Jeannot Ramambazafy, Taitsy Gilbert et, Dolphus Rakotondrasoava, le frère cadet du regretté Georges Rakotondrasoava qui a précédé Taitsy à la présidence du CJD
C’est fait. Je parle de la présentation de l’ouvrage intitulé « CJD : l’aventure se poursuit ». C’était le 27 août 2015, au siège du Club des Journalistes Doyens de Madagascar ou CJD, au restaurant « Au Bon accueil » à Ambatonakanga.
Présentation car la vraie sortie en librairie de cet ouvrage d’histoire en images, fera l’objet d’une autre cérémonie digne de son importance. L’important était de confirmer son existence. Dans la vie, la difficulté ne réside pas dans l’entame d’une démarche mais dans sa réalisation jusqu’à la fin. Faire ou ne pas faire, telle est la question. C’est fait concernant ce monument scriptural laissé pour la postérité.
Je rappelle que la rédaction et, surtout, la publication de cet ouvrage, entre dans le cadre des 20 ans d’existence du CJD. Photos du jour et extraits du livre.
Jeannot Ramambazafy, Mialy Ramambazafy, Harilala Randrianarison
L'arrivée de Dany Be, soutenu par Jean Aimé Rambeloson
Remise d'un exemplaire gratuit à Taitsy Gilbert
Rabefananina, Jeannot et Mialy Ramambazafy
Rabefananina, Rémi Rahajarizafy, Dany Be
Jeannot Ramambazafy, Dr Gervais Razanapiringa
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L'OBSERVATEUR
20 ans du Club des journalistes doyens
Quand les aînés donnent des leçons à leurs relèves
Ouverte le 18 août 2015 au restaurant « Au bon accueil » à Ambatonakanga, siège du Club des journalistes doyens (CJD), la célébration du 20ème anniversaire de cette association a prouvé que ce métier est non seulement un faiseur d’histoires à travers les informations que ses hommes communiquent quotidiennement, mais aussi les récits qu’ils ont laissés pour être consultés par les générations à venir. La véracité de cette lecture a été mise en évidence lors de l’exposition organisée lors de l’ouverture de cette célébration durant laquelle, le CJD a exposé au public les œuvres de ses membres quand ils étaient en activité. Une exposition que le CJD compte encore tenir dans les provinces.
Outre cette exposition, la publication d’un livre conçu dans le même esprit, c’est-à dire pour la mémorisation de l’histoire de la presse ainsi que ses acteurs dans ce pays, par Jeannot Ratsimbazafy a exceptionnellement marqué cet événement. Ce livre raconte les parcours et les expériences des membres du CJD. Ce qui fait que ce document est très riche dans la mesure où en le lisant, on peut revenir sur les passés de ce pays. C’est un document qui devrait intéresser les journalistes, notamment les jeunes journalistes qui souhaitent avoir des guides et des modèles pour mener à bien ce métier. Il parle de l’histoire de la presse depuis l’apparition du journal à Madagascar (Teny soa) jusqu’à nos jours. Journaliste chevronné, Jeannot Ramambazafy est connu par son franc parler et ses écrits depuis qu’il a intégré cette profession, si l’on ne cite que ses plumes quand il était à la Rédaction de Madagascar-Tribune. A l’âge de la retraite et devenu membre actif du CJD, il a écrit ce livre à titre de stèle de commémoration de ce 20ème anniversaire du CJD.
Hommages aux cinq doyens
Toujours dans le cadre de cette célébration, le CJD a également fêté vendredi la remise de décoration honorifique aux cinq de ses membres à l’Espace Dera Tsiadana. A cette occasion, Jocelyn Rafidinarivo a reçu la médaille de Grand officier de l’Ordre national et commandeur de l’Ordre national pour Rémi Gabriel Rahajarizafy. Jeanne Rasoansy, Samuel Ramarokoto, et Jean Roger Ramanantsalama ont été relevés au grade d’officier de l’Ordre national. Sortant de la première école de formation en journalisme à Madagascar, ces personnalités sont toutes des images phares de la presse et du monde médiatique malgaches. Jocelyn Rafidinarivo était déjà patron de la TVM. Jeanne Rasoanasy a brillé dans ses émissions Diarin’i Madagasikara à la Radio nationale et sa publication comme " Menalamba sy Tanindrazana ". Historien de formation, Remi Gabriel Rahajarizafy n’est plus à rappeler quant à ses œuvres dont la plupart figurent dans le programme scolaire.
T.M.