Le président Hery Rajaonarimampianina, le 22 mars 2015, lors de l'arrivée de l'ATR 72-600
L'aéroport international d'Ivato Antananarivo, vu du satellite utilisé par Google. Beaucoup reste à faire...
Il n’a vraiment pas su prendre la balle au bond, à la suite du vol inaugural de l’ART 72-600 au financement déjà opaque. Il s’agit du président Hery Rajaonarimampianina qui ne sait ni prioriser les urgences ni démontrer en action, plus qu’en paroles, qu’il s’intéresse sincèrement au développement économique du transport aérien en Afrique en général, à Madagascar en particulier. N’avait-il pas parlé de développement du tourisme qui est une des pierres angulaires de ce développement économique ? L’acquisition d’avions neufs pour Air Madagascar en est un élément. Il avait donc le devoir d’en être une locomotive, en tant que président de la république, de "mpitarika", à travers une présence remarquable et remarquée. Hélas, il a brillé par une absence traduisant une sorte de mépris. Mais faut-il lui jeter la première pierre, ici ?
Un Premier ministre, ami rotarien, promu Général de brigade aérienne puis Grand Croix de l'Ordre national, c'est bien. Mais un Président de la république élu aurait été super !
La plupart des manquements à ses devoirs est due à des conseillers qui ne le conseillent pas mais attendent ses ordres. Aucun n’a osé prendre l’initiative de lui expliquer l’importance de sa présence à l’ouverture de cet évènement de portée continentale, re-hélas. L'accueil des quatre nouveaux ambassadeurs venus présenter leurs lettres d'accréditation (Ekpao Nolaki, Togo; Trine Skymoen; Norvège; Mamadi Camara, Guinée; Ny Anduga Shamin, Tanzanie) aurait pu être reporté dans l'après-midi, le colloque ayant été prévu bien avant. Et ces conseillers savent monter sur leurs grands chevaux pour des peccadilles à leur sujet, liés à leurs intérêts personnels et leur orgueil mal placé. Dès lors, qui dirige exactement la Grande île de l'océan Indien ? Cela dit, quel est cet évènement auquel seuls les journalistes voyant la vie en rose dans la Grande île de Madagascar ont été admis ? Droit à l’information du public, où es-tu ?
Jeannot Ramambazafy – 26 mars 2015
En coopération avec Aviation civile de Madagascar et la Ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie,  l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) tient une réunion sur le développement durable du transport aérien en Afrique, à Antananarivo (Madagascar), du 25 au 27 mars 2015.
La réunion a pour but de définir et de mettre en œuvre les initiatives nécessaires à l’optimisation du cadre réglementaire pour le développement durable du transport aérien en Afrique. Elle portera sur des questions clés telles que les synergies entre le transport aérien et le tourisme ; la connectivité et le développement du transport aérien; les mesures réglementaires concernant les passagers ; le rôle des accords internationaux dans une libéralisation équilibrée ; l’incidence de la fiscalité sur le développement du transport aérien ; le coût des divergences réglementaires et les pratiques optimales pour améliorer la convergence en matière de réglementation.
James Andrianalisoa, Dg d’ACM, parlant au futur, dans le cadre du programme SAFE : « Le secteur aéronautique, l’ACM comme l’ensemble de l’industrie, disposera de techniciens de haut niveau indispensables au fonctionnement d’un système de sécurité sûr et conforme, contribuant au développement du secteur aérien et de l’ensemble du pays »
La réunion devrait attirer un large éventail d’experts des administrations de l’aviation civile et de l’industrie du transport aérien, ainsi que des universitaires, des avocats et des consultants de l’industrie. Les conférenciers seront notamment de hauts représentants d’États, d’organisations internationales, de transporteurs aériens, d’aéroports, d’avionneurs, de transitaires et d’institutions financières.
La photo souvenir sans le président de la république de Madagascar
L’on prévoit que les conclusions des débats interactifs qui auront lieu pendant la réunion permettront aux parties prenantes de l’aviation civile de donner de précieux avis et contribueront à réaliser en Afrique l’Objectif stratégique – Développement économique du transport aérien. La réunion devrait en principe adopter une déclaration sur le développement durable du transport aérien en Afrique.
Source : icao.int