Me Hanitra Razafimanantsoa qui ment comme elle respire depuis quatre ans déjÃ
La perfection ne sera jamais de ce monde. Seuls les adorateurs du culte de la personnalité le croient dur comme fer. Et c’est devenu monnaie courante en Afrique que les perdants à une élection ne veulent pas admettre leur défaite, quitte à mettre leur pays à feu et à sang.
Jean Louis Robinson, au lendemain même du second tour de l’élection présidentielle 2013 à Madagascar vient encore, hélas, de le démontrer, appuyé par Marc Ravalomanana, le vrai et réel grand perdant. Or, devant l’Histoire même, ce dernier a déjà perdu depuis 2009 et même Dieu l’a abandonné par sa faute de trop prononcer son nom pour un oui ou pour un non.
QG de Jean Robinson, le soir du 20 décembre 2013
Le fuyard d’Afrique du sud, mis en examen par la justice locale, espérait retrouver le pouvoir à travers l’élection de Jean Louis Robinson. Hélas, ce médecin judoka a écœuré une large frange des électeurs par son comportement de voyou et de colon. Déjà , le soir même du scrutin, il célébrait sa victoire à coups de champagne. Le lendemain, 21 décembre donc, le voilà qui monte sur ses grands chevaux pour dénoncer des « fraudes massives », aidé par quelques médiaboliques locaux, et des journalistes devenus mercenaires politiques, qui font la honte du métier de journaliste. (DOSSIER ICI).
Brian Currin, le comique pathétique mais payé en millions d'ariary
Depuis, Lalao Ravalomanana, qui avait accompagné Jean Louis Robinson, tout au long des deux campagnes électorales (1er et 2è tour) a disparu dans la nature. Puis Ravalomanana en personne est remonté sur scène pour dénoncer, à son tour, « les fraudes de ces putschistes » (« hala-baton’ireo mpanongam-panjakana »). Et il a dépêché un étranger, Brian Currin, payé à coups de millions d’ariary. Mais pour faire quoi exactement ?
Celui-là , il ne perd rien pour attendre... (source de la photo et du texte ci-dessus: TNN), qui a eu le culot d'ajouter que ce chiffre "émane d'instances internationales" ("Mitarika amin'ny 55% Robinson, araka ny loharanom-baovao iraisam-pirenena" in journal Taratra du 27.12.2013)
Actuellement, ils font flèche de tout bois, avec, en première ligne, Me Hanitra Razafimanantsoa, venant d’être élue député à Antananarivo, qui continue sa course vers le championnat du monde du mensonge et de la mauvaise foi toutes catégories confondues. Cela va sembler marcher quelques jours puis la main divine éradiquera tout par un évènement émanant de leurs propres conneries. Au moment où je rédige cet article, les résultats provisoires émanant de la seule entité officielle acceptée par tous -sauf eux- sont les suivants :
Après avoir ameuté la presse locale et internationale pour lancer des accusations sans preuves tangibles, les suppôts de satan sont actuellement en train de chercher des preuves, quitte à les créer de toutes pièces, à coups de mensonges et de faux témoignages. But : espérer que certains votes -voire le scrutin entier du 20 décembre 2013 lui-même- seront annulés par la CES (Cour électorale spéciale) dont les propos de son président ont déjà été corrompus et diabolisés. Une chose est sûre : ces ravalomananistes ne sont et ne seront jamais des démocrates et ignorent totalement la vraie culture malagasy.
La démocratie ? Ce sont les résultats suivants venus des U.S.A. et de France qui se passent de tous commentaires.
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A Madagascar, second tour de 1997 entre Didier Ratsiraka et Zafy Albert
31 janvier 1997 : Didier Ratsiraka, au second tour, est réélu président de la république face au candidat Zafy pourtant précédemment destitué par un empêchement des représentants du peuple. Toute constitution devrait interdire à un président incapable d'oser se représenter au poste d'où il a été éjecté brutalement, certes, mais légalement.
Résultats du second tour : Didier Ratsiraka 50,7% des suffrages exprimés, Zafy Albert 49,3%.
Jamais Zafy Albert n'a crié aux " fraudes massives"... Malgré ce score très serré, il s'est plié au verdict des urnes. Mais il n'a plus jamais reconnu aucun président après lui...
La suite de cette énième tentative de revenir au pouvoir depuis ces quatre dernières années ? La déchéance totale pour ce Marc Ravalomanana qui sera abandonné de tous. La Communauté internationale, qui a financé ces élections et qui a envoyé des centaines d’observateurs, n’acceptera jamais les fantaisies mortelles d’une poignée de politocards ensorcelés par le fuyard d’Afrique du sud.
Voilà ce qu'ils ont inculqué à leurs enfants durant plus de quatre ans: la "star spangled banner" supplantant le drapeau national malagasy
Eux, qui dès 2009, avaient demandé que l’armée de la Sadc vienne à la rescousse, vont être servis… Et les Etats Unis, dont le drapeau avait été dressé, supplantant le drapeau national malagasy, vont se ranger du côté du verdict des urnes. A ce moment-là , on verra le comportement de ces créatures pitoyables qui agissent comme si les électeurs des provinces n’étaient que quantité négligeable. Cinq régions de Madagascar, ce n’est pas Madagascar.
Jeannot Ramambazafy – 28 décembre 2013