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Madagascar Journalisme. Dans l’indignité et le déshonneur total

A le voir, qui aurait cru que ce Mbola Rajaonah deviendrait le plus grand corrupteur trafiquant de Madagascar qui aura réussi à attirer trois anciens collègues dans ses filets pleins de 10.000 ariary? A qui donc faire confiance ici-bas? A soi-même d'abord, les gars! Qu'ils ne se leurrent pas trop. J'écris ici ce qu'énormément de monde, issu de tous les milieux pensent réellement. Mais le courage est devenu une denrée rare à Madagascar...

En cette année 2016, 150 ans de journalisme à Madagascar, faits de luttes pour retrouver l’Indépendance jonchées d’emprisonnements voire de morts, ont été annihilés par quelques tristes personnages uniquement guidés par leur soif de l’argent qui n’a pas d’odeur, sans aucun discernement. Mais lorsqu’ils en font une affaire personnelle, dépassant le fait de défendre à tout prix un régime en phase finale, c’est toute la profession qui est avilie. Particulièrement en s’attaquant à moi indirectement. Ils veulent être « nets et précis » ? Ils vont être servis.

« Gouvernement de combat », a déclaré le Premier ministre Olivier Mahafaly, pitre et corrupteur avéré (Preuves ICI et ICI). Dans cette démarche, le 6 avril 2016 sort le numéro zéro d’un journal dont le titre est digne des hebdomadaires des collèges américains, mais entrant dans le contexte combatif. Il s’agit du quotidien « La ligne de mire » dont le slogan est : « net et précis ». Dans toute ligne de mire, il y a une cible au bout. La première dans son collimateur sera Mamy Ravatomanga qui a fait l’objet d’une campagne conjointe aveugle sans preuve concrète nette et précise, les autres « médiaboliques » du pouvoir Hvm ayant relayé « l’information ».

Pas besoin de preuves pour connaître les commanditaires de ce tract, qui ne diront jamais en public qu'ils ont de la merde dans le postérieur. Et alors, vous ne connaissez pas la libre expression? Traduisez en malgache, ce sera plus explicite. et ce n'est pas le "fanahy masina" qui est descendu sur ces gars là mais vraiment le "fanahy mantsina".

Mais là où çà dépasse tout entendement et surtout le domaine journalistique, c’est quand, le 13 mai 2016, apparaissent des tracts sur Mamy Ravatomanga, avec une photo signée madagate. N’importe quel élève d’EPP fera très vite le rapprochement. Dans ce tract -que n’importe quel jeune homme des quartiers dits bas collera n’importe où pour 5.000 ariary, histoire de survivre en se foutant complètement du contenu-, des insinuations. C’est tout. Pour attiser la haine envers un compatriote, il n’y a pas mieux, n’est-ce pas? Jeter des noms en pâture sans se soucier des conséquences. Qu’est-ce qu’il y a derrière tout çà?

Deux hommes: Mbola Rajaonah le financier et Harry Laurent Rahajason alias Rolly Mercia, le cerveau aveugle et aveuglé par une haine plus noire que le cul d’un Noir dans le tunnel d’Ambanidia. Il s’attaque lâchement à la personne qui l’a nommé Dg du groupe Sodiat dans le volet média. Avec tous les avantages socio-économiques liés à la fonction. Dans le tract figure aussi le nom d’Andry Rajoelina, celui qui l’a nommé ministre. Durant 4 ans, Rolly Mercia a pu bénéficier des avantages liés aussi à cette fonction. C’est, hélas, ce qui lui a fait perdre complètement la boule. Il a oublié que les deux première cibles de la ligne de mire sont devenus riches bien avant la révolution orange, à force de travail qui ne consiste pas à jeter l’argent par la fenêtre mais à investir. Cela fait des jaloux et entraine toutes sortes de rumeurs qui ne pourront jamais être recevables devant un tribunal.


Par ailleurs, Rolly Mercia qui a fait le tour des journaux malgaches, de « Midi Madagasikara » à « La Vérité », en passant par « Madagascar Tribune » et « La Gazette de la Grande île », fait semblant d’oublier que Hery Rajaonarimampianina a été comptable dans le groupe Sodiat et que c’est Mamy Ravatomanga qui l’a présenté à Andry Rajoelina pour être un ministre des Finances et du Budget longue durée. En accusant Mamy Ravatomanga, Rolly Mercia accuse donc l’actuel président de la république et se pisse sur lui-même.

Cliquez ICI pour la liste complète. Ainsi vous saurez d'avance qui seront les prochains dans "La ligne de Mire", dans "Triatra", sur des tracts et en graffitis sur les murs de la ville

En effet, Hery Rajaonarimampianina était un collègue ministre -avec qui il a fait les 400 coups- faisant partie des personnes considérées comme des putschistes par la Sadc. Mon nom n’y figure pas ni celui de Mamy Ravatomanga, mais leurs noms si. Pour les prochaines cibles de son quotidien « La ligne de mire », il ne va pas trop se fatiguer: il lui suffira de piocher quelques noms dans cette liste et créer des « dossiers ». Cela durera le temps que Mbola Rajaonah restera proche des Rajaonarimampianina et compagnie. Seulement, Rolly Mercia y sera toujours impliqué, qu’il le veuille ou non, ayant été ancien conseiller spécial du président Andry Rajoelina puis son directeur de communication de la présidence de la transition et, enfin, ancien ministre de la communication. Après tout ce qu’il a dit sur le couple Rajaonarimampianina (allez dans les archives de madagate et sur ma chaîne youtube – www.youtube.com/papizano100), il est certain que ce n’est ni Hery ni Voahangy qui le « récompensent » du prix de la traîtrise. Non. Il a accepté d’être un robot dont le couple présidentiel utilise le nom, sachant sa soif d’argent et de vengeance. C’est lui le grand manipulé dans cette minable histoire et non le contraire.

Traduction de cette "Une": Afo sendikaly: ce sont Mbola Tafaray, Claudine et Nicole qui pratiquent la corruption. Et ils sont toujours fourrés à l'hôtel Colbert. Depuis ces révélations, les syndicalistes sont menacés

Les sous émanent de Mbola Rajaonah devenu subitement riche à milliards d’ariary. Comment a-t-il fait? Sous couvert de la petite agence de transit dénommée « Tafaray », qu’il a hérité de son père, il a réussi à tisser un réseau mafieux, à coups de grande corruption, dans des questions d’import-export où il ne paie pratiquement aucun droit de douanes à l’entrée comme à la sortie. Il a également mis à mort le système d’achat en duty free pour avoir le monopole exclusif. Ce sont les syndicalistes d’Afo Sendikaly qui ont révélé cela en public et dans les journaux. Affublé du titre de conseiller spécial du président, Mbola Tafaray est, en fait, le financier occulte des opérations louches du pouvoir. Rolly Mercia veut faire d’une pierre deux coups: se « venger » de Mamy Ravatomanga et toucher sa part de ce pactole mal acquis.

Et il a entrainé dans son sillage Rocco Rasoanaivo, ancien rédacteur en chef de feu le quotidien « La Nation » et Lambo Tahiri qui a quitté « La Gazette de la Grande île », ainsi qu’une trentaine de jeunes alléchés par un salaire mirobolant mais qui sont, désormais, à très mauvaise école. Dans le journalisme, les faits sont sacrés et les commentaires libres. Mais pour eux, « net et précis » signifie: les faits sont flous et incomplets pour créer des commentaires de haine. Dans l’espoir de devenir très riche… Ainsi, dans cette mission nauséabonde, espérant atteindre le maximum de Malgaches, ils ont aussi créé le journal « Triatra » signifiant littéralement déchirure. Qu’ils n’oublient pas une chose: si Mbola Tafaray a les moyens de s’exiler en Asie -s’il aura le temps de s’enfuir du pays- vous qu’allez-vous faire ?

Titre aussi enfantin que puéril. Mais que ne ferait-on pas pour quelques ariary de plus, n'est-ce pas?

Dans le volet affaire personnelle, je m’adresse ici au jeune Lambo Tahiri: en t’attaquant à moi pour une vulgaire question d’argent, tu t’attaques à ton propre père, Gersom Ralambomahay, dont tu salis le nom ainsi que celui de ton aïeul feu le docteur Razafindrazaka d’Ampamarinana. Je t’avais prévenu de ne pas dépasser les bornes. Oseras-tu dire à tes trois jumeaux que l’argent pour leur payer des jouets provient de trafics dont tu as connaissance mais que tu protèges, à présent? En ce concerne Rocco Rasoanaivo, je lui pardonne à moitié. Il a de problèmes de santé… Mais pour tous les autres, déclarez la guerre même au Pape, je m’en balance. Mais ne pratiquez plus votre mercenariat sous la couverture du journalisme. Par essence, un journaliste est opposant à 51% à tout régime en place et un journal indépendant signifie être indépendant de tout pouvoir, qu’il soit politique ou économique. Hery Rajaonarimampianina n’est pas éternel. Arriverez-vous à amasser des milliards avant qu’il ne quitte le pouvoir? ET APRES? Nous verrons bien car la vie continue et continuera encore et toujours.

Seulement, après donc, non seulement personne n’oubliera mais personne ne vous pardonnera. Car ce que vous faites, au nom du journalisme, est impardonnable. Que les journalistes du monde entier, dignes de ce nom, soient informés. Et en tirent des leçons. Ce n’est pas de moi qu’il faut avoir peur mais de vous-même, à partir de ce jour. Je n’ai ni peur de la misère ni de la mort. Ce n’est pas à 62 ans et avec plus de 34 ans de journalisme que je vais penser à ouvrir un compte en banque ou chercher à posséder une 4X4. La marche à pieds, c’est bon pour la santé. Inventez un dossier sur moi, on verra bien. Je ne défends et ne défendrai ni X ni Y. Mais j’entends protéger une profession noble malmenée, avilie par des individus égoïstes, indignes et sans honneur qui ne pensent qu’au bon temps et au temps présent pour quelques ariary de plus. L’hôtel Colbert est devenu l’antichambre d’une mise en ligne de mire dont les cibles sont sur la liste citée plus haut. Heureusement que les écrits et les paroles -via vidéos- resteront à jamais. Avec ce genre de zigues, il n’y a vraiment pas de quoi être fier d’être journaliste!

En passant, je préfère mille fois mieux les collègues du journal "Tia Tanindrazana" qui garde l’idéologie du couple Ravalomanana. Au moins, eux, ils sont fidèles quoi qu’il arrive à leurs Dada et Neny.

Dans cet avilissement du journalisme à Madagascar, personne ne dit rien, l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM) ne fait pas mieux en pactisant, en connaissance de cause, avec un régime qui mène le pays tout entier à sa perte. Une histoire toute autre que cet OJM… Personnellement, je n’ai rien à perdre ni rien à gagner sinon la dignité, la droiture, l’honneur et la justice hérités de mes parents dont je porte le nom et que je ne remercierai jamais assez. Et cet héritage, heureusement, est déjà pratiqué par mes descendants.

Tandis que vous, dans ce pays de lâches où il vaut mieux mourir demain plutôt qu’aujourd’hui, continuez donc à tapisser toutes les villes malgaches de tracts. Et pourquoi pas de graffitis tant qu’on y est ? Il en restera toujours quelque chose. A qui le tour bientôt? A moi donc? J’attends avec impatience. Mais rappelez-vous, ce ne sera jamais à un vieux sage que vous apprendrez à faire la grimace. On ne peut pas tout acheter avec l’argent. Rolly Mercia et même Lambo Tahiri ont essayé. En vain. Enfin, l’impunité totale ne sera jamais garantie par la corruption.

P.S.: c’est à dessein que je n’ai pas mis trop de photos ni d’autres documents éloquents dans ce dossier historique. Je leur laisse une chance de se regarder dans un miroir et de voir et considérer leur avenir sans Hery Rajaonarimampianina et Mbola Rajaonah. Mais s’ils veulent vraiment la guerre, attention à ma riposte. Et ils savent que je tiens toujours mes promesses. Même mort. Vous croyez sincèrement que je vais rester les bras croisés face à la destruction d’un métier qui me fait vivre honnêtement bon an mal an? Des propositions j’en ai eu à la pelle et sacrément bien payées. Mais l’indépendance, la vraie, n’a pas de prix. Et surtout pas avec les 30 deniers (actualisés en 30 milliards) de Judas.

Mais je vous invite à écouter, ci-après, un long échantillon de ce que Rolly Mercia a dit à propos du président Hery Rajaonarimampianina. Je prendrai mon temps de transcrire et de traduire toutes ses déclarations à propos de ce régime Hvm/Rajaonarimampianina.

"Silence complice ny fahanginana". Ay? Izay ny nahatonga ahy nanoratra ity dossier ho an'ny Tantara ity satria izaho tsy afaka angina manoloana ny fanimbana ny asa fanaovan-gazety eto Madagasikara. Sady mampiana-dratsy no mamotika ny etika sy ny deontolojia tanteraka, noho ny tazo-karena ara-bola tsy misy fetrany.

Jeannot Ramambazafy – 16 Mai 2016

Mis à jour ( Samedi, 21 Mai 2016 18:42 )  
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