment, comme Dieu m’a connu. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité. (St Paul : 1ère Épître aux Corinthiens 13, 4-13).
Jusqu’où va la peur des gens de Marc Ravalomanana ? La chorale Anjomara Anosivavaka était prévue partiper dès le début. Les affiches avaient déjà étaient imprimées avec leur nom dessus. Mais à deux jours de la date, le préfet de police a demandé, comme on sait donc, un endroit clos. Du coup, il était quasi impossible de changer les milliers d’affiches et de programmes. Du coup, le vice-présidents de cette chorale de jeunes, un certain Jaona Andriamboavonjy, est allé gueuler sur les médias (Mbs surtout) qu’elle n’avait jamais passé un quelconque accord avec la mairie d’Antananarivo qui faisait preuve de publicité mensongère. Qu’y-a-t-il derrière ce comportement pas chrétien du tout ? La chorale Anjomara Anosivavaka avait participé au concours « Raise your voice » organisé par… Mbs, propriété de président. Le chef de chorale a préféré anticiper la colère du messie plutôt que de suivre les concepts du Dieu de la Bible. Mais il est vrai que cette chorale pourrait être passible de coupure de vivres. A la clé, la production d’un Vcd de 10 titres par… Mbs donc Tiko, donc Ravalomanana, donc l’Etat. C’est triste, n’est-ce pas ? Mais c’est comme çà avec les dictateurs africains. Avant c’était le Psd, puis l’Arema maintenant le Tim. C’et pour ce système paupérisant qu’on a lutté en 1991 et e 2002. Marc Ravalomanana a oublié que c’est lui qui, en 2002 a demandé à la population d’Antananarivo de l’épauler. Petit maire arrivé et arriviste parce Guy Willy Razanamasy ne s’était plus présenté (les gens n’ont pas voté Ny Hasina Andriamanjato alors trop coloré Arema), il a profité du désarroi d’un peuple comme le troisième larron de la Bible. C’est cette population qui l’a aidé, gardé jour et nuit ; qui a lutté contre le froid et la pluie sur la place du 13 mai ; qui n’a pas bougé d’un pouce en attendant les résultats de la Hcc à Mantasoa. Hcc dont membres actuels restent amorphes face à un hold-up constitutionnel. En touchant à la constitution sans référendum, le président la piétine ; en vendant la moitié des terres arables de la Grande île, Marc Ravalomanana est coupable de haute trahison. Pour en revenir à 2002, Ravalomanana est arrivé là où il se trouve grâce aux larmes et au sang de nombreuses victimes « collatérales ». A présent que le maire n’est pas Tim (comme il n’a pas été Psd et Arema), ce dictateur humilie toute la population de la Capitale de Madagascar. Il en a oublié toutes ses promesses tellement il est devenu imbu de sa personne. Certes, on a les dirigeants que l’on mérite mais vox populi vox dei : tout à un temps, rien n’est éternel. A ce moment, il ne l’emportera pas au paradis. Ni d’ailleurs ses bouffons et ses laquais. Bon courage aux lèche-bottes qui ne savent même pas vivre (« tsy mahay miaina ») et tant pis pour moi car il faudra bien mourir un jour. Mais je préfère être un héros mort qu’un lâche vivant. On peut tuer un homme mais on ne pourra jamais tué une idée. Un pouvoir arrive, passe et trépasse. Quand et comment ? demandez à feu Dadabe Tsiranana, au Professeur Zafy et l’amiral Ratsiraka… Marc Ravalomanana n’a pas été le premier président malgache et il ne sera pas le dernier. Dans cinq ans, je serai peut être mort mais personne ne dit s’il sera encore président. Je rirai dans ma tombe et je viendrai même vous hanter.