Un point de presse a été organisé le 09 mai 2023, au « Le Gourmet » à Ankorondrano. Il s’agissait de faire connaître les tenants et aboutissants de l’évènement inédit à Madagascar, intitulé ‘Antson’ ny tontolo miaina/Interpeller le vivant’ qui se tiendra du 20 mai au 05 juin 2023 dans la zone Zital, Ankorondrano, à côté du magasin « Bébé à bord ».
Aperçu écrit du programme :
Entrée libre
Inscription aux ateliers via réseaux sociaux (Facebook)
Des talks (mini conférences) à la salle de conférence Le Gourmet
22 mai : Felana Rajaonarivelo (artiste visuelle) : les artistes et l’environnement
24 mai : Nature Attitude Madagascar : métiers d’art et démarche écologique
26 mai : Tsiory Randriamanantena (Directeur du Musée de la photo) : « Penser et repenser notre rapport avec l’environnement »
27 mai : Ateliers savoir-faire raphia et teintures naturelles
31 mai : Angelo Zasy (Architecte) : architecture et environnement
28 mai : Projection du film de Cyrille Cornu, Antson’ny tontolo miaina hors les murs : salle Canal Olympia
Live performances chorégraphiques et musicales
Genèse de ‘Antson’ ny tontolo miaina/Interpeller le vivant’
En 2022, il a été estimé que 59 millions de personnes dans le monde ont été forcées de quitter leur foyer, la grande majorité à cause d’inondations, d’incendies et d’autres maladies liées au climat. « Parmi plus de 300 millions d’articles référencés sur Amazon, la majorité des quarante produits les plus vendus est composée de matériaux non recyclables et de métaux rares dont l’extraction détruit les écosystèmes. Les produits invendus ne sont pas recyclés. Ils sont incinérés dans des décharges à ciel ouvert. Ils pollueront le sol pendant des millénaires, se décomposeront en matière toxique rendant l’environnement infertile. Leur nocivité est d’autant plus forte qu’aucun de ces produits ne répond à des besoins vitaux » (in « Safari climatique » par Gwenola Wagon, AOC, 21/09/2022).
Madagascar n’échappe pas à cette pollution « mondialisée » et à la maltraitance de ses propres ressources naturelles alors que l’on n’a jamais autant parlé d’environnement, de protection des arbres et de la forêt.
Nombre de personnes se passionnent pour le sujet de l’environnement tandis que l’urgence climatique que vit Madagascar réduit d’année en année les ressources naturelles du pays jusqu’à mettre en danger ses populations. La sécheresse dans le sud, la culture sur brûlis, les feux de brousse et les incendies de forêts et de parcs nationaux font partie des actualités plus que jamais brûlantes de l’île rouge. Diverses voix ont commencé à s’élever dans le milieu artistique local afin d’éveiller la conscience écologique mais il est plus que pressant de les rendre audibles. Les artistes que nous avons choisis questionnent dans leurs pratiques artistiques, l’urgence climatique de cette terre où la sagesse et les savoir-faire locaux ancestraux peuvent apporter des solutions adaptées.
Pour cela, notre désir est de mettre en avant la capacité de l’art et de la culture à agir en faveur de l’environnement à Madagascar avec ce projet artistique fédérateur qui réunit différentes pratiques artistiques comme les arts visuels mais aussi la musique, le documentaire ou le paysagisme.
'Antson’ ny tontolo miaina/Interpeller le vivant' souhaite mettre en valeur les savoir-faire locaux, les artistes, artisans et créateurs de l’île et de la diaspora pour rendre compte du foisonnement de la création malgache. Finalement, notre objectif est celui de développer un nouveau public local, celui qui ne va pas dans les lieux culturels et qui pense que la culture n’est pas pour lui.
L’entrée est libre afin de proposer un éclairage unique sur certains artistes de l’île et de la diaspora qui, par leur créativité et résilience, renouvellent chaque fois de plus notre regard sur l’île et sur la capacité de chacun à être acteur à son échelle de la transformation écologique. Enfin, tout au long du projet nous cherchons à maintenir une cohérence quant à l’impact écologique et l’empreinte carbone depuis le transport des œuvres jusqu’à leur production en privilégiant une démarche d’éco-conception.
Qui sont les fers de lance de ‘Antson’ ny tontolo miaina/Interpeller le vivant’ ?
Ihoby Rabarijohn
Elle évolue dans le marché de l’art en Afrique. Elle fait partie de l’équipe noyau qui a organisé et promu la première Pavillon de Madagascar à la Biennale de Venise en 2019. Elle fut la coordinatrice de l’exposition du photographe Malagasy le plus renommé dans la Grande île, Pierrot Men, au festival Photo Saint Germain en 2019 (23e édition Paris Photo). Elle a aussi participé à des projets artistiques pour la promotion d’artistes et designers Malgaches : - " Diary Nofy " - Membre du comité de sélection pour l’appel à projets “Demain sera Mien 2020” - Curatrice de l’exposition “Instantanés de Résilience” de Fifaliana Nantenaina et Ines Ramerison en 2020 - Coordinatrice de la première édition de Tana Design Week en 2022 - Curatrice de l’exposition avec Richianny Ratovo « Toy ny Ranomasina » en 2022 et de « Soul Essence » de Dadee Andrianaivoson à Flow Gallery.
Elle a pris part à l’organisation de différents projets culturels internationaux (Art Exception d’Afrique : Africa 2020/La Voix, le Loin, Raharimanana…) et collabore avec la plateforme en ligne Art And About Africa. Ihoby Rabarijohn est membre constituant du CCCA (Conseil Consultatif Culturel pour Antananarivo au sein de la Mairie de la capitale) et détient une connaissance de la scène artistique et culturelle malgache.
Cécile Bourne-Farrell
Elle est commissaire d'exposition pour des structures publiques et privées (« Contemporary Art Curator and Exhibition Curator for public and private structures »). Depuis 2015, elle est curateur invitée par le département de Recherche sur la Guerre de King's College de Londres et de Arts Cabinet à Londres. Ses projets curatoriaux se concentrent sur les pratiques décoloniales basées sur une éthique curatoriale entre les artistes, les infrastructures institutionnelles et indépendantes. Ses projets actuels comprennent :
" Mers, Terres & Corps traversés ", 28 avril 28-21 mai; " La Traverse ", Marseille avec Malala Andrialavidrazana, Francis Alÿs, Shivanjani Lal, Louisa Marajo, Tuli Mekondjo, Otobong Nkanga et Jean-Paul Thibeau; "Antson’ ny tontolo miaina/Interpeller le vivant", Antananarivo, Madagascar, du 20 mai au 5 juin 2023, en collaboration avec Ihoby Rabarijohn, co-curator; " A Dobradiça 2 biennial ", 5 juillet-11 août 2023 Mação, Portugal; " Mapping Injury ", en collaboration avec Vivienne Jabri au département de Recherche sur la guerre, King's College London, UKRI Frontier Research Grant (Horizon Europe Guarantee).
Cécile Bourne-Farrell est membre de l'AICA, de l'AWITA et du CIMAM et écrit régulièrement sur les artistes contemporains. En savoir plus ? Ici : https://cecile-bourne-farrell.webflow.io/
Qui sont les artistes de ‘Antson’ ny tontolo miaina/Interpeller le vivant’ ?
Malala Andrialavidrazana
Résidant et travaillant à Paris, elle fait du voyage et de la rencontre un mode de recherche permanent. Dès le début des années 1990, l’artiste développe une étude de type anthropologique liée aux rites et à la mémoire. Elle examine par exemple les typologies des espaces funéraires malgaches. L’architecture fait partie intégrante de sa formation visuelle et conceptuelle. Pour elle, l’habitat, sous toutes ses formes, traduit en effet le fonctionnement d’une personne, d’une famille, d’une société.
Plus sur Malala ? C’est ici : http://www.andrialavidrazana.com
Dadee Andrianaivoson
C’est un artiste visuel autodidacte en perpétuel voyage. Son parcours artistique a pris de nombreuses directions, jusqu’à ce qu’il trouve une voie pour son expression visuelle. Débutant sa carrière artistique dans la musique au début des années 90, Dadee Andrianaivoson a développé une passion pour l’image et les arts visuels, l’amenant à la photographie, au graphisme et à la production vidéo. L’être humain, la communauté et l’écologie alimentent son inspiration pour peindre, dessiner et s’exprimer. MoovMainty aime interpeller, faire prendre conscience de ce que l’on est, de ce que l’on prétend être. Un philosophe en plus, donc...
L’artiste aime expérimenter différentes matières, différents supports. Tout est toile. Tout est canevas. Tout peut être le support de son art, de son expression. Sa démarche s’inscrit dans une logique écologique. Ecologique dans le sens anthropologique, car ses créations artistiques puisent leur essence dans des imaginaires culturels qui l’englobent. Mais aussi dans le sens environnemental, car les œuvres sont réalisées à partir de matériaux résidus de pratiques sociales effrénées. Une réutilisation qui interpelle sur la finalité des objets et leur impact dans les sociétés actuelles. Dadee Andrianaivoson a participé à diverses résidences de création et exposé dans diverses institutions artistiques aux quatre coins de l’île, de Diego à Toliara et, en Afrique de l’Est, entre le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie.
Cyrille Cornu
Il est réalisateur, mais aussi scientifique et naturaliste. Depuis dix ans, il mène des recherches sur les baobabs de Madagascar. Auteur de nombreuses publications sur le sujet, il organise chaque année des expéditions au cœur des forêts les plus reculées pour y étudier les géants. L’île de Madagascar est une source d'inspiration unique. La nature, les lumières, les rencontres et les paysages y sont exceptionnels. Depuis son arrivée à Antananarivo en 2010, Cyrille n'a eu de cesse de sillonner le territoire malgache pour y capturer des images avec sa caméra. Sorti en 2015, son premier film intitulé « Baobabs entre terre et mer », a été sélectionné et projeté par des festivals dans plus de soixante-dix pays.
Fort de ce succès, Cyrille a quitté la recherche pour se consacrer à la production de films documentaires. Parallèlement, il travaille sur des reportages photographiques et des ouvrages en lien avec les baobabs. Il réalise actuellement une série documentaire composée de trois épisodes de 52 minutes sur le thème des baobabs de Madagascar. Les tournages se sont déroulés entre janvier 2017 et août 2020. « Mamody, le dernier creuseur de baobabs » constitue le premier film de cette série. Les documentaires de Cyrille Cornu sont fortement liés aux thèmes du voyage, de la rencontre et aux moments de vie qui se déroulent devant la caméra. Même s'il écrit au préalable un scénario, une partie de la narration se construit pendant les tournages. Selon le réalisateur, cette interaction est cruciale pour donner vie et spontanéité aux films. Pour lui, ce sont ces moments d'improvisation avec le sujet qui sont les plus fascinants.
FANJAR (aucune photo en portrait disponible)
Elle intègre le monde des arts appliqués après des études de droit et de Design Produit/Architecture d’intérieur à Paris, France avec une constante sensibilité à l’écologie. Elle découvre la gemmologie en rentrant au pays, une passion naît : celle pour les minéraux et travaille le design de bijoux pour des marques locales : Pierre d’Argent, NAVA (Gemma Madagascar depuis 2020). En 2018, elle participe à l’exposition de collages « Flux » avec Miora Acker (levée de fonds pour l’AMADIA). Elle privilégie les techniques de l’aquarelle, le lavis, le collage et le recyclage.
Felana Rajaonarivelo
Issue d’une famille d’artiste, elle a la fibre artistique depuis sa tendre enfance. De fil en aiguille, le monde de l’art est devenu un univers qui la passionne. Pour ce faire elle a suivi des études en communication. C’est en approfondissant son cursus que s’est développé son intérêt pour l’audiovisuel, et plus particulièrement la photographie et la réalisation vidéo. Felana est une personne qui aime le partage et aller vers les gens. A travers ses œuvres, elle aime raconter leurs histoires, aller dans le fond. Elle met plus en valeur l’émotion que la technique. Son leitmotiv, Plus c’est simple, mieux c’est. En 2011, elle a créé une entreprise de photographie portant son nom. A partir de 2013, elle a commencé à faire de la vidéo, et s’est plus focalisée dans le domaine du corporate photo et vidéo. En 2014, son entreprise « Fireflies » est une agence de production audiovisuelle se spécialisant dans la production de film institutionnel et évènementiel.
En 2019, Felana est l’une des seules des photographes Malagasy ayant effectuée une formation au studio photo mythique Harcourt Paris. Et depuis cette année, elle a mis en place cette prestation dans son studio à Tana et propose ce type portrait NB haut de gamme selon la règle de l’Art de la maison Harcourt à ces divers clients. Son ambition ? Se donner les moyens de réaliser ses rêves et apporter sa pierre à l’édifice dans le développement et l’épanouissement professionnel et personnel de la femme, surtout les femmes artistes en Afrique.
Les expositions photographiques personnelles de Felana Rajaonarivelo :
2022 : «Debout !», Canal Olympia Iarivo, Antananarivo, Madagascar ; 2022 : «Curves ’n Shadows», Ibis, Ankorondrano, Antananarivo, Madagascar, 2020 à ce jour : «Curves’n Shadows», exposition permanente, Fireflies, Antananarivo, Madagascar ; 2018 : «Un terroir d’exception», Floribis Ivato, Antananarivo, Madagascar; 2016 : «10 women, 10 topics», American Center Tanjombato, Antananarivo, Madagascar; 2013 : «Instants volés», Alliance Française Antsirabe, Antsirabe, Madagascar; 2013 : «Sourire d’enfant», ORTANA Antananinarenina, Antananarivo, Madagascar; 2013 : «CEA, The Bank in Action», Banque Mondiale Anosy, Antananarivo, Madagascar.
Nature Attitude Madagascar (Kemba Hafejee)
Il s’agit d’une marque de l’association MADAFUSION engagée pour le respect de l’environnement. A travers ses créations, elle allie le savoir-faire humain aux ressources naturelles, dans une démarche responsable, éthique et écologique. Elle porte les valeurs de MADAFUSION, une association de femmes, œuvrant pour la valorisation de l’artisanat malgache et des matières premières locales ainsi que pour l’expression artistique de leur savoir-faire. Le raphia, cette fibre végétale unique, est finement travaillée à la main, crochetée ou tressée, et se pare de couleurs naturelles. Les teintures, sont exclusivement végétales. NATURE ATTITUDE a travaillé en collaboration avec l’artiste plasticienne Magdalena Olkowna pour l’exposition «L’espoir» au Galaxy Village, en 2022.
Miora Rajaonary
Photographe documentaire basée à l’île Maurice, elle est née et a été élevée à Madagascar. Miora démarre sa carrière de photographe en 2013 en Afrique du Sud, pays dans lequel elle a vécu et exercé jusqu’en 2020. A travers son travail, elle cherche à explorer, sous un nouvel angle, les sujets sociaux, culturels et environnementaux de l’Afrique contemporaine. Son travail est publié à de nombreuses reprises dans la presse anglo-saxonne (National Geographic, Washington Post, Wall Street Journal, Guardian).
Miora Rajaonary est une National Geographic Explorer depuis 2020 et, dans ce cadre, concentre ses efforts sur la documentation de l’insécurité alimentaire en Afrique et les moyens mis en œuvre pour lutter contre. Elle a reçu plusieurs prix notamment le First Prize de l’Addis Foto Fest’s Portfolio Review et la Bourse Getty + Array en 2018 ; le Prix du Jury du festival « The Fence » à New York en 2019.
Richianny Ratovo
Née à Antananarivo, il s’agit d’une artiste pluridisciplinaire qui réunit arts visuels et poésie au cœur d’une réflexion sur les émotions. Elle puise pleinement dans son histoire personnelle et enrichit son besoin cathartique de créer par une recherche technique autour de la pyrogravure mêlée à la peinture. À l’occasion de sa résidence, dans le cadre du Prix Paritana, elle expérimente pour la première fois la vidéo et l’installation. En s’inspirant de scènes de vie du quotidien qu’elle photographie avec son téléphone, l’artiste représente un univers entre réalité et imaginaire.
Expositions récentes : 2022, Tomboka Hasambarana, IFM Antananarivo, Madagascar et 2021 Fondation H, Paris Expositions collectives : TANA DESIGNWEEK, Gare Soarano Antananarivo, Madagascar Formations : Fondation H, AINGA. 2021, Maison de couture Tantely Rakotoarivelo, initiation au Stylisme, durée 5mois, Antananarivo, Madagascar. 2019, ISCAM Ankadifotsy, Master Design et Innovation, durée 9 mois, Antananarivo, Madagascar. 2017, INTETLIAM Ambolokandrina, Licence en Architecture, Antananarivo, Madagascar. 2015, EMAP 67ha, Architecture et Art Plastique, Antananarivo, Madagascar Prix : 2021, Lauréate Prix PARITANA 5e édition. 2020, Olombelona, Galerie Club Inner Wheel, BMOI Tamatave, Madagascar. 2018, Roa mifangaro, CGM Analakely, Antananarivo, Madagascar. 2017, Prix Paritana 3e édition- 10 nominés, IFM Antananarivo,Madagascar. Résidence en 2021, Cité Internationale des Arts, Paris.
Jackie Ranarison (Madajazzcar)
Passionné de musique et plus spécialement de jazz, Jackie est également grand amateur d’orgue Hammond. Il reprend le flambeau de la présidence du Festival International Madajazzcar en 2021, suite au décès de l’inoubliable Désiré Razafindrazaka. Madajazzcar est surtout connu à travers deux évènements-phare annuels : le festival qui se tient habituellement au mois d’octobre et la Journée Internationale du Jazz (International Jazz Day), créée par la Conférence Générale de l’UNESCO sous l’impulsion de Herbie Hancock et célébrée le 30 avril de chaque année.
Au travers de ses activités, Madajazzcar, qui en était à sa 33ème édition en 2022, soutient les valeurs véhiculées par cette musique fortement sensibilisatrice. Le jazz est effectivement force de créativité, fait valoir la liberté d’expression et la liberté en général, le partage, les échanges, la tolérance, le respect de la dignité humaine. Dans les années 2000, Madajazzcar aborde des thématiques sensibles qui touchent le développement socio-économique, la considération des personnes en situation de handicap, l’entreprenariat, la citoyenneté. Au-delà des performances jazzistiques, la journée internationale du jazz 2023 a connu la participation d’associations œuvrant dans la récupération et le recyclage de déchets plastique et/ou papier.
Mickael Green
Mickael est ingénieur agronome et aussi paysagiste. Son amour de la terre et de la nature l’a conduit à Madagascar où il emménage jardins et espaces verts. Cela fait douze ans qu'il travaille avec des pépiniéristes dans toute l’île.
Mialy Rajhonson
Chorégraphe et artiste aux multiples talents, il s’est perfectionné en classique aux écoles des célèbres Andrej Glegolski et Yora Leboff ainsi qu’au Centre de Danse du Marais et au Studio Harmonic de Paris, avec Wayne Byars. Il a acquis ses techniques et son style en jazz et en danse contemporaine à l’Académie de danse de l’immense chorégraphe américain Alvin Ailey à Paris, puis à l’école de Danse Contemporaine de Peter Goss. Insatiable et perfectionniste, il a complété ses acquis avec une formation en Art dramatique, en chant et en acrobatie à l’École de Cirque d’Annie FRATELLINI. Il s’est produit sur des scènes internationales telles que le Paradis Latin à Paris ou le Sporting Club de Monte Carlo.
Dossier de Jeannot Ramambazafy et Andry Rakotonirainy