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Rolly Mercia. Un grave cas de naturel qui revient au galop

Devenir un vulgaire mercenaire la soixantaine passée, c’est avoir raté sa vie, dans l’ultime ambition de devenir très riche dans un laps de temps très court. Dans cette démarche, seules les actions plus que répréhensibles peuvent le permettre. Mais lorsqu’on utilise le journalisme comme arme de chantage et pour lever une petite armée d’autres mercenaires, alors là je m’insurge. Parcours d’Harry Laurent Rahajason alias l’ex-journaliste Rolly Mercia qui revient à la case départ d’un naturel qui revient au galop. Au triple galop même.

J'ai pris moi-même cette photo qui circule partout. C'était à son arrivée au Pic-Vert à Ambatobe, lors des présentations de voeux pour le nouvel an 2012 (ICI avec Tence Mena)

Je n’ai aucun compte à régler avec lui. Il ne me doit rien et c’est réciproque. Et ce n’est pas à moi personnellement qu’il s’est attaqué ni à lui que je m'attaque par un malin plaisir. Mais c’est une profession, une corporation qu’il salit. Et çà, à mes yeux et pour les générations présentes et futures de journalistes malgaches c’est plus qu’un crime. Je me cantonnerai donc dans le strict domaine journalistique. Que ce soit des politiciens qui corrompent des journalistes pour être leurs porte-parole, c'est une autre histoire. Mais quand c'est un journaliste "chevronné" qui le fait, c'est un crime à mes yeux.

Jusqu'à présent, Madagascar Tribune version papier n'existe plus. La version en ligne appartient à un des fils de feu Rahaga Ramaholimihaso, à moins d'un changement de dernière heure

Nous sommes entrés en même temps au quotidien «Madagascar Tribune» de feu Rahaga Ramaholimihaso en 1988. Mais lui, il écrivait déjà à «Midi Madagasikara» sous son vrai nom: Harry Rahajason. Il lui fallait faire un choix. Au fil du temps, il est devenu spécialiste des affaires « sulfureuses », un adjectif qui lui colle à la peau, qui a fini par devenir une sorte de marque déposée. Je suis bien l’une des rares personnes à reconnaître immédiatement son style, même sans sa signature. Ajouté à ce style unique, des notions juridiques de base pour faire sérieux et impressionner son monde ainsi qu’un vocabulaire très couleur… tropicale.

Durant les trois décennies passées, Rolly Mercia aura fait le tour des grands quotidiens de Madagascar: après «Midi Madagasikara» et «Madagascar Tribune», «l’Express de Madagascar» lorsque Christian Chadefaux y était rédacteur en chef et feu Herizo Razafimahaleo propriétaire; «La Gazette de la Grande île» de Lola Rasoamaharo. A-t-il la bougeotte? Est-il instable de nature? Il faudrait demander à ceux qui ont travaillé avec lui et qu’il a copieusement insultés... Ce qui est certain, c’est que lorsque Rolly Mercia passe, la confiance trépasse. Son journalisme à lui, c’est lever un « lièvre » et monter l’affaire en épingle sans preuves réelles, sans recoupements, avec des tas d’épisodes. Puis, c’est le calme plat. A vous de deviner pourquoi… Seulement, il aura laissé des rancœurs indélébiles. Son journalisme à lui est devenu une arme d’intimidation, de chantage. Si c’est cela être « faiseur d’opinion », en tout cas, ce n’est pas la définition ni l’application de ce que j’ai appris à la fin des années 1970 et que je continue à pratiquer. J'ai reçu des tas de menaces de mort, j'ai été pris en otage, j'ai failli mourir plusieurs fois en reportage, mais je suis toujours présent. Il y a bien une raison.

Bruxelles, gare du Midi. Qu'est-il arrivé à l'homme sérieux, honnête et à l'écoute, que j'ai côtoyé (au milieu)?

Nos vraies relations? En fait, il n’y en avait pas et il n’y en a aucune. Nous étions journalistes chacun de notre côté. Je n’avais et n'ai aucun compte à lui rendre et il n’osait pas me demander un service car il y a du pain que je ne mangerai jamais… Lors de la révolution orange, en 2009, il a créé l’émission « Aoka hazava » sur radio Viva avec Fidèle Razara Piera, Jean Paul Randrianiaina, Soava Andriamarotafika et Lalatiana Rakotondrazafy. Des journalistes « politiques ». Il s’agissait de faire revivre en direct les dérives du régime de Marc Ravalomanana déjà en fin de parcours prématuré. Cette émission a longtemps gardé l’empreinte de son journalisme à lui. Mais bien avant, il était déjà chez Tgv (Tanora MalaGasy Vonona) lorsqu’Andry Rajoelina s’était présenté à la Mairie d’Antananarivo et a été élu. Rolly devint un de ses conseillers. Par la suite, tous ces collègues se sont dispersés mais Lalatiana Rakotondrazafy a gardé l’émission et son générique pour sa radio (Free Fm 104.2). Car, au fond d’elle-même, cette journaliste formée à l’université à une âme de patriote, quoi qu’on dise sur elle.

Tout cela, cette fidélité semblant à toutes épreuves, a valu à Rolly Mercia d’être nommé directeur de la communication de la présidence de la transition dirigée par Andry Rajoelina. Il y a une histoire à ce sujet, mais je ne la raconterai pas ici. Du coup, son statut social et son niveau de vie ont atteint le firmament de la croyance à l’invincibilité… Or, dans de nombreux domaines de la vie à Madagascar (social, économique, politique, culturel), la réputation de Rolly Mercia repose sur la phrase suivante: mieux vaut l’avoir comme ami que comme ennemi. Cela veut dire ce que çà veut dire mais à partir de là on ne sait plus qui manipule qui… Je ne sais pas s’il en est conscient, étant donné que nous vivons dans un monde d’hypocrites professionnels…


Roissy-Charles-de-Gaulle. Rolly ministre, moi journaliste

Le 26 mars 2011, Harry Laurent Rahajason atteint le plafond lorsqu’il est nommé ministre de la Communication. Et le voilà maître après Dieu et Andry Rajoelina. Il lui aura fallu un certain temps pour effacer son empreinte journalistique des communiqués officiels. Comme tout fonctionnaire, il a pris à cœur son nouveau métier qui consiste à être l’interface entre le président et la population sur les actions menées et à mener. Son rôle était donc important surtout lors des déplacements à l’étranger, une fois la transition reconnue par la communauté internationale après la signature de la feuille de route. Mon rôle, dans ces déplacements, en tant que technicien de l’information, consistait à ramener des documents photos et des vidéos pour les archives historiques.


Paris, gare du Nord. Rolly et Hery Rajaonarimampianina (encore l'homme affable et honnĂŞte), ministres. Moi (extrĂŞme-droite), journaliste

Ainsi une très grande partie de la transition dirigée par Andry Rajaoelina est consignée dans les archives de madagate.org et sur ma chaine youtube (youtube.com/papizano100) ainsi que de grands évènements qui ont marqué cette période. Une transition d’union nationale, il faut le préciser. C’est-à-dire que tous les grands partis y ont participé. Beaucoup ont tendance à l’oublier.

Alors, lorsque le régime actuel refait mettre au goût du jour le « fanongam-panjakana » (coup d’état) (ICI), il ne faut pas chercher bien loin pour connaître l’auteur de l’actuelle campagne, ridicule dans le sens où lui et l’actuel président de la république faisaient partie des « mpanongam-panjakana ». Leurs noms figurent sur la liste des personnalités sanctionnées par l’UA et la SADC. Ils sont donc, eux-mêmes, des « mpanongam-panjakana ».

Pourquoi j'étais là? Pour pouvoir filmer de l'intérieur. L'Histoire de mon pays a besoin de documents de qualité. Surtout en ce millénaire des NTIC

Le ministre Harry Laurent Rahajason était considéré comme le fidèle des fidèles d’Andry Rajoelina, un de ses bras droits.

En province lors du premier tour

"Faradoboka" (dernier jour de campagne) du second tour, au stade Malacam Antanimena. Le ministre Harry Rahajason était le seul membre du gouvernement Beriziky à s'afficher ouvertement avec l'équipe d'amateurs qui a leurré le monde entier

Lors des premier et second tours de la campagne électorale de 2013, il a osé braver les foudres du Premier ministre Omer Beriziky pour soutenir ouvertement le candidat Hery Rajaonarimampianina. Le mercredi 26 février 2014, Omer Beriziky, l'a limogé en même temps que Julien Reboza, vice-Premier ministre chargé de l’Aménagement du Territoire. Il n’aura pas eu le temps de finaliser le dossier Code la Communication, toujours en suspens en ce début d’année 2016. Il faut savoir que, même élu, Hery Rajaonarimampianina a d’abord travaillé avec le dernier gouvernement de la transition avant de choisir le Dr Kolo Roger, non issu d’un parti ou groupement de partis politique comme le stipule l’article 54 de la Constitution. Passons.

Une place privilégiée au sein de la société ne lui a pas suffi

Grâce à Mamy Ravatomanga, Rolly Mercia a pu redevenir journaliste. Et pas n’importe lequel. M. Ravatomanga l’a désigné pour être Dg du groupe de presse réunissant « La Vérité », « Inona ny vaovao », « Madagascar Matin ». Rappelons que ce sont deux journalistes de ce dernier titre, Jean-Luc Rahaga et Didier Ramanoelina, qui ont été emprisonnés à Antanimora par Rivo Rakotovao pour avoir publié une lettre de lecteur où était mentionné le nom de ce super ministre, président du parti Hvm. Jusqu’où ne va pas l’orgueil…

Par ailleurs, Rolly Mercia avait été nommé vice-président du groupement politique Mapar (« Miaraka amin’ny Prezidà Andry Rajoelina ») pour la province de Mahajanga. Mais être ministre c’est autre chose, surtout lorsqu’on est renommé pour ses cigarettes, whisky et petites pépées. Et ce qui devait arriver arriva car lorsqu’on chasse le naturel, il revient au galop.

Rolly Mercia claque la porte au nez de Mamy Ravatomanga et démissionne également de son poste de vice-président du Mapar. Que sait-il passé? Je le sais mais je ne vous le dirais pas car c’est hors contexte journalistique… Du coup, à 61 ans, Rolly Mercia devient chômeur, c’est-à-dire sans ressources financières officielles. Dur, dur, dur pour un homme longtemps habitué aux fastes tous payés que procurent une position sociale élevée. Je n’ai pas parlé de ce « départ » ici, sur madagate.org, parce que rien ne pouvait m’étonner de la part de ce personnage dont je connais l’histoire -la vraie- comme ma poche. Il s’agissait d’être patient…

Petit déjeuner à une terrasse dans le XVIème arrondissement de Paris

Soudain, le 15 janvier, il me téléphone pour me souhaiter des tas de bonnes choses pour ce nouvel an 2016. Je ne suis pas dupe mais j’ai joué le jeu. Il n’aura jamais eu le temps d’apprendre à bien me connaitre depuis tout ce temps… Rendez-vous est pris au Carlton Anosy (il était question du Colbert mais j’ai refusé) le lundi 18 janvier, pour prendre ensemble le petit déjeuner. Là, cartes sur table: A 61 ans -nous avons le même âge- il est devenu chômeur et criblé de dettes. Il a donc approché le président Rajaonarimampianina qui lui a donné un mois de réflexion. C’était donc en décembre 2015. Il faut savoir qu’ils étaient tous les deux ministres de la transition et qu’ensemble ils ont aussi fait les 400 coups (je ne rapporterai pas ici les vrais termes utilisés par Rolly). En janvier 2016, ils se sont donc revus, Rolly a été « renfloué » de ses dettes et sa mission était claire: redorer l’image du président. En faisant cesser d’abord les attaques.


Hery Rajaonarimampianina, du temps où il était l'efficace et fidèle ministre des Finances et du Budget de la dernière transition qu'à traversé Madagascar (ICI, ses déclarations de 2013 à 2016)

Je lui ai répondu que, quoi qu’il arrive, Hery va mal finir et qui sait s’il achèvera son mandat. Mais le prenant en tant que le ministre affable, sérieux, à la limite de la timidité que j’ai côtoyé, j’ai dit que je pouvais lui préparer une porte pour sa sortie de l’Histoire et non pas une fenêtre, une lucarne ou un trou de souris. D’ailleurs, j’ai annoncé à Rolly que j’avais déjà un article prêt: « Le mystère Hery Rajaonarimampianina » que j’ai publié le soir même de notre entrevue (ICI). Quant à lui jeter des fleurs, comme çà, ce sera extrêmement difficile vu comment il dirige le pays. Pour tout l’or du monde, je ne me discréditerai jamais vis-à-vis de mon lectorat. De son point de vue, Hery Rajaonarimampianina était devenu une victime de son entourage (proches collaborateurs et famille) et qu’il attendait des prétextes pour faire le ménage. Le rôle des journalistes enrôlés moyennant finances était donc, dans un premier temps, de charger tel ou tel personnage gravitant autour de lui. Seulement, je lui ai aussi déclaré qu’en tant que président de la république, il était seul responsable, surtout après deux ans de pouvoir et qu’il n’y a vraiment rien à raconter de positif pour le grand nombre des Malgaches qui souffrent toujours le martyr.

Et Rolly m’a avoué que sa démarche reposait uniquement sur l’argent (IP) en faisant le strict minimum (SM). En fait donc, son rôle était celui d’un sergent recruteur. Il avait déjà approché d’autres journalistes que je ne citerai pas ici. A ce moment-là, il s’agissait de monter un « shadow cabinet » de journalistes capables de rehausser l’image du président, en écrivant une prose loin des réalités. Pour savoir jusqu’où il irait j’ai joué le jeu. Sur une grosse liasse de billets de 5.000 ariary, il m’a proposé 100.000 ariary. J’ai dit pourquoi pas 150.000 ariary? Il me les a donnés. Ben quoi? Vous refuseriez à ma place? Puis il a dit qu’il me téléphonerait pour une rallonge. Entre-temps, j’avais trouvé, sur facebook, un article à propos de trafics à la douane avec des photos. Je l’ai publié le 20 janvier (ICI).


En bas, à gauche, Mbola Rajaonah. Dans cet actuel  état de non-droit, quelles que soient les preuves, il sera intouchable tant que Hery Rajaonarimampianina sera le président de la république dont il est conseiller. Pas la peine de se fatiguer. Mais l'Histoire retiendra son ascension...

Le 21 janvier, il me téléphone vers 8h pour me dire de venir au Colbert car il y avait une jeune conseiller du président, très « cool », qui voulait me rencontrer. Je lui ai demandé comment « ils » avaient trouvé mon article (« Le mystère Hery Rajaonarimampianina »). « Ils » ont été très contents, a-t-il répondu. Puis je lui ai dit que le Colbert était trop près du palais d’Ambohitsorohitra et que, de toute façon, j’allais à un enterrement. « Ah? Je vais envoyer quelqu’un pour te remettre de l’argent après alors ». Une demi-heure plus tard, il me téléphone à nouveau: « Mais tu as sorti un article avec photos ?! ». Je pensais au Président. J’ai répondu : « C’est un article sur les douanes ». « Oui, mais sur une des photos, il y a le conseiller qui voulais te rencontrer! ». Il s’agit de Mbola Rajaonah. « Tu peux enlever l’article? ». Il avait l’air très embêté. Je lui ai rappelé que j’étais encore à Ampitatafika pour la messe avant l’enterrement à Ilafy et que je verrais une fois à la maison.

Il n’a pas compris que même pour un milliard de dollars je n’enlèverai jamais cet article. Que s’il y a un journaliste malgache incorruptible par les temps qui courent, je suis bien le seul (hélas). A partir de là, j’ai décidé de couper les ponts. Je n’ai plus répondu à la pluie de coups de téléphone qu’il m'a envoyé par la suite.

"Jeannot, tu as un compte Mvola (le service d'envoi et de réception d'argent de Telma)?". Bien sûr que j'en ai un, mais je ne lui ai pas donné. "Enlève l'article sur les douanes car il n'est pas fondé. Il s'agit de 8000 conteneurs". Il s'agit d'un aveu car l'article de facebook parle de 10.000 à 15.000 conteneurs. Le reste n'est plus que du remplissage.

Et il a commis une très grave erreur: il m’a envoyé un sms indiquant clairement, écrit sur écran, une preuve de tentative de corruption et d’aveu concernant Mbola Rajaonah, le jeune conseiller qui voulait me rencontrer.

A gauche, Rolly Mercia; à droite, le ministre Ahmad (grand casseur de la FIFA ICI) qui vient d'être nommé sénateur dans le quota présidentiel

Le pire, pour lui toujours, deux faits sont intervenus par la suite. Primo, il m’avait parlé de « shadow cabinet » (ce qui signifie un groupe de personnes invisibles nulle part, incolores, inodores). Or, voilà qu’il a été photographié à Mahajanga, lorsque le président Rajaonarimampianina a inauguré son stade « olympique » (ICI). Il ne fallait pas se foutre de ma gueule!

Secundo, Latimer Rangers, plus qu’un grand frère pour moi, m’avait téléphoné. Il avait un ouvrage qu’il voulait que je corrige un peu. Je suis donc allé chez lui à Faravohitra le 29 janvier. Comme on ne s’était pas vus depuis longtemps, on a parlé de beaucoup de choses. Et, dans le fil de la conversation, il m’a dit qu’il avait été approché par Mbola (le conseiller cité plus haut). « Tu sais, il m’a dit que tout le matériel était sur place (Tv et radio). Je lui ai demandé qui est dans le coup. J’ai refusé dès qu’il a prononcé le nom de Rolly Mercia ». Je connais Latimer. Il ne refuserait jamais de l’argent. Mais il faut dire que le nom de Rolly a un effet répulsif pour ceux qui le connaissent vraiment.

Depuis, combien de journalistes ont-ils accepté ce pacte avec le diable? Y-a-t-il d'autres "sergents recuteurs"? Je ne le sais pas. Mais si je révèle tout cela, c’est pour vous dire qu’il y aura des impacts sur ce que vous lirez dans certains journaux locaux. Car dire du bien de quelqu’un, en contre-partie, c’est dire du mal d’autres. Et c’est le métier de journaliste, à Madagascar, qui est gangréné pour une malheureuse histoire de sous. Les corrompus sont-ils conscients du rôle qu’ils jouent dans la nation? Sont-ils conscients qu’ils hypothèquent eux-mêmes l’avenir de leurs propres enfants et salissent le nom de leurs parents?


Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? N’ayant aucun support (Rolly m’avait dit qu’il ne faisait pas partie des journaux nouvellement créés comme « Le Défi » et « La Dépêche », ce qu’il lui reste aussi à prouver), voilà qu’il utilise facebook pour dénigrer aveuglément ses anciens amis. Le premier à faire les frais de cette campagne qui va toujours finir par se retourner contre lui, est Mamy Ravatomanga, évidemment.

Un vocabulaire très couleur tropicale

Ce sont des extraits d'un texte purement littéraire, sans apport concret comme celui des transitaires... Et revoilà l'adjectif "sulfureux", le français folklorique et l'annonce d'épisodes. Il ne s'agit que d'un compte parmi d'autres qui ont subitement fleuri sur facebook (déjà en alerte, que leurs auteurs le sachent). C'est la réputation de Mark Zuckerberg qui est en jeu cette fois-ci

Je vous rappelle que je reconnais le style d’écriture de Rolly. Ce texte est bien de lui. Ce qu’il ne sait pas c’est que tout est retraçable sur Internet. Des tas de comptes son ouverts. Mais lorsque ces robots seront attrapés, ils cracheront le morceau. Dans le texte ci-dessus, il n’y a aucune preuve tangible. C’est juste une façon de détruire pour le plaisir. Une vengeance puérile. Le statut de ministre avec tous les avantages liés à la fonction lui a monté à la tête. Et il annonce, comme à son habitude, qu’il y aura une suite.

L'article ICI

Les Américains ont un très haut niveau de perception de la démocratie et de la liberté d'expression. Eric Wong et l'ambassade des Etats Unis ont répondu avec humour, plutôt que de mettre en exergue l'orgueil, un des 7 pêchers capitaux. Remember Rivo Rakotovao...

M’adressant à Mamy Ravatomanga, je lui dis de ne pas tomber dans le piège de l’atteinte à l’orgueil. Il faut le laisser faire et réagir comme le Chargé d’affaires Eric Wong: attendre que Rolly épuise ses balles à blanc et répondre avec une seule phrase très pertinente. Harry Laurent Rahajason ne veut plus savoir que Mamy Ravatomanga et Andry Rajoelina étaient déjà riches bien avant la révolution orange de 2009. Alors qu’il n’était encore qu’un simple journaliste comme moi. Il ne veut pas être calife à la place du calife. Non. Il veut être et être considéré COMME Andry Rajoelina et Mamy Ravatomanga. Plus exactement posséder ce qu’ils ont. Ce n’est pas ma faute s’il a les yeux plus gros que le ventre et s’il a mené une vie quasi-infernale lorsqu’il était ministre, qui ne lui a pas permis de faire des économies.

Il doit accepter le fait que son ennemi c’est lui-même. Un proverbe dit: « qui se ressemble s’assemble ». Qui dit à ses nouveaux « amis » qu’il ne va pas les trahir, eux aussi? Qui lui dit aussi que ce n’est pas lui qui est manipulé? Gros sous venus d’on-ne-sait-où+Vengeance sournoise n’ont jamais fait bon ménage. Encore plus enfoncé dans le trou dans lequel il s’est mis déjà, il n’aura qu’à s’en prendre à lui-même. Mais de grâce qu’il cesse de corrompre la profession de journaliste à Madagascar.

A présent, qu’elle va être sa réaction vis-à-vis de moi? M'accuser de violation de correspondance privée? Mais c'est le métier de journaliste, c'est moi qu'il a voulu corrompre. Et je le prouve ici. De toute façon, à lui de voir, sachant qu'on ne va pas à la guerre sans emporter des biscuits... Mais nous avons tous les deux un point commun: à notre âge on n’a pas peur de mourir. Et on meurt toujours comme on a vécu. La balle est dans son camp, mais qu’il prenne ses responsabilités tout seul au lieu d’impliquer des journalistes parce qu’ils sont pauvres monétairement.

Surtout en cette année où le journalisme à Madagascar va célébrer ses 150 ans d’existence. La vraie raison de ce dossier sur Rolly Mercia est ceci: dans toutes ses démarches, il n’y a aucune notion de patriotisme. Or, c’est pour cela que les aînés sont morts ou ont été jeté en prison depuis la colonisation jusqu’à nos jours. C'est pour ce patriotisme que le 13 mai 1972, étudiant, j'étais devant l'hôtel de ville, avenue de l'indépendance, où j'ai vu plusieurs de mes camarades tomber sous les balles réelles des membres des FRS (Forces républicaines de sécurité). Et c'est pour cela que j'ai décidé de faire du journalisme. Pour dénoncer les travers des dirigeants. Qui qu'ils soient. Personne ne s’est donc étonné de son absence lors de la célébration des 20 ans du Club des Journalistes Doyens (CJD) -ICI-. Car Rolly Mercia ne sera jamais que solidaire de ses propres intérêts.


Pour clore ce dossier, j’écris ici, noir sur blanc, ce que je lui ai dit : « Même si Hery Rajaonarimampianina me donne un milliard de dollars par jour, je ne dévierai jamais de ma mission qui est de dire et d’écrire la vérité. Comme tous les dirigeants du monde, il ne fera jamais que passer. Mais le journalisme, le vrai, est sacré et éternel ».

Depuis plus de 30 ans, je fais l’Histoire, je fais partie de l’Histoire, je suis l’Histoire de mon pays. Elle ne s’invente pas et j’ai déjà des petits-enfants prêts à prendre le relais lorsque je disparaitrais. Je n’entends pas emporter dans ma tombe les manigances de personnages sans scrupules qui font tout pour que Madagascar reste un pays éternellement sous-développé et après eux le déluge (« raha maty aho, matesa rahavako »). Juste pour une question de gros sous maudits qui ne les rendront jamais heureux. Car lorsque la conscience vous poursuit, elle ne vous lâchera plus d’une semelle. Pour le moment, Rolly Mercia n’en a pas. C’est dommage pour lui. Quoi qu’il en soit, même âge, même métier, Rolly restera un frère pour moi. Mais qu’il cesse définitivement de me prendre pour un con… Et les autres (pauvres) journalistes aussi. A force de parler de "shadow cabinet", Rolly Mercia finira par ne plus être que l'ombre de lui-même.

Jeannot Ramambazafy – 6 février 2016

7 février 2016: Hou là là! Le petit micmac de Mbola Rajaonah et Rolly Mercia découvert par la Primature

Note: Franck Ramarosaona est l'un des Conseillers du Premier ministre Jean Ravelonarivo

Mis Ă  jour ( Dimanche, 07 FĂ©vrier 2016 23:11 )  
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